Driss Ghali relaye l’Appel du Professeur Perronne

Professeur Christian Perronne

Lorsque De Gaulle a fait son appel du 18 juin, je n’étais pas de ce monde, je ne pouvais donc pas le relayer. Cette fois, j’ai la chance de pouvoir relayer l’appel du Pr. Perronne. Je n’ai pas les moyens intellectuels de savoir si ce qu’il dit est correct ou pas mais j’ai appris, de mes parents, le respect que l’on réserve aux Justes et aux Courageux. Et cet homme l’est assurément.

Appel de Christian Perronne :

Chers amis,

La France, qui vit un cauchemar depuis des mois, se réveille.
Dans beaucoup de villes de notre beau pays, le peuple est en marche pour retrouver sa liberté, pour exiger le retour de la démocratie.
En tant que médecin, spécialiste des maladies infectieuses et ayant été président de nombreuses instances ou conseils de santé publique, y compris sur les vaccins, je mesure chaque jour les incertitudes générant la peur et le désarroi croissant de nos concitoyens. Je prends le risque d’être à nouveau qualifié de « complotiste » ou mieux de « rassuriste », termes désignant ceux qui critiquent ou challengent la pensée unique.
Je finis par être fier de ces appellations, mes propos exprimant la vérité n’ayant jamais changé depuis le début de l’épidémie. Je considère donc qu’il est de ma responsabilité de m’exprimer à nouveau ce jour sur l’ensemble du volet médical de la Covid-19 et en particulier sur le sujet vaccinal, désormais l’élément central et quasiment unique de la politique de santé de l’Etat.
Beaucoup de Français ont été hypnotisés par la politique de la peur. Depuis septembre 2020, on nous avait annoncé une deuxième vague terrible de l’épidémie, pire que la première.
Le Ministre de la Santé, le Dr Olivier Véran, le Président du Conseil scientifique de l’Elysée, le Pr Jean François Delfraissy, le Directeur Général de la Santé, le Pr Jérôme Salomon, l’Institut Pasteur nous ont annoncé des chiffres catastrophiques avec une augmentation exponentielle du nombre de morts. Les hôpitaux devaient être saturés et débordés.
Même le Président de la République, lors d’une allocution télévisée récente annonçant le reconfinement, nous a prédit pas moins de 400.000 morts, renchérissant sur les 200.000 morts estimés peu de temps auparavant par le Pr Arnaud Fontanet de Pasteur.
Ces chiffres irréalistes n’avaient qu’un but, entretenir la peur pour nous faire rester confinés, sagement masqués. Pourtant l’usage généralisé des masques en population générale n’a aucun intérêt démontré scientifiquement pour enrayer l’épidémie de SARS-COV-2.
L’utilisation des masques devrait être ciblée pour les malades, leur entourage (surtout les personnes à risque) et les soignants au contact.
Or l’épidémie régresse et n’a entraîné aucune apocalypse. La dynamique de la courbe montrait depuis des semaines le profil d’un rebond épidémique saisonnier qui s’observe avec certains virus, une fois la vague épidémique terminée. Cela témoigne de l’adaptation du virus à l’homme et est aussi le reflet de l’immunité collective qui progresse dans la population et qui nous protège naturellement.
Les souches de virus qui circulent actuellement ont perdu de leur virulence. Les autorités ne pourront pas dire que c’est grâce au confinement car la tendance à la baisse avait commencé avant même sa mise en place.
La régression de l’épidémie avait même commencé, dans certaines agglomérations, avant l’instauration du couvre-feu.
Malheureusement, il y a encore des décès qui surviennent chez des personnes très âgées, des grands obèses ou des personnes souffrant d’un diabète sévère, d’hypertension artérielle grave,de maladies cardiorespiratoires ou rénales déjà invalidantes.
Ces personnes à risque sont parfaitement identifiées. Les mesures sanitaires devraient donc être ciblées pour les protéger, les dépister et les traiter le plus tôt possible dès le début des symptômes par l’hydroxychloroquine et l’azithromycine dont l’efficacité et l’innocuité sont largement confirmées, si on donne le traitement précocément.
Beaucoup de décès auraient pu être évités. Or on a dissuadé les médecins généralistes et les gériatres de traiter.
Dans ce contexte, continuer à persécuter nos enfants derrière des masques inutiles reste incompréhensible.
Toutes ces mesures sont faites pour que les Français réclament un vaccin. Or quel est l’intérêt d’un vaccin généralisé pour une maladie dont la mortalité est proche de 0,05% ? Aucun. Cette vaccination de masse est inutile. De plus, les risques de la vaccination peuvent être plus importants que les bénéfices.
Le plus inquiétant est que de nombreux pays, dont la France, se disent prêts à vacciner dans les semaines qui viennent, alors que la mise au point et l’évaluation de ces produits se sont faites à la va-vite et qu’aucun résultat de l’efficacité ou de la dangerosité de ces vaccins n’a été publié à ce jour.
Nous n’avons eu le droit qu’à des communiqués de presse des industriels fabricants, permettant de faire flamber leurs actions en bourse.
Le pire est que les premiers « vaccins » qu’on nous propose ne sont pas des vaccins, mais des produits de thérapie génique.
On va injecter des acides nucléiques qui provoqueront la fabrication d’éléments du virus par nos propres cellules.
On ne connait absolument pas les conséquences de cette injection, car c’est une première chez l’homme. Et si les cellules de certains « vaccinés » fabriquaient trop d’éléments viraux, entrainant des réactions incontrôlables dans notre corps ?
Les premières thérapies géniques seront à ARN, mais il existe des projets avec l’ADN. Normalement, dans nos cellules, le message se fait de l’ADN vers l’ARN, mais l’inverse est possible dans certaines circonstances, d’autant que nos cellules humaines contiennent depuis la nuit des temps des rétrovirus dits « endogènes » intégrés dans l’ADN de nos chromosomes.
Ces rétrovirus « domestiqués » qui nous habitent sont habituellement inoffensifs (contrairement au VIH, rétrovirus du sida par exemple), mais ils peuvent produire une enzyme, la transcriptase inverse, capable de transcrire à l’envers, de l’ARN vers l’ADN.
Ainsi un ARN étranger à notre corps et administré par injection pourrait coder pour de l’ADN, tout aussi étranger, qui peut alors s’intégrer dans nos chromosomes. Il existe donc un risque réel de transformer nos gènes définitivement. Il y a aussi la possibilité, par la modification des acides nucléiques de nos ovules ou spermatozoïdes, de transmettre ces modifications génétiques à nos enfants.
Les personnes qui font la promotion de ces thérapies géniques, faussement appelées « vaccins » sont des apprentis sorciers et prennent les Français et plus généralement les citoyens du monde, pour des cobayes.
Nous ne voulons pas devenir, comme les tomates ou le mais transgéniques des OGM (organismes génétiquement modifiés). Un responsable médical d’un des laboratoires pharmaceutiques fabricants a déclaré il y a quelques jours qu’il espérait un effet de protection individuelle, mais qu’il ne fallait pas trop espérer un impact sur la transmission du virus, donc sur la dynamique de l’épidémie.
C’est bien là un aveu déguisé qu’il ne s’agit pas d’un vaccin Un comble. Je suis d’autant plus horrifié que j’ai toujours été en faveur des vaccins et que j’ai présidé pendant des années des instances élaborant la politique vaccinale.
Aujourd’hui, il faut dire stop à ce plan extrêmement inquiétant. Louis Pasteur doit se retourner dans sa tombe.
La science, l’éthique médicale et par-dessus tout le bon sens doivent reprendre le dessus.

© Christian Perronne

Médecin et Professeur des Universités, Christian Perronne est un praticien hospitalier français spécialisé dans le domaine des pathologies tropicales et des maladies infectieuses émergentes. Il fut Président de la commission spécialisée Maladies transmissibles du Haut Conseil de la santé publique.

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

2 Comments

  1. Il est tout de même curieux, ce texte de Perronne.

    Son affirmation suivante, on dirait du Mélenchon : « le peuple est en marche pour retrouver sa liberté, pour exiger le retour de la démocratie ».
    Cela n’a rien à voir avec sa compétence médicale. C’est clairement idéologique, propagandiste, sinon politique.

    Et son affirmation « l’épidémie régresse » est simplement FAUSSE. Aux USA, par exemple, les chiffres battent des records ; cela fait plusieurs jours de presque 3000 morts par jour, jamais vu depuis le début de l’épidémie.
    En Israël un début de deconfinement se traduit par une augmentation inquiétante des chiffres ; certains y parlent d’une troisième vague.
    Idem en Russie et ailleurs.
    Globalement, à l’échelle planétaire, l’épidémie de régresse pas DU TOUT.

    Mais le plus grave est son argument principal que le nombre des morts est très inférieur aux chiffres annoncés au départ ; sans s’interroger un seul instant sur le POURQUOI.

    Il est exact que l’on dressa la perspective, en début d’années, rien qu’en France mais aussi dans des pays comparables, de centaines de milliers de morts MAIS dans l’hypothèse où on ne fait RIEN : ni gestes barrière ni confinement.
    Et d’expliquer l’impossibilité pour le système hospitalier et médical de faire face à une telle situation ; les mourants qui s’entasseraient dans les couloirs, les morts dans les parkings, le dénuement, la révolte populaire, l’effondrement systémique qui suivrait : santé publique, école, Etat…
    Et la démocratie qui ne résiste pas au chaos ; suivie de guerre civile et de tyrannie. C’est arrivé à d’autres. Ce n’est pas de la science-fiction.

    D’où les confinements et le reste ; dans l’absence de vaccins et de remèdes.
    Avec, POUR L’INSTANT car on n’a pas encore tout vu, le sauvetage in extremis du système.
    Or, Perronne semble ignorer l’effet (POUR L’INSTANT) du confinement et du reste (pas qu’en France ; PARTOUT ou presque) sur le nombre relativement contenu de morts.

    Il nous prend pour qui ?

  2. IL me semble que ce sont les autres,Veran et Cie,qui vous prennent pour…le confinement,les masques ,la distanciation sociale,n ont Aucune influence sur la morbimortalité globale due au Covid19.Accord de tous les epidemiologistes!Comparez Suede et Belgique par exemple.Ce qui compte,prise en charge Precoce medicamenteuse des personnes à risque(HCQ,AZT,O2,cortisone, vitD,anticoagulants etc…)Par ailleurs pour les tests RtPCr,90%defaux positifs (NYtimes!)

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*