Adresse à Anne Hidalgo : les français exigent que soit réécrite la plaque en hommage à Arnaud Beltrame

Être Maire de Paris. Être donc entouré. Avoir une expérience supposée. Tout cela rend encore plus honteux la vile manœuvre de la Mairie de Paris, laquelle prétend rendre hommage au Colonel Beltrame et ose écrire sur cette plaque commémorative que l’Homme serait mort, victime de son héroïsme.

Jusqu’où donc peuvent aller la lâcheté, la veulerie, le clientélisme, le mensonge éhonté.

Jusque-là : pour ne pas blesser un électorat que tous convoitent honteusement, Anne Hidalgo et ses amis perdront nos votes et perdront de surcroît le vote musulman qui doit se sentir méprisé, puisque donc il serait incapable de lire la Vérité.

Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame est décédé lors d’une prise d’otages par un terroriste islamiste à Trèbes en 2018.

L’héroïsme ne tue pas. Le terrorisme, oui. La barbarie nazie a tué. Ici, c’est le terrorisme islamiste et lui seul qui a tué le Colonel, lequel est mort en héros.

La Mairie de Paris ose se fendre d’un communiqué de presse qui nous explique que la rédaction de la plaque aurait été validée par la famille.

A quoi nous répondons que ladite famille a été dupée.

Qu’il est doublement honteux que de lui faire porter toute modification du soi-disant hommage.

Et si dans « islamiste », il figure le radical islam, nul n’y peut rien.


Aurélien Marq, évoquant dans Causeur une plaque commémorative particulièrement abjecte parle ce 12 octobre d’un soi-disant hommage qui ne serait qu’insulte, rappelle que le héros de Trèbes est mort au combat contre l’islam théocratique, et fustige la complaisance de cesTartuffe qui prétendent combattre un ennemi qu’ils n’ont même pas l’honnêteté de nommer.

Déjà, dans TJ[1], Serge Hajdenberg écrivait : Il en est des plaques commémoratives comme des hommes : leurs textes et leurs paroles sont à géométrie variable. Dans quelques années nos descendants pourront les lire sans prendre le risque de verser une larme car elles ne voudront pratiquement rien dire.

Il enjoignait d’aller voir rue des Rosiers la plaque apposée en face de l’ancien restaurant Goldenberg et qui rappelait que les noms gravés dans le marbre avaient été assassinés par les nazis, uniquement parce qu’ils étaient Juifs et, ce, avec la complicité du Gouvernement de Vichy.

Il enjoignait alors d’aller voir la plaque du Bataclan. En mémoire des victimes assassinées et blessées en ces lieux le 13 novembre 2015.

Pas un mot de plus.

Vous ne saurez donc pas combien de morts, combien de blessés, pourtant très, très nombreux. Vous ne saurez pas qu’ils étaient des victimes du terrorisme et j’insiste : du terrorisme djihadiste.

Même sur la plaque érigée pour rappeler la mise à mort de l’équipe de Charlie Hebdo, il n’est pas noté qui auront été les assassins. Vous saurez que ce fut un attentat contre la  liberté d’expression, mais vous ne saurez pas qui a voulu nous en priver, poursuivait-il.

Concernant le magasin  Hypercacher,  vous apprendrez que ce fut un attentat antisémite et terroriste mais là non plus, vous ne saurez pas qui l’aura perpétré. Aucun djihadiste à l’horizon.

Des victimes sans bourreau ça n’existe pas, avions-nous écrit peu après, Yves Sokol et moi[2] : Si la République ne sait que pleurer les victimes sans dénoncer et nommer leurs assassins,  cette même République est malade.

Nous avions à notre tour cité l’auteur de L’étranger qui, dans l’étude Sur une philosophie de l’expression, publiée en 1944, rendait hommage à son ami Brice Parain duquel il nous expliquait que l’idée profonde était une idée d’honnêteté: la critique du langage ne peut éluder ce fait que nos paroles nous engagent et que nous devons leur être fidèles. Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde. Idée à laquelle Camus adhéra si bien qu’il la reprit en 1951 dans L’Homme révolté : La logique du révolté est de s’efforcer au langage clair pour ne pas épaissir le mensonge universel. Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde.

Nous pointions du doigt cette République qui mentait : Elle ment, par omission, à l’Histoire et à ses enfants. Ses dirigeants, en ne cessant, dans un ballet morbide, de se recueillir devant les  plaques commémoratives actuelles, se prosternent face à un mensonge, un de plus : aucune plaque dédiée aux victimes des attentats terroristes islamistes ne nomme ce terrorisme. Le terrorisme islamiste.

Aucune plaque dédiée aux victimes des attentats terroristes islamistes ne respectait les victimes, leur famille, et la Vérité historique. Nous nous demandions quel sens elles auraient, ces plaques prétendant témoigner, lorsque nos enfants les liraient sans savoir. Sans comprendre. Ces dédicaces au langage trouble qui viendraient épaissir le mensonge universel.

Nous rappelions ce temps révolu où la France l’avait eu, ce courage qui lui faisait cruellement défaut aujourd’hui. Un temps où elle nomma sur ses plaques l’assassin.

Nous insistions sur le fait que les attentats avaient des auteurs, le terrorisme une  signature : les djihadistes. L’islamisme radical, et que ne pas signaler clairement sur les plaques commémoratives la qualité des assassins relevait du négationnisme : tant nazisme et djihadisme se ressemblent dans l’esprit de vengeance qui les anime mais aussi dans la stratégie d’élimination mise à l’œuvre.

Nous poursuivions ainsi : Ainsi, à l’heure du réveil de la bête immonde, nommer l’ennemi est notre devoir.  Nous le devons à la mémoire des victimes. Nous le devons à nos enfants. Nous le devons à l’Histoire.

Se contenter de pleurer ses victimes sans dénoncer et nommer leur assassin et dire qu’ici il est  islamiste serait la signature d’une République qui s’effondre. En effet, en n’inscrivant pas la mention  terrorisme islamiste, les dirigeants de France montreront qu’après avoir laissé le djihadisme ceinturer la petite et la grande couronne parisienne, étroitement associé qu’il est au crime organisé et au trafic de stupéfiants, ils ont de surcroît déjà intégré le remplacement de population[2] : accepterons-nous que l’Etat français se taise, mu par la hantise des émeutes maffieuses et djihadistes de 2005 et cette méfiance nouvelle envers des forces de police surmenées et mal payées dans lesquelles il a laissé s’infiltrer des éléments indésirables.

Nous précisions enfin que cette demande républicaine concernant les plaques commémoratives incomplètes était un souci français qui dépassait toutes les communautés.


C’est pourquoi TJ se joint à la demande d’Aurélien Marq dans Causeur : Si la ville de Paris retrouve un jour le sens de l’honneur, à la place de son panneau honteux, voilà ce qu’elle mettra :

Jardin Arnaud BELTRAME

1973 – 2018 Colonel de Gendarmerie

Mort au combat contre l’islam théocratique

en sauvant une vie le 23 mars 2018 à Trèbes (Aude)

Héros.


[1] 6 janvier 2018

[2] 20 janvier 2018

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5 Comments

  1. Bravo et merci pour votre franchise et votre amour de la vérité !
    C’est si rare de nos jours d’oser nommer « un chat, un chat »
    Avec tout mon respect pour votre courage.
    Christiane Fraïoli

  2. Vous devriez commencez par retirer ces encarts publicitaires,(de bons vœux pour la communauté) et la rembourser de façon officielle !
    Avec des explications précises ,comme brillamment rédiger dans ce super article !
    Ça serait pas mal ça !
    Joindre les faits à la parole pour un journal (site…)

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