« Il y a des Italiens qui ne se rendent pas »

« Il y a des Italiens qui ne se rendent pas ». Tel est le message qu’ont voulu faire passer des centaines d’Italiens rassemblés dans de nombreuses villes d’Italie, à l’occasion d’un mouvement rassemblant au delà des partis politiques traditionnels.

Une mobilisation de défiance vis à vis des autorités qui, comme en France, multiplient les mesures liberticides (surveillance, drônes, contrôles inopinés…) pour des raisons sanitaires, ces mêmes autorités qui portent pourtant la responsabilité de la gravité de la situation dans laquelle elles ont plongé l’Italie.

Equipés d’un masque souvent tricolore, aux couleurs de l’Italie, respectant les consignes de sécurité sanitaire, ces derniers se sont rassemblés autour d’un message lu, et contenant le texte ci-dessous :

Ceci est une protestation pacifique mais déterminée. Dans le respect des distances de sécurité, avec la ferme volonté de ne pas mettre en danger la santé de chacun d’entre nous. Nous sommes ici aujourd’hui pour accomplir un acte de liberté, pour démontrer que, malgré l’instauration d’un climat de terreur, il y a des italiens qui ne se rendent pas. Pour redire que cette situation est le résultat des erreurs de nos gouvernants et non de certains individus, qui, jusqu’à aujourd’hui, se sont comportés de façon exemplaire. La faute de la crise sanitaire est celle d’une politique qui, ces dernières années, a fermé les hôpitaux, a réduit les places en thérapie intensive, a détruit la production nationale. Si nous ne faisons pas assez de tests, s’il manque des ventilateurs pulmonaires, s’il manque des masques au personnel médical en première ligne, est-ce de notre faute ? Qui et quoi a minimisé le danger pendant des mois ? Qui est intervenu à la TV en janvier pour dire « Nous sommes prêts ».

Ce serait nous qui aujourd’hui enfreindrions la loi ?

Non ! Au contraire, ce sont eux les infâmes et les illégitimes, avec leurs actes administratifs au nom de ceux qui ont suspendu la Constitution, limitant la liberté de mouvement de 60 millions d’italiens.

C’est fou de chasser, avec autant d’hélicoptères, des gens qui promènes leur chien à la plage.

C’est fou de faire voler des drones dans les parcs contre les gens qui font du footing.

C’est fou de pousser le peuple à la délation, à balancer son voisin.

Vous nous avez amené à cette situation. À une dictature sanitaire qui semble tout droit sorti d’un film de science-fiction, à attendre le direct Facebook d’un premier ministre qui nous dit des conneries et qui nous parle comme si nous étions des enfants. Et à ces millions d’italiens qui n’ont pas encore vu un euro. Ou sont passées les mesures de soutien à l’économie ? Ici dans l’assiette nous n’avons plus que des dettes. Dettes que l’Italie aura à l’Europe lorsque le MES aura versé son aide pour les entreprises à qui l’on a gentiment demandé d’emprunter de l’argent aux banques.

Il n’y a rien que des dettes qui s’accumulent. Qui aura le courage de recommencer dans ces conditions ? Combien de commerçants auront encore la force de lever leur rideau métallique après cette crise ? Qui garantira la condition des travailleurs, qui par ailleurs, n’ont toujours pas reçu leur licenciement ? Ou sont passé les sous pour ces millions de travailleurs autonomes qui attendent toujours le Bonus Inps ? Où est passé le soutien aux populations les plus démunies, les travailleurs non-déclarés les chômeurs ? Quelques promesses, beaucoup de mensonges. Rien d’autre. Évidement quelqu’un a décidé que l’Italie doit s’écrouler, que l’Italie doit sortir à genoux de cette crise. Quelqu’un veut des millions de chômeurs, des millions d’entrepreneurs ruinés, des millions de familles qui ont faim. Nous ne pouvons l’accepter.

Nous combattrons pour défendre le futur de l’Italie. La parole doit revenir au peuple, c’est nous qui diffusons la parole ! Malgré la répression et les interdits, nous manifesterons. C’est notre droit mais c’est surtout notre devoir. Se rebeller aujourd’hui c’est aimer notre nation. Vive la liberté, vive l’Italie !

A la suite de ces rassemblements, la police a arrêté plusieurs des organisateurs locaux, qui ont été conduits au poste de police bien que respectant toutes les mesures. Mais rassemblés, les Italiens descendus dans la rue à cette occasion l’ont annoncé : ce n’est pas terminé… samedi prochain, la foule devrait être encore plus nombreuse.

Photo : DR                                                                                                                 Source : Breizh-info.com

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