Square Sainte Odile (Paris 17ème) Myriam, Arié et Gabriel une plaque en leur mémoire

Rarement cérémonie a été plus émouvante ! Avec un ciel qui pleurait ! Et qui effaçait les larmes de tous ceux qui assistaient à cet hommage. Et comment autrement quand il s’agit de 3 enfants, victimes de la haine barbare, lâchement exécutés dans une école juive de Toulouse, le 19 mars 2012.

Ce jour-là, Mohammed Merah qui se proclamait “combattant d’Al-Qaïda” a exécuté Jonathan Sandler (30 ans), ses deux fils, Arié (6 ans) et Gabriel Sandler (3 ans) ainsi que Myriam Monsonégo (8 ans), la fille du directeur de l’école. Aaron Bijaoui, un adolescent, avait été blessé.

7 ans plus tard, dimanche 19 mai, deux allées du square Sainte-Odile (angle boulevard de la Somme et rue de Courcelles) dans le 17e arrondissement de Paris, ont été nommées en hommage aux enfants (photos). Emouvante cérémonie, oui, en présence de Nicolas Sarkozy, Président de la République au moment des attentats de Toulouse et Montauban, et qui avait interrompu quelques jours les élections présidentielles. Emouvante aussi par les discours, tous emprunts de souvenirs de ce jour-là, de Joël Mergui, Francis Kalifat, Geoffroy Boulard, maire du 17e, Samuel Sandler, et surtout celui de l’infatigable Anne Hidalgo, qui ne ménage jamais ses efforts pour manifester, dans les moments difficiles, son soutien à la communauté juive. Elle a annoncé la création d’une “Place de Jérusalem” proche du square et du nouveau Centre culturel du judaisme, toujours dans le 17e arrondissement. L’adjointe au maire de Toulouse, Laurence Arribagé pour qui les “familles ont souhaité que ces plaques se situent dans un square, un lieu de vie avec des rires et des balançoires pour rendre hommage à leurs enfants.”

Alain Chouffan

En délibération à Toulouse le 14 juin

D’autres villes ont déjà fait ce choix de rendre hommage aux jeunes victimes juives de Mohammed Merah. Ce n’est pas encore le cas de la ville de Toulouse, même si le maire Jean-Luc Moudenc, s’est dit favorable à l’idée, proposée par le groupe socialiste du conseil municipal. Il est d’ailleurs prévu que le conseil municipal délibère à ce sujet le 14 juin prochain, selon des sources proches du Capitole. “Les familles Sandler et Monsonego sont en relation avec le maire de Toulouse sur ce sujet”, confirme Laurence Arribagé.

En revanche, la décision a déjà été prise de nommer prochainement deux rues à Toulouse des noms d’autres victimes du terrorisme : celui du colonel Beltrame, tué lors des attentats de Trèbes en mars 2018, et celui du Père Hamel, tué dans son église de Saint-Étienne-du-Rouvray en 2016.

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1 Comment

  1. Tant que sur ces malheureusement multiples plaques commémoratives ne sera pas inscrit l’origine de ce terrorisme alors elles ne sont utiles ni aux enfants d’aujourd’hui, ni aux enfants de demain et encore moins aux enfants d’après demain. Qui sera là pour leur répondre que ce terrorisme est islamique. Hidalgo comme Sarkozy, Hollande et Macron sont des lâches qui se refusent à nommer les faits et j’espère que cela se retournera sur eux avant de se retourner sur nous.

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