Ne ratez pas : Leonard Cohen – Bird on A Wire

Egaré pendant quarante ans, retrouvé en 2009, un documentaire culte sur le songwriter canadien, tourné de Paris à Jérusalem.

Il est fort, très fort même, le documentaire que Tony Palmer réalisa sur Leonard Cohen durant sa tournée de 1972, de Paris à Jérusalem. Le songwriter canadien, disparu le 7 novembre 2016, qui se définissait comme un “rossignol dépressif”, entre “chanteur à texte européen et chantre de synagogue”, laisse la caméra le filmer sur les scènes qu’il envahit de son folk littéraire et dans les coulisses des théâtres. A l’époque, il a 37 ans et il chante “Famous Blue Raincoat”, “So Long, Marianne” ou “The Partisan”. Le film donne à voir Leonard Cohen dans le bus des musiciens, avec les fans qui cherchent à capter un peu de sa lumière ou cette fille rougissante qui se dit partante pour un verre ou un dîner et décline finalement sa propre proposition. La vie d’un chanteur, en somme, avec ses aléas aussi.


Il y a ce concert à Francfort qu’il juge ‘affligeant”. Et ce moment, invraisemblable : un soir, la sono lâche en plein milieu du concert. Cohen est désespéré, furieux même, tout comme certains spectateurs qui exigent d’être remboursés. L’auteur de “Suzanne” sort des billets de sa poche et les dédommage sur-le-champ. La tournée et le documentaire s’achèvent sur les larmes du chanteur, de ses choristes et de ses musiciens à l’issue de son concert à Jérusalem. Est-ce la pression qui retombe ou la ferveur de l’assistance ce soir-là qui provoquent ces pleurs ? Les deux, sans doute. Le film de Tony Palmer dresse le portrait d’un géant bourré d’humilité. So long, Leonard Cohen.

Diffusé vendredi 3 novembre à 23h10 sur Arte. Documentaire américain de Tony Palmer (2010). 1h46. Vous pouvez le voir sur le replay d’Arte.

Source teleobs

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