David Friedman, nouvel ambassadeur américain, arrive en Israël

David Friedman, proche de Donald Trump, est arrivé lundi en Israël pour prendre ses fonctions d’ambassadeur des Etats-Unis, à quelques jours de la visite du président américain.david-friedman-kotel

M. Friedman, s’est rapidement rendu au mur des Lamentations dans la Vieille ville de Jérusalem. Il y a prié et a embrassé le mur, haut lieu du judaïsme. Il ne s’est pas exprimé auprès des journalistes, mais a devisé auprès du mur avec Steven Tyler, membre du groupe de rock américain Aerosmith, en ville pour un concert.

Son arrivée précède la visite, très attendue en début de semaine prochaine, du président américain en Israël et en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par l’Etat hébreu. Décrit par M. Trump comme un “ami et conseiller de longue date”, y compris pendant la campagne présidentielle, M. Friedman se retrouve aux avant-postes à un moment où le locataire de la Maison Blanche proclame sa volonté de présider à l’accord diplomatique ultime entre Israéliens et Palestiniens.

Sa prise de fonctions suscite nombre de questions sur la portée de ses prises de position passées. L’une des premières interrogations est de savoir s’il travaillera à Tel-Aviv ou à Jérusalem. Il s’est déclaré par le passé en faveur du déménagement de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem, en rupture avec la politique historique des Etats-Unis.

M. Trump est lui-même appelé à décider d’ici à juin s’il tient sa promesse de campagne de déménager l’ambassade ou si, au contraire, il perpétue la politique de ses prédécesseurs consistant à bloquer tous les six mois le transfert voté en 1995 par le Congrès.

Aussitôt après sa désignation en décembre, M. Friedman avait dit avoir hâte de remplir sa mission “dans la capitale éternelle d’Israël, Jérusalem”. Il s’est aussi signalé par des déclarations sur l’annexion par Israël de parties de la Cisjordanie occupée ou sur la colonisation, et a présidé une organisation “d’amis américains” de Bet El, colonie historique en Cisjordanie.

Lors de son audition de confirmation devant le Sénat mi-février, M. Friedman avait atténué ses propos passés. Mais il s’était aussi dit “sceptique” quant à la solution dite à deux Etats, principe de référence de la communauté internationale pour résoudre l’un des plus vieux conflits de la planète et passant par la création d’un Etat palestinien indépendant.

Après sa campagne très pro-israélienne, M. Trump, qui a rencontré nombre des dirigeants de la région depuis, a également infléchi son discours à l’épreuve du pouvoir, sans que ses intentions soient clairement identifiées.

 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pense lui que “non seulement le déménagement de l’ambassade ne nuirait pas au processus de paix”, mais “il le favoriserait en réparant un tort historique et en faisant voler en éclats l’illusion palestinienne qui veut que Jérusalem ne soit pas la capitale d’Israël”.

Source voaafrique

 

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