La production de séries en Israël par Hot, le « telco » de Patrick Drahi

Pour développer ses propres séries, SFR s’appuie sur Hot, son cousin israélien, à qui il vient notamment d’acheter « Sirènes ».sirenes_hot_telecom

S’il débute en France dans la production de séries, Patrick Drahi a déjà développé ce business en Israël avec son opérateur télécoms Hot. Dans ce pays, où il débarque en 2009, il prend le contrôle de Hot en quatre ans, avant de racheter l’opérateur Mirs et de décrocher une licence de téléphonie mobile 3G. Il y lance ensuite, en 2013, la chaîne d’information internationale i24 News.

Hot (1.600 salariés) est aujourd’hui le numéro deux dans le fixe en Israël. Il est numéro quatre dans le mobile dans un pays où la concurrence est extrêmement vive, avec pas moins de cinq opérateurs, dont l’un, Golan Telecom, est détenu à 30 % par Xavier Niel, le grand rival de Patrick Drahi en France. Mais Hot est surtout le numéro un de la télé avec 60 % de part de marché, devant l’opérateur satellite Yes. Il possède deux chaînes de télévision, Hot 3 et Hot Plus, mais en distribue plus de 190.

Ici, où la créativité des auteurs fait référence, Hot est connu pour ses séries. Celles qu’il achète (plus de 150 par an), mais surtout ses productions propres : fictions, « docu- réalité », séries pour enfants… qui rencontrent un certain succès, que Patrick Drahi rêve de réitérer en France avec SFR. Après avoir cofinancé une première production, « Les Médicis », l’opérateur s’appuie depuis peu sur son cousin Hot, à qui il vient de racheter la série « Sirènes », que SFR Play (SVoD) va diffuser à partir de la semaine prochaine. Un autre projet de coproduction, « Paris-Tel-Aviv », est à l’étude entre SFR et Hot. « Tous les mois, nous programmons une nouveauté, avec une série soit inédite, soit exclusive », explique Nora Melhli, directrice de la création originale d’Altice. En Israël, la loi impose à Hot de consacrer 8 % de son chiffre d’affaires à la production de séries, mais il a su en tirer profit et il est aujourd’hui à 9,5 % (87,7 millions d’euros). Il faut dire que cela permet aux opérateurs de fidéliser les abonnés dans un pays où les forfaits sont sans engagement.

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Source lesechos

 

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