Un lobby saoudien appelle au rapprochement avec Israël

Salman al-Ansari, lobbyiste saoudien basé aux États-Unis a appelé à un resserrement des liens économiques entre l’État d’Israël et le Royaume d’Arabie Saoudite.salman-al-ansari-saprac

C’est en début de semaine que le fondateur et président du Saudi American Public Relation Affairs Committee, basé à Washington, a exprimé ses vues pour le site The Hill, dans un article intitulé “Comment Israël peut-il contribuer à la à Vision 2030” (programme de réformes économiques en cours dans le Royaume).

Si techniquement l’Arabie Saoudite ne reconnait toujours pas l’existence d’Israël, il a assuré que “non seulement la pensée dominante indique que c’est dans l’intérêt des deux pays de former une alliance de collaboration, mais c’est aussi dans l’intérêt du Moyen-Orient et de leurs alliés.”

Et si ce rapprochement est perçu par certain comme une alliance contre la menace commune que constituerait la République Islamique d’Iran, “une fondation plus solide pour l’établissement de liens profondément enracinés entre les deux pays pourrait se manifester dans le contexte d’un partenariat économique qui leur bénéficierait mutuellement.”

En juillet dernier, une délégation saoudienne dirigée par le Général (retraité) Anwar Eshki et comprenant des personnalités des mondes économiques et universitaires s’était rendue en Israël. Aussi, la Gazette saoudienne suggérait récemment que Mahmoud Abbas avait réagi trop rapidement en refusant de se rendre à la Knesset, après l’invitation de Benjamin Netanyahou.

Salman al-Ansari constate que l’Arabie Saoudite cherche à diversifier sa politique d’exploitation des ressources naturelles, estimant que ce mouvement représentait “une opportunité en or pour Israël de participer au soutien de l’économie saoudienne”. De plus, l’expertise israélienne dans les technologies d’irrigation et la désalinisation pourrait aider le pays. Plus encore, une normalisation des relations entre les deux pays aboutirait selon lui “indiscutablement à une promotion de la sécurité et à l’affaiblissement des extrémismes dans la région”.

Sur la position des États-Unis, il estime que “l’administration actuelle, ainsi que la suivante, pourraienTt considérer l’Arabie Saoudite et Israël comme les deux nouveaux piliers de la stabilité régionale, ce qui ne signifierait pas seulement une diminution des interventions militaires, mais aussi une opportunité pour les États-Unis de favoriser un environnement conduisant à des développements sociaux, allant de pair avec la croissance économique.”

Il conclut ensuite par ces mots : “Entraver cette collaboration freinerait inévitablement l’opportunité historique qu’ont les deux pays, au-delà du succès de cette relation vitale, d’emmener le Moyen-Orient dans une toute nouvelle ère de paix et de prospérité.”

Des déclarations d’intention à mettre évidemment en perspective avec la crise pétrolière qui touche actuellement le Royaume et son rôle actif dans la guerre civile yéménite en faveur des forces loyalistes.

D’après thehill

Source israelvalley

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