Une femme juive échappe à son mari musulman qui venait de la vendre à Daech

Bahar Muhamad Gahar-Pur, âgée 35 ans, est arrivé en Israël il y a un mois, après un voyage long et ardu depuis le Kurdistan irakien. Gahar-Pur n’a pas toujours su qu’elle était juive, elle n’a appris sa véritable identité qu’il y a dix ans, alors qu’elle vivait dans la ville de Souleimaniyeh, dans le Kurdistan irakien.femme_juive_vendue_daech

«J’ai grandi dans une maison musulmane standard, » s’est confiée Gahar-Pur à Aroutz7. Elle a été mariée à un musulman à l’âge de 15 ans, elle a quatre enfants âgés de 5, 11, 15 et 16 ans.

« Au début de mon mariage les choses étaient plutôt normales mais mon mari a commencé à dévoiler ses penchants extrémistes, alors  ma vie a changé, il est devenu violent et il y a trois mois, après une longue nuit, d’horrible cris, mon mari m’a annoncé qu’il m’avait vendu pour $ 2,200 et que j’appartenais donc désormais aux combattants d’ISIS du village ».

C’est cette nuit là que Gahar-Pur a pris la décision de changer de vie. Après le départ de son mari pour le travail, elle a rapidement entasser quelques affaires dans une valise et s’est enfuit sans ses enfants. Et bien que la Turquie n’accueille pas les citoyens du Kurdistan, Gahar-Pur a réussi à passer la frontière et a rejoint un groupe de réfugiés syriens illégaux. Miraculeusement, peu de temps après son arrivée en Turquie, elle rencontre Domenz, un homme d’affaires israélien, qui lui tend la main. Domenz est né en Turquie et possède  des relations influentes au sein du gouvernement turc. Domenz loge Gahar-Pur et informe le gouvernement israélien de toute l’histoire.

Aryeh Deri, le ministre de l’Intérieur israelien  rapatrie rapidement  Gahar-Pur en Israël et demande que celle-ci lui raconte personnellement toute son histoire. Gahar-Pur  vit actuellement dans la communauté de Patish, dans le sud d’Israël avec une partie de sa famille. Le ministère de l’Intérieur vérifie actuellement en détail ses racines pour pouvoir lui délivrer une carte d’identité israélienne.

« Nous devons sauver ses vies, » a déclaré Deri. « C’est le rachat des captifs dans le sens le plus litteral et le plus absolu. » a ajouté le ministre.

Source tel-avivre

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2 Comments

  1. histoire tragique, terrifiante, qui se termine bien grâce au courage de cette femme, que la bénédiction du TRES HAUT, soit son partage pour elle et ses enfants.

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