Pourquoi l’État islamique n’est pas encore mort

Les rivalités au Moyen-Orient et l’hégémonie américaine maintiennent le groupe Etat islamique en vie. Selon Jeffrey D. Sachs, directeur de l’Institut de la Terre (Columbia University), il est possible de détruire le groupe terroriste. Pour y parvenir, les Etats-Unis et ses alliés devront faire de Daech leur ennemi numéro 1… ce qui n’est pas encore le cas.daeshLes attentats meurtriers qui ont eu lieu à Istanbul , à Dacca et à Bagdad démontrent la portée meurtrière du groupe terroriste État islamique (EI), en Europe, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et dans certaines régions d’Asie. Plus l’EI maintiendra ses bastions en Syrie et en Irak, plus son réseau terroriste va infliger ce carnage.

Pourtant l’EI n’est pas particulièrement difficile à vaincre. Le problème est qu’aucun des États impliqués en Irak et en Syrie, y compris les États-Unis et leurs alliés, n’ont jusqu’à présent traité l’EI comme leur principal ennemi. Il est temps qu’ils revoient cette façon de faire.

L’EI a une petite force de combat, que les États-Unis évaluent entre 20.000 et 25.000 en Irak et en Syrie et une autre d’à peu près 5.000 en Libye. Par rapport au nombre de militaires actifs en Syrie (125.000), en Irak (271.500), en Arabie saoudite (233 500), en Turquie (510.600), ou en Iran (523.000), l’EI est minuscule.

El-Assad, le véritable ennemi

Malgré la promesse du président des États-Unis Barack Obama en septembre 2014 de « dégrader et ultimement détruire » l’EI, les États-Unis et leurs alliés, notamment l’Arabie saoudite, la Turquie et Israël (en coulisses), ont mis l’accent au contraire sur le renversement de Bachar el-Assad en Syrie.

Selon une déclaration franche récente du Général de division israélien Herzi Halevy (qui m’a été citée par un journaliste qui a assisté au discours où Halevy l’a faite) : « Israël ne veut pas voir la situation en Syrie prendre fin avec [l’EI] vaincu, les superpuissances qui auraient quitté la région et [Israël] qui resterait avec le Hezbollah et l’Iran dotés d’une plus grande capacité. »

Israël s’oppose à l’EI, mais les plus importantes préoccupations d’Israël concernent le soutien d’Assad à l’Iran. Assad permet à l’Iran de soutenir deux ennemis paramilitaires d’Israël, le Hezbollah et le Hamas. Israël a considère donc le retrait d’Assad comme prioritaire par rapport à la défaite de l’EI.

Les Etats-Unis poursuivent leur plan hégémonique

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Source lesechos

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