BDS : arroseur arrosé, et Harvard en fait les frais

Depuis des années le BDS use de méthodes de voyous pour tenter de maintenir une pression de plus en plus violente sur l’opinion publique : manifestations, intimidations et menaces sont monnaie courante.

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CC BY-SA HonestReporting.com bds

Pendant des années, ils ont eu la voie libre, ne trouvant en face d’eux que des réponses personnelles courageuses, ou bien au contraire une étrange soumission.

Il semble qu’aujourd’hui la réponse à cette détestable organisation ait pris forme, et le réveil des autorités israéliennes sur le sujet n’y est sans doute pas étranger. Enfin cette insupportable menace est prise au sérieux, et on ne se contente plus de rappeler à un monde qui ne lit pas cette information combien tout le monde perd à boycotter Israël, voire les juifs, combien leurs méthodes sont nuisibles, et combien eux qui n’ont que ce mot d’apartheid à la bouche sont en fait profondément antisémites.

Quand le BDS conspue Noa qui prêche pour sa paroisse, enfin pour ce qu’il voudrait faire passer pour sa paroisse, paix, égalité, etc…, comment appeler ça?

Et enfin le BDS commence à essuyer de vrais échecs : ses actions sont déclarées hors la loi un peu partout.

Et puis, la réponse qui fera peut-être réfléchir ceux qui pensaient qu’ils n’avaient à craindre que cette organisation antisémite est arrivée.

En octobre 2015, le comités des étudiants en droit de Harvard (Harvard Law Student-HLS) pour la Palestine organise une conférence, et utilise pour les repas des fonds alloués par un cabinet d’avocats, Milbank Tweed. Ce cabinet s’était engagé en 2012 à verser 1 million de dollars sur 5 ans à cette faculté de droit.

Et c’est par un courrier immédiat du 25 octobre, que Yona Schiffmiller, représentant de NGO-Monitors, une organisation israélienne qui traque le boycott, interroge immédiatement Milbank Tweed, et demande si le cabinet a été associé à d’autres évènements du même acabit peut-être sans le savoir, avec ou sans son accord, lui soulignant que cette organisation se targue de son “généreux soutien”.

La réponse ne tarde pas, Milbank Tweed répond que l’accord du cabinet n’est pas requis chaque fois que des fonds sont alloués à l’une ou l’autre organisation estudiantine, et que le sponsoring ne signifie pas l’adhésion aux idées. Mais quand même, la mention est retirée de la page Facebook qui annonçait l’évènement.

Le BDS s’est rendormi sur ses 2 oreilles, mais l’affaire n’était pas close. Le cabinet Milbank Tweed demande l’assurance que cette organisation ne bénéficiera plus de ses donations, on lui répond que ce n’est pas possible (pression en face), et donc Milbank Tweed annule purement et simplement cette donation!

Sur les sites pro-palestiniens on peut lire que d’autres universités, Columbia par exemple, commencent à se faire du souci, dans la crainte de perdre un précieux financement dont bénéficient leurs étudiants.

Normal non? Quand on arrive à des sommets d’imbécillité, quand on refuse l’accès à d’éminents universitaires israéliens sous la pression du BDS, il faut bien s’attendre un jour ou l’autre à un retour de bâton.

Alors on va sans doute avoir droit à l’éternel refrain pas antisémite du tout sur la pression par l’argent, peut-être même entendra-t-on que le Mossad a menacé de faire sauter l’université, peu importe.

Ce qui compte c’est que la réponse structurée au BDS porte enfin ses fruits et toutes nos félicitations vont à NGO Monitors qui a commencé cette lutte depuis déjà longtemps.

Line Tubiana

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