L'Université de Southampton retire son autorisation, par Noga Bar Noye

La faculté de droit de l’université de Southampton devait tenir mi-avril une conférence intitulée « le droit international et l’État d’Israël: Légitimité, responsabilité et droit à l’exception ». Après le tollé provoqué dans les média au niveau international sur la Toile, l’université a retiré l’autorisation donnée pour la tenue de la conférence, invoquant la sécurité.
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Il convient de rappeler que la faculté de droit avait invité un panel de personnalités connues pour leurs publications antisémites et antisionistes. Pour beaucoup, cet évènement n’était pas une invitation ouverte et objective mais un lynchage unilatéral académique légitimant la haine contre Israël.
Les organisateurs de la conférence dont M. Oren Ben Dor ont exprimé leur profonde surprise et tristesse. Il leur a été dit que la décision avait été prise pour des raisons sanitaires et sécuritaires. En effet, un certain nombre de groupes auraient pu manifester pour ou contre la conférence, ce qui aurait pu présenter un risque pour les participants, les étudiants et le personnel. L’université affirme qu’elle n’a pas assez de ressources pour réduire les risques, alors que les organisateurs affirme que la police dispose des moyens pour gérer la manifestation et assurer la sécurité de l’évènement.
De son côté, le porte-parole de l’organisation sioniste ZFUK qui avait lancé une pétition sur la Toile, a affirmé qu’ils attendaient une telle décision et que de toute façon la conférence n’avait rien d’académique.

                                        5.000 SIGNATURES

Certaines personnes par contre, affirment que la conférence a été annulée à cause d’un lobby israélien. De ce fait, une pétition contre la décision de l’Université s’est organisée, et en moins de 24h elle a pratiquement obtenu 5000 signatures. Les sites pro-palestiniens suivent de très près l’affaire, ainsi que des journaux, tels que The Guardian, the Telegraph, le Jerusalem Post, Arutz 7 et bien d’autres, et elle a été relayée sur de nombreux réseaux sociaux. A présent, les organisateurs dénoncent une atteinte à la liberté d’expression et disent que les arguments de l’Université ne sont qu’une excuse. Ils envisagent de prendre des mesures légales pour annuler la décision. Or, une conférence qui remet en cause la légitimité d’Israël peut provoquer des remous, voire même aboutir à de la violence, comme cela est souvent le cas aux Etats-Unis.
L’université de Southampton, par prudence, a donc retiré son autorisation. Quoi qu’il en soit, invoquer la Liberté d’expression, qui s’oppose dans notre cas à l’interdiction à l’incitation à la haine raciale, n’enlève en rien au fait que le vrai débat est encore une fois relatif à la légitimité d’Israël. Que ce soit en Grande-Bretagne en France, ou aux États-Unis, les universités sous couvert de la liberté d’expression organisent des conférences antisémites et antisionistes. Les participants remettent tous en cause l’existence d’Israël, voulant qu’un État palestinien soit créé sur les cendres de l’État hébreu. Or, Israël s’apprête à commémorer les victimes de l’Holocauste et le jour de son Indépendance, il est donc impératif que le devoir de mémoire persiste, sinon la porte est ouverte à la légitimation du fondamentalisme islamique
Noga Bar Noye

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