Noa agressée à l'aéroport pour ses positions politiques

La chanteuse israélienne d’origine yéménite Noa, connue pour son engagement pour la paix avec les Palestiniens, a été menacée et insultée à l’aéroport de Tel-Aviv, incident révélateur du climat post-électoral dans le pays, dit-elle sur sa page Facebook. Avant elle, l’écrivain de gauche Yonatan Gefen a été agressé chez lui. Ces incidents ont conduit le président Reuven Rivlin à affirmer la nécessité de tourner la page de cette campagne.noa
De son vrai nom Achinoam Nini mais plus connue sous le nom de Noa, la chanteuse est rentrée il y a quelques jours de tournée en Italie et dit avoir
“eu droit à un beau comité d’accueil à l’aéroport”. “Ils ont crié: Voilà Achinoam Nini, l’israélophobe!” raconte-t-elle à la presse. Il s’agissait  apparemment du mouvement spontané de quelques personnes qui l’ont reconnue dans le hall d’arrivée.
“‘Nous allons nous occuper de toi comme nous nous sommes occupés de Gefen'”, lui ont-ils lancé, selon son récit sur Facebook.

Bienvenue dans le cauchemar

Vendredi, un inconnu est venu chez l’écrivain Yonatan Gefen, a tenté de le frapper et l’a traité de “traître” et de “gauchiste”.    L’écrivain avait écrit sur sa page Facebook après le triomphe du Premier ministre sortant e Benjamin Netanyahu aux élections parlementaires du 17 mars que cette date devrait rester comme la “Nakba” du camp de la paix.
“Bienvenue dans le cauchemar dans lequel nous nous sommes réveillés”, a affirmé Noa dans sa page Facebook.    La victoire de M. Netanyahu et de la droite a laissé la gauche sous le choc. Les sondages accordaient une solide avance à la liste de centre gauche du travailliste Isaac Herzog. Rarement une campagne israélienne a volé aussi bas, conviennent les politologues. Les derniers jours de campagne ont été marqués par la virulence de ton de M. Netanyahu.
Pour rallier les électeurs de droite et les indécis, M. Netanyahu a enterré l’idée d’un Etat palestinien s’il restait Premier ministre, il a brandi le spectre d’un vote arabe massif et a décrit M. Herzog et son alliée Tzipi Livni comme appartenant au camp de la capitulation face aux pressions internationales et palestiniennes.    Plusieurs responsables se sont alarmés des traces laissées par la campagne dans la société.
AFP

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