C’est à toi que je veux parler, Hadar!

Oui, car je sais que tu m’entends.article-goldin-0801
Nous t’avons cru capturé et avons redouté de revivre ces terribles mois d’attente et d’angoisse qui ont précédé le retour de Gilad.
Toi, tu ne reviendras pas, comme ne reviendront pas la soixantaine de nos valeureux frères morts au combat.
Alors, tu es devenu comme un symbole.
Le symbole du sacrifice.
Le sacrifice de nos sœurs et frères qui se battent pour leur terre, leur patrie et une certaine idée de la liberté, de la paix et de la démocratie.
C’est pourquoi, tant que le légitime combat d’Israël ne sera pas achevé, tu seras toujours là, comme un fil rouge, qui nous rappellera notre devoir de soutien à Israël, notre devoir de combat face au terrorisme, à l’intégrisme, au radicalisme et à l’antisémitisme.
Alors, je te parle, comme je parle à mes fils, et je te dis que je suis bouleversée par toutes ces jeunes vies anéanties par la faute d’ennemis qui ne respectent rien, pas même leur propre population, dont ils se servent comme bouclier humain.
Nous avons tant de choses en commun Hadar, et c’est ce qui fait notre force.
Le respect de la vie, l’éducation, la culture, le progrès, une certaine idée de l’humain, la foi en l’humanité et la combativité.
Ton sacrifice ne sera pas vain.
Nous te devons, comme à tes sœurs et frères, de ne rien lâcher et d’être dignes de toi.
Et tu sais quoi Hadar ?
Ta photo va rester sur mon réfrigérateur et elle ne me quittera pas.
Elle représente tout le sacrifice des tiens, les nôtres.
Pascale Davidovicz

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