La face cachée du dictateur. Par Pascale Davidovicz

Les récentes révélations de l’ex-garde du corps de Fidel Castro ne font que confirmer, s’il le fallait, que la morale des dictateurs, ce soit précisément de n’en avoir aucune !
Outre l’absence de moralité, ils partagent l’amour du pouvoir, le mensonge, la duperie, l’égocentrisme, la paranoïa, la cupidité, le recours à la violence et à l’épuration, et le mépris des populations qu’ils persécutent comme celui des populations qui les ovationnent.
Le garde du corps de Fidel Castro pendant 17 ans, Juan Reinaldo Sanchez, révèle que le révolutionnaire cubain était…capitaliste.

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Fidel Castro et son garde du corps Juan Reinaldo Sanchez 

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En dehors de sa fortune colossale, amassée en partie au détriment de l’argent public, Fidel Castro possède des dizaines de bien immobiliers, des yachts et une île paradisiaque où il organise des parties de pêche et de plongée sous-marine.
Parmi ses invités privilégiés, le Prix Nobel de littérature, le colombien Gabriel Garcia Marquez, et parmi ses amis figure son compère, le notoire hypocrite Hugo Chavez.
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Vers 1980, les deux vedettes de Fidel Castro, les Pionera I et II, accostées. Discussion préparatoire en vue d’une partie de chasse sous-marine, avec un caméraman et un éclairagiste. L’auteur, Juan Reinaldo Sánchez, a une combinaison marron.
On lui connaît neuf enfants, mais de nombreux autres illégitimes sont nés de ses multiples relations extraconjugales.
Il emploie quatre jardiniers dans ses serres dédiées à lui procurer les produits frais que son intestin fragile nécessi
Pendant ce temps-là, déplore son garde du corps, les cubains comme lui, doivent se contenter des denrées rationnées.
En plus de ses gardes du corps, Fidel Castro se déplace toujours avec deux hommes du même groupe sanguin que le sien, 0 négatif, et une arme chargée dans la Mercedes que lui a offert son bon copain Saddam Hussein.
Juan Reinaldo Sanchez confirme ce que l’on soupçonnait depuis longtemps, Fidel Castro avait un sosie.
Lorsque le Lider Maximo est hospitalisé pour ses problèmes intestinaux, c’est son sosie, Silvino Alvarez, que les cubains verront dans le cortège présidentiel sensé le déposer au bureau.
Juan Reinaldo Sanchez connaît plus que quiconque la duplicité et la férocité de la dictature cubaine, car il en a été lui-même victime.
Parce qu’en 1994, sa fille émigre avec son mari au Venezuela, que son frère fuit aux Etats-Unis, et que lui-même veut prendre sa retraite, il connaîtra les geôles cubaines pendant deux ans où il y sera torturé.
Après de nombreuses tentatives, il réussira à rejoindre les Etats-Unis.
Il vit en Floride depuis 2008.
Par Pascale Davidovicz
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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