Constructions ou négociations Kerry débute une nouvelle tournée sous tension

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a démarré mercredi à Jérusalem un nouvelle mission au Proche-Orient avec des entretiens avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour tenter de sauver des négociations israélo-palestiniennes en crise.
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Les Palestiniens ont fait part mardi soir de leur refus de poursuivre les négociations tant que la colonisation israélienne continuerait.
A la veille de la visite de M. Kerry, Israël a lancé dimanche des appels d’offre pour construire près de 2.000 logements en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée.
“La partie israélienne est déterminée à continuer la colonisation et nous ne pouvons pas poursuivre les négociations sous cette offensive sans précédent dans les colonies”, a affirmé un haut responsable palestinien sous couvert de l’anonymat
“Les négociations palestino-israéliennes ont capoté pendant la session de mardi soir”, a ajouté la même source à l’issue d’une rencontre très houleuse entre négociateurs palestiniens et israéliens à Jérusalem
En dépit de près de 20 rencontres en trois mois entre Israéliens et Palestiniens, les pourparlers de paix courent à l’échec à moins d’une intervention du médiateur américain, ont récemment averti responsables palestiniens et médias israéliens.
Les pourparlers en cours sont censés aboutir à un accord définitif au bout de neuf mois.
M. Kerry s’est malgré tout déclaré “optimiste” le week-end dernier quant au processus de paix, affirmant espérer des “progrès dans les prochains mois”.
Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Zeev Elkin, a pour sa part déclaré mercredi matin que les Palestiniens “cherchent une raison de fuir de la table des négociations”. “La construction ne doit pas empêcher la poursuite des négociations”, a ajouté M. Elkin à la radio publique.

ÉTAT DU PEUPLE JUIF

Interrogé sur les critiques américaines contre la relance de la colonisation, le vice-ministre a affirmé qu’il existait “un désaccord connu” avec Washington sur ce dossier.

“Mais les Américains n’ont par été surpris, les constructions constituent une question stratéqique pour nos frontières de sécurité et notre capitale (Jérusalem)”, a ajouté M. Elkin.

Selon lui “le problème principal ce n’est pas la construction, mais le refus des Palestiniens de reconnaître Israël comme l’Etat du peuple juif”.

AFP

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