La politique catastrophique des régimes arabo-islamistes, par Freddy Eytan

L’abomination, les ravages et les cris de désolation en provenance des populations palestiniennes installées à Gaza, et syriennes sur le plateau du Golan, comme tous ceux qui manifestent leur rage et leur colère à Téhéran, prouvent que le bilan de la politique des régimes arabo-islamistes demeure catastrophique.

Le fameux « Printemps arabe » tant espéré par les Occidentaux n’était qu’un vœu pieux éphémère qui a joué en boomerang contre les pauvres populations. Les guerres civiles ont causé un nombre incalculable de pertes humaines et un déplacement forcé de millions de réfugiés également vers l’Europe.

Chassés, humiliés, blâmés et torturés, les réfugiés, dont de nombreux chrétiens d’Orient, vivaient en paria, écartés de toute activité publique ou professionnelle, ils n’avaient d’autre choix que de survivre ou de quitter leurs foyers. Leur terre fut spoliée, leurs lieux de culte pillés et incendiés. Dans l’obligation de respecter les lois islamiques, de suivre les versets du Coran ou de porter les vêtements de tradition musulmane, ils ont fui leur pays en abandonnant leurs biens et leur patrimoine.

Rappelons qu’au début du « Printemps arabe », des experts de l’Islam et du Moyen-Orient avaient publié des analyses élogieuses sur les Frères musulmans, d’autres évoquaient avec enthousiasme la fin des dictatures et des royaumes arabes et la mise en place de nouveaux régimes égalitaires où les peuples arabes pourraient enfin se prononcer sans crainte et en toute liberté.

Certains intellectuels nostalgiques et romantiques pensaient naïvement qu’un nouveau Printemps de Prague déferlait au Moyen-Orient. Une incompréhension totale de l’évolution tribale au sein des civilisations arabes. Nous le répétons souvent, nous vivons ici dans une région bien différente de celle de l’Europe, et sur tous les plans.

Un médecin de Tsahal soignant une petite réfugiée syrienne sur le plateau du Golan (photo GPO)

Au sein de certains pays arabo-musulmans on a toujours l’impression que le temps est figé, il ne bouge pas et il ne presse jamais. Bien que chaque Etat soit différent, avec ses propres caractéristiques, les régimes demeurent en général totalitaires, népotistes, oligarchiques, corrompus et policiers. En Arabie saoudite et dans les pays du Golfe on commence enfin à comprendre que les fanatiques représentent un cancer au sein de leur nation, et seules des réformes modernes pourront les écarter du pouvoir et améliorer ainsi le niveau de vie.

Plus de sept ans après son déclenchement en Tunisie, le « Printemps arabe » n’a pas réussi jusqu’à ce jour à balayer la tyrannie, la terreur et la corruption. Il a plongé toute la région dans un tohu-bohu, dans un désordre total, et dans le chaos géopolitique. La Révolution islamique en Iran et les tentatives des Ayatollahs de l’exporter partout ailleurs ont transformé le vent frais de liberté en un tourbillon qui a fouetté, dévasté et déraciné toutes les valeurs démocratiques.

Désormais, le fanatisme et la radicalisation l’emportent sur la coexistence, la modération et les compromis. Le but des islamistes, sunnites et chiites, est de dicter les aspects obscurs d’une religion monothéiste importante et légitime, d’haïr l’héritage judéo-chrétien, et de semer la terreur. Nous devrions donc combattre ce fléau pour que toutes ces populations plongées dans l’effroi et la misère retrouvent leur dignité et le respect.

La politique des Islamistes ne peut être compatible ni avec les droits de l’Homme, ni avec les lois internationales. Pour être membre de la Société des nations il faut respecter certaines règles fondamentales et suivre l’évolution de la modernité dans tous les domaines. La doctrine occidentale selon laquelle les dictatures doivent être balayées et remplacées par des régimes démocratiques n’est pas réalisable dans un monde arabo-musulman dominé par des courants islamistes et des tribus archaïques et fanatiques.

Face à toutes ces persécutions amplifiées par la guerre civile en Syrie, le monde libre garde le mutisme et les médias internationaux soulèvent rarement le voile sur cette situation désastreuse et surtout ne dévoilent pas quotidiennement cette réalité politique. Les défenseurs des droits de l’Homme ne manifestent pas non plus et s’adaptent avec l’hypocrisie, l’adoption de deux poids deux mesures dès qu’il s’agit de l’Islam ou des Palestiniens.

Aucune reconnaissance non plus sur le fait que l’Etat juif est le seul qui ose prendre la défense des populations opprimées.

Benjamin Nétanyahou rendant visite aux réfugiés syriens soignés sur le plateau du Golan (photo GPO)

Comment ne pas admirer ce magnifique secours aux milliers de nouveaux réfugiés fuyant les massacres et les bombardements et installés dans des camps au sud désertique du plateau du Golan. Au moment où en Europe on boycotte les produits d’Israël, Tsahal fournit une aide humanitaire vitale à tous ces réfugiés, tout en maintenant une politique de non-intervention dans le conflit syrien, mais en prenant des mesures sécuritaires adéquates.

Soulignons que depuis 2013, plus de 3 500 civils blessés et plus de 1 300 enfants syriens souffrant de diverses maladies et affections ont reçu un traitement par des médecins israéliens. Des milliers de tonnes de nourriture, des centaines de milliers de litres de carburant, des tonnes de vêtements, produits hygiéniques et des centaines de tentes ont été fournies aux réfugiés arabes.

Ni l’ONU, ni la Russie présente sur le terrain, ni la France qui poursuit ses discours moralistes, et pas un seul pays arabe ne sont venus rapidement à leur secours. Ces réfugiés savent parfaitement que l’Etat juif voisin est le seul pays de la région capable d’apporter une aide nécessaire et ils lui sont très reconnaissants.

Les préjugés antisémites des Islamistes et la propagande haineuse du BDS en Europe sont plus que jamais à l’épreuve des réalités sur le terrain, et ils seront, tôt ou tard, mis en échec.

Ils prouvent que les valeurs du judaïsme et la juste cause d’Israël demeurent imbattables dans le temps et dans l’espace.

Freddy Eytan
Le CAPE de Jérusalem, jcpa-lecape.org

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2 Comments

  1. Bravo et retenons trois idées forces dans votre article:
    .la structure tribale contre laquelle Muhammad lui-même a voulu lutter et a échoué.
    .l’intolérance d’un Islam qui applique la lecture du Coran sans aucune théologie, où sont les oulémas?
    .la posture sincère du judaïsme à travers l’aide d’Israël envers les hommes, les femmes, les enfants victimes de régimes qui ne méritent aucune qualification tant sordides.
    Bien à vous.

  2. L’Islam est le fléau. Point! Et toutes les circonvolutions essayant de dire que ce sont les radicaux de tout poils ne font que déplacer le problème. L’Islam disparaitra un jour comme le communisme. Ça se fera par l’éducation. L’Islam a raté le virage du mutazilisme.

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