La société Cadillac, filiale de General Motors, a rendu publique, samedi dernier, l’annonce de sa recherche d’acteurs appartenant réellement aux mouvements d’ultra droite (Alt-Right), néo-nazis, pour une nouvelle vidéo publicitaire.
Cette nouvelle a provoqué une tempête d’indignation dans les réseaux sociaux, Twitter et Facebook, dès la propagation de l’info.
So @cadillac, you only want REAL racists in your commercial? Wtf. pic.twitter.com/hjwFkOpu1o
— Samantha Tan (@Samantha_Tan) 10 décembre 2016
Il faut savoir que ce mouvement Alt-Right, qui rassemble les néo-nazis, des blancs racistes, suprémacistes et antisémite, a gagné en vigueur aux Etats-Unis au cours de la campagne présidentielle, puis de l’élection de Trump.
Cette campagne de pub avait pour objectif de représenter absolument toutes les strates de la société, sans aucune inhibition , toutes les catégories de populations mises en scène devant être représentées par “de vraies personnes”.
Devant le tollé provoqué par cette annonce, la direction de l’entreprise Cadillac a désavoué l’initiative de l’agence de publicité responsable de monter la campagne, et assuré qu’elle n’avait pas donné son aval.
Cadillac disavows casting call for ‘neo-Nazi’ character in brand ad https://t.co/I6NxQcIqz5 via @Reuters
— Hannah K (@hannahkauthor) 11 décembre 2016
Et donc bien sûr, a son tour l’agence se défausse, et explique que c’est une stagiaire (ah, ces stagiaires…..) qui a sorti l’annonce vendredi, et cela va sans dire, sans l’accord de sa direction. (ici un twitt)
Casting Apology to Cadillac.https://t.co/JzmnK8XaIx
— The Cast Station (@thecstation) 10 décembre 2016
En attendant, il est probable que Cadillac va devoir expliquer cette grosse bêtise à sa maison mère, et ça risque d’être rock’n roll.
Line Tubiana
On tente le coup : ça passe ou ça casse…
Qu’est-ce qu’elle risque cette société ? Des blâmes virtuels, rien de plus, hélas.