Bobo la tête. Par Michèle Chabelski

Bon
Dimanche

Petite anecdote lue sur le net.

A Marseille, des élèves bloquent leur lycée et bien évidemment c’est le bazar dans les rues avoisinantes.

Passage impossible à franchir, rues fermées, le quartier est devenu un camp retranché.

Ça dérange.
Beaucoup de monde.

En particulier un club de petits commerçants locaux plus connus sous le nom de dealers.

Ce territoire vient de leur être confisqué par une bande de morveux inconscients du manque à gagner provoqué par leur petite sauterie.

En effet, leur espace d’activité privilégié pour ne pas dire unique, c’est la rue.

C’est là que se négocient les affaires, business pour le monde international, gescheft pour une certaine communauté..

Et si on vous spolie, si on s’approprie votre fonds de commerce, si on vous arrache indûment le pain de la bouche, si on invalide votre chiffre d’affaires et qu’on vous laisse exsangue pleurant votre prospérité perdue, que faites vous ?

Ben vous vous défendez.
Vous tentez de récupérer votre bien.

C’est ce que ce sont dit ces négociants lésés.

Ni une ni deux.

Conciliabule
Organisation d’une opération de défense du petit commerce
Mise en oeuvre
Mot d’ordre: pas de dommages collatéraux, pas de casse, pas d’agissements contraires à la morale qui les couvriraient d’une réputation de délinquants,ce que jamais! Au grand jamais ils ne toléreraient dans leurs rangs.

Du clean.
De l’efficace.

Ils se munissent donc de cet arsenal que n’importe quel individu un peu sensé se serait procuré dans cette conjoncture:

Un fusil de paintball.

Il s’agit d’une arme dont la munition est une balle de peinture propre à transformer l’ennemi en Hulk l’homme vert ou en Zorro l’homme à l’habit noir..

Mais si tu reçois une boule de peinture même rose dragée dans l’oeil ou sur la tempe, bobo la tête..

Donc une escouade d’avengers ni cagoulés ni casqués, sorte de milice locale investie d’une mission de salubrité publique se dirige vers le lycée occupé, et bim un élève bleu indigo, bam un lycéen jaune canari, boum un étudiant rouge incarnat, voilà un arc en ciel qui ne demande pas son reste , les lieux revêtent de pimpantes couleurs printanières, les concessionnaires retournent à leurs activités financièrement lucratives un moment interrompues et tout rentre dans l’ordre.

Ce qui prouve qu’on peut faire une omelette sans casser d’oeufs, si je puis me permettre cette audacieuse métaphore.

Ou quand la motivation donne des ailes à l’imagination..

Que cette journee de la 8 e et dernière bougie de Hanouka vous offre des retrouvailles familiales aux couleurs de l’amour et du bonheur..

Je vous embrasse

Michèle Chabelski

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