La persécution des chrétiens « proche d’un génocide » dans certaines régions dans le monde

Selon un rapport commandé par le secrétaire d’État britannique aux affaires étrangères Jeremy Hunt, la persécution des chrétiens serait dans certaines parties du monde « proche du génocide ».

Jeremy Hunt

Le rapport dirigé par l’évêque anglican de Truro (Royaume-Uni), Philip Mounstephen, sur la persécution des chrétiens dans le monde et dont une version provisoire vient d’être publiée le jeudi 2 mai 2019 révèle que « dans certaines régions, le niveau et la nature des persécutions sont sur le point de répondre à la définition internationale du génocide, adoptée par l’ONU ». Il estime qu’à l’échelle mondiale, une personne sur trois, quelle que soit sa religion est victime de persécution, si on inclut aussi les persécutions dites « économiques » (refus de logement, d’emploi), et précise que « les croyants persécutés sont chrétiens, dans une écrasante majorité des cas (80 %) ».

Une persécution qui concerne en majorité les chrétiens du Moyen-Orient

Le rapport estime que la principale conséquence des « actes génocidaires contre les chrétiens est l’exode » et que le christianisme risqué d’être « éradiqué » de certaines régions du Moyen-Orient. Il met en garde contre ce « risque de disparition », indiquant que les chrétiens de Palestine représentent moins de 1, 5 % de la population, qu’en Irak ils sont passés de 1,5 million avant 2003 à 120 000 et en Syrie de 1,7 million en 2011 à moins de 450 000 au dernier recensement. « Les preuves montrent non seulement l’étendue géographique de la persécution antichrétienne, mais aussi sa sévérité croissante », écrit l’évêque. Le rapport met aussi en lumière des discriminations en Asie du sud-est, et en Afrique subsaharienne, souvent motivées par un autoritarisme d’État. Il ajoute que « l’éradication des chrétiens et d’autres minorités par l’épée » s’est « révélée être l’objectif spécifique et déclaré de certains groupes extrémistes en Syrie, en Irak, en Égypte, au nord-est du Nigeria et aux Philippines ».

Le secrétaire d’État aux affaires étrangères du Royaume-Uni, avait passé commande de cette étude au lendemain de Noël 2018 après l’émoi suscité par les menaces de mort reçues par Asia Bibi, qui venait d’être acquittée pour blasphème au Pakistan. Le rapport intermédiaire, publié jeudi 2 mai, avait pour but d’établir l’ampleur de la persécution. Un rapport final publié au cours de l’été indiquera comment le ministère des affaires étrangères pourrait faire davantage pour alerter l’opinion publique.

Source : la-croix.com

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2 Comments

  1. Tiens donc…
    Étonnant constat qui met n évidence les conséquence mais avec beaucoup de…”courage” prend soin d occulter la cause quasi unique mais essentielle:
    Une population de musulmans racistes et conquérants.
    Pourquoi cet oubli ?
    N entend on pas de toute part et très couramment condamner sans retenue les Intégristes Juifs ou Chrétiens ?

  2. Rappelons que les gouvernements européens, par leur silence et leur politique, sont largement complices de cette situation. C’est la même lâcheté qui se produit constamment sur le sol européen (voir par exemple la volonté de ne pas trop ébruiter les centaines de viols et d’agressions racistes commis à Cologne, racistes parce que visant uniquement et délibérément des européennes).
    “Les gouvernants occidentaux sont coupables d’aveuglement face à l’islamisme.”
    Boualem Sansal
    Kamel Daoud semble partager ce constat.

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