Felix Allouche, un sionisme actif et combattant. Par Sarah Cattan

Mon grand-père, Felix Nessim Allouche, est né à Sfax, en Tunisie, en 1901, d’un père Constantinois et d’une mère Tripolitaine. De mes années d’enfance, je me souviens qu’il était doté d’une fantaisie rare. J’ignorais alors tout de son métier et son engagement politique et je trouvais naturels ses voyages fréquents pour la lointaine Europe, car ses retours étaient une fête. Je trouvais aussi tout à fait naturel de sauter sur les genoux de ses nombreux convives dont je m’aperçus bien plus tard qu’ils étaient souvent des personnalités politiques.

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Mon grand-père recevait beaucoup, chez lui, pas au restaurant. Cela se passait toujours de la même manière : il prévenait maman qu’elle devait venir préparer un repas pour le soir-même, pour 6, ou 8, ou 10 personnes, la consigne étant invariable : tu ne fais aucun chichi, je veux qu’ils voient comment on vit.

Nous partions alors tous, mes parents, mon frère mes deux sœurs et moi, chez grand-maman et grand-papa, et je me souviens de dîners gais, naturels, sans le moindre protocole, où le curé le rabbin l’imam côtoyaient des militants, des écrivains, des artistes et des reporters de tous pays.

J’étais une toute jeune enfant, les conversations des adultes n’avaient pas su m’intéresser et ce n’est que bien plus tard, en feuilletant Paris Match, que je reconnus un de ces invités sur les genoux duquel j’avais passé la soirée, le Noel Barber du Daily Mail, et que j’appris à connaître l’importance du hongrois Max Nordau, co-fondateur avec Theodor Herzl de l’ Organisation Sioniste Mondiale, en hommage et amitié duquel mon grand-père prénomma une de ses filles Nordia.

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Lorsqu’en 1995, pour le centenaire de la naissance d’Albert Cohen, l’Alliance Française de Jérusalem organisa un colloque auquel je fus invitée à participer, je me souviens encore de mon émotion : le séminaire s’ouvrit sur une lettre d’Albert Cohen à mon grand-père. Certes, c’est formidable de ne pas avoir pratiqué l’idolâtrie mais tout de même ! Ne nous avoir jamais parlé de l’activité de mon grand-père et nous avoir laissés le limiter à ce journaliste-voyageur, et surtout à ce formidable grand-papa bonbon qui avait initié tout un petit système : mon panier d’osier au bout d’une corde descendait par la terrasse, et je le remontais, plein de friandises.

Responsabilité personnelle aussi: juste à l’obtention de mon bac, après huit jours de bateau – car c’était jadis plus économique -, ce grand-père venu m’attendre à Haïfa accéda aussitôt à ma requête : aller avec tous les autres au kibboutz. Et sans passer par la case départ.

J’ai donc longtemps, très longtemps, ignoré qu’il fut ce grand journaliste réputé pour un engagement sioniste de la première heure, et que le sionisme fut la quête de sa vie.

Sur le Net, par exemple sur le site Jewishéritage, je découvre des fragments de sa vie. Et je reconstitue le puzzle en interrogeant ses enfants, mais aussi des livres qui parlèrent de lui.

Il étudie à l’Alliance Israélite et se lie en 1920 avec Nahum Schluch, venu d’Israël à Sfax, Juif renommé qui lui parle du Sionisme. Membre de l’Association Ohave TsionLes Amoureux de Sion – il fait ses premiers pas en compagnie de nombreux camarades comme Rossy Fiorentino.

Déjà à 18 ans, il crée un petit journal, Herzelia, et une Association du même nom. Il travaille parallèlement comme coursier à la Dépêche Sfaxienne : son patron remarque ce garçon qui passe son temps libre à la bibliothèque et lui confie la rubrique des chiens écrasés. Très vite mon grand-père prend la plume et devient un polémiste remarqué du journal.

En 1924 il fonde Le Réveil juif, qui sera l’organe du Mouvement Sioniste en Afrique du Nord : sortant le vendredi, Le Réveil Juif comptait quatre pages et était distribué en Tunisie, en Algérie, au Maroc et en France. Henri Maarek et Elie Louzon y occupaient la fonction de Rédacteurs en chef, les Directeurs de la rédaction étant Michel Loffreda, Jacques Taïeb et Maurice Sitbon. Mon grand-père est aussi l’un des Fondateurs de La vie Juive.

Considéré comme l’un des journalistes juifs de Tunisie les plus marquants au cours de la première moitié du siècle, il est aussi un des plus actifs militants du sionisme en Tunisie. En 1926 il participe à la fondation de l’UJJ, Union de la Jeunesse Juive, mouvement scout de Tunisie.

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Il fait la connaissance de Vladimir Jabotinsky, Sioniste Révisionniste, et, aidé de ses camarades Sfaxiens, il fonde sur sa demande le Betar en Tunisie. Le Betar, Parti Sioniste Révisionniste en Tunisie, ou Brit Trempeldor, est membre de l’UMJJ, Union Mondiale de la Jeunesse Juive. Ce parti politique juif, sioniste, nationaliste et anti-communiste fut créé à Paris en 1925 par Vladimir Jabotinsky dans l’objectif de réviser le sionisme.

Nommé en 1932 Netsiv BetarPremier Commissaire du mouvement Betar – affilié au mouvement de Jabotinsky, mon grand-père n’eut de cesse de relayer dans Le Réveil Juif cette pensée sioniste de tendance révisionniste : l’idée du Grand Israël, dans ses frontières bibliques, est au cœur de son programme depuis 1925 déjà. Très minoritaire à l’époque de Jabotinsky, cette thématique deviendra centrale dans le débat entre sionistes après la guerre des Six Jours de 1967, et ce jusqu’à nos jours.

Au milieu des années trente, mon grand-père, Félix Allouche,  transfère ses activités à Tunis. Délégué de la Fédération Sioniste au 18 ème Congrès Sioniste de Prague en 1933, il y représente la Liste Révisionniste de toute l’Afrique du Nord : Riche de 3000 adhérents, la Liste, relayée par Le Réveil Juif, est d’un apport considérable pour le Parti et pour le Sionisme.

Jabotinsky décide de quitter L’Organisation Sioniste Mondiale, du fait du refus de celle-ci de revendiquer officiellement un État juif. Felix Allouche est très proche des idées de Max Nordau.

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Dès 1939, mon Résistant de grand-père écrit, manifeste, prend la parole, mitraillette à la main, ( une photo en atteste ). Il est l’un des premiers à dénoncer l’antisémitisme et les atrocités des Nazis en Europe, dans les émissions Radio Tunis et La Demi Heure Hébraïque, créée avec André Scemama,   où il milite inlassablement, sous couvert d’évoquer fêtes et coutumes juives.

Mon grand-père sera incarcéré plus d’une fois pour ses idées : la défense de la Liberté et des Droits de l’Homme et des Juifs en particulier, partout dans le monde, écrivant notamment une Lettre Ouverte à Hitler dans Le Réveil Juif et brûlant le drapeau allemand en manifestant Avenue Jules Ferry. Il signe alors ses articles “Feal”.

Mais la parution de Réveil Juif, comme celle d’autres publications juives en Tunisie, est interrompue par les autorités du régime de Vichy en octobre 1940 et durant les 6 mois de l’occupation allemande en Tunisie, mon grand-père est emprisonné dans les Camps de Travail Obligatoire puis assigné à résidence.

Il reprend son activité dès la Libération, dirigeant de 1944 à 1946 avec M.J. Sada et Moïse La voix Juive, diffusée dans toute l’Afrique du Nord. Rédacteur en chef de Tunis Soir puis de La Presse de Tunisie, il écrit pour Combat, La Terre Retrouvée et est aussi correspondant de divers journaux en Europe et en Amérique. La Gazette d’Israël prend la relève du Réveil Juif.

En 1951, son fils Mordekhay sera le premier à rejoindre Israël avec son épouse et quelques amis. Mon grand-père a « à faire » encore en Tunisie.

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Dans La synagogue de Sfax[1], Claude Kayat raconte comment peu à peu,  les contours de l’indépendance du pays se dessinant, les Arabes devinrent de plus en plus réservés, voire hargneux, vis-à-vis des Juifs de Tunisie. Dans le nord du pays, les fellagas s’insurgent et les attentats se multiplient : je me souviens bien, petite fille encore, avoir perçu ce danger au-dessus de nos têtes et n’avoir connu la paix qu’une fois mon père rentré le soir. Et, tandis que sur les ondes de Kol Tsione Lagolah, Félix Allouche, militant sioniste de la première heure, vante les mérites de la vie de pionnier en Terre sainte, les départs des Juifs tunisiens vers la France ou vers Israël s’organisent. L’exode se prépare, inéluctable et Kayat narre comment les commerçants arabes, les cochers de fiacres maltais, les pêcheurs siciliens et les enseignants français qui, avec les Juifs, formaient un microcosme chatoyant par sa diversité, allaient laisser la place, car tel est le vent impitoyable de l’Histoire, à une Tunisie musulmane uniforme et Jean-Pierre Allali[2] évoque lui aussi ce chant du cygne, derniers soubresauts d’une Tunisie jadis bigarrée. Dans une interview à Culture-com en avril 2013, Allali rappelle les heures de gloire du sionisme en Tunisie : Des mouvements de jeunesse pionniers comme l’Hachomer Hatzaïr, le Dror, le Bétar, l’Haatsmaouth, l’UUJJ et les E.I. étaient très actifs. Des dirigeants comme Alfred Valensi, Meyer Bellity, Félix Allouche ou encore Jules Cohen-Solal, alias Loup Gris, ont porté à bout de bras la flamme sioniste en Tunisie pendant des années. Des publications sionistes, comme La Gazette d’Israël ont connu un franc succès. Je me souviens que lors de la parade de l’Indépendance, les jeunes de l’UUJJ ont eu le cran de défiler drapeau d’Israël en tête. Il se souvient que beaucoup de cadres et de militants sionistes ont, dans les années cinquante et soixante, choisi de faire leur Alyah : L’exode se prépare, inéluctable. Si les marchands de valises réalisèrent d’excellentes affaires […] l’unique boucher juif encore à Sfax ferma bientôt boutique et fit ses malles, ce qui sonna le glas de la communauté israélite de la ville. Pour subsister et pour conserver leur emploi dans un environnement hostile, certains Juifs, tel Fraïm Lévy, chauffeur de poids lourds, sont amenés à se convertir à l’islam.

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En effet, les choses allèrent petit à petit mais en s’aggravant : Au début, ce ne sont que les vociférations d’un charbonnier arabe: Attendez un peu ! On vous massacrera tous jusqu’au dernier. À commencer par les Juifs! La belle synagogue subit ensuite des dégradations : Un vitrail, puis deux, puis trois…Puis une porte… Les fientes d’oiseaux qui s’amoncellent dans le lieu de culte où l’on ne réussit plus à réunir un myniane, le quorum de dix hommes juifs adultes, nécessaire à la prière collective. Un Grand rabbin qui décède. Des propriétaires fonciers qui vendent à perte à des Arabes leurs maisons et leurs oliveraies. De vieux Juifs paisibles attaqués par des voyous au prétexte qu’ils sont sionistes : Tiens, sale Hébreu ! Voilà pour le Sinaï ! Voilà pour Jéricho ! Voilà pour le Golan ! Des gens apeurés qui se cloîtrent chez eux.

Ce climat de peur et les départs précipités pour la France, Israël ou le Canada, je m’en souviens, enfant, comme de nos meubles précipitamment jetés dans ce qu’on appelait des cadres, cadres qui partaient parfois bien avant les personnes.

Mon grand-père, qui parle couramment l’arabe, est l’ami intime de Bourguiba auprès de qui il combat pour l’indépendance de la Tunisie. L’assassinat en 1952 de son grand ami Farhat Hached, chef de file du Mouvement National auprès de Bourguiba, le touche profondément : La Main Rouge, organisation armée favorable à la présence française en Tunisie, a-t-elle commandité cet assassinat ? Toujours est-il que bientôt Bourguiba conseille à Felix Allouche de mettre de l’eau dans son vin : “Le Neo Destour veut ta peau. Pars. Je ne peux plus te couvrir. Je vais en Europe, accompagne-moi en qualité de journaliste, je m’occuperai de faire partir ta famille”.

Rescapé en 1952 d’une tentative d’assassinat par les militants nationalistes du Destour, mon grand-père quittera précipitamment Tunis, en pleine nuit, protégé dans l’avion personnel de Bourguiba. Son épouse et ses enfants le rejoignent à Rome.

C’est l’Alyah. La famille se retrouve au kibboutz Kfar Darom. Ben Gourion est au pouvoir. C’est une cassure pour cet homme de convictions obligé de travailler dans un journal travailliste. Il refuse fièrement les dommages et intérêts qu’il eût pu percevoir de l’Allemagne. Il poursuit son œuvre de journaliste comme correspondant de Paris Match et Collaborateur des quotidiens de langue française La Gazette d’Israël puis du Journal d’Israël.

Dans Actualité Juive de mars 1990, Victor Bismuth raconte: En 1956 le Rav Raccah fait son Alyah avec toute sa famille; il dispose de moyens très modestes. Il incarne le sionisme religieux dans sa grande pureté. Son Alyah s’est faite en même temps que celle de son ami le regretté Félix Allouche, grand journaliste sioniste réputé, sioniste de la première heure, et c’est ensemble que ces deux familles vont vivre côte à côte dans un petit immeuble de Bat-Yam.

Dans ce petit immeuble de Bat-Yam, j’ai passé de nombreuses vacances. Etudiante. Puis jeune mariée. Et pendant que grand-maman s’évertuait à me faire grossir à coup d’œufs battus et autres teffinas, je voyais bien ce grand-père, travailleur hyperactif, sorte de Professeur Tournesol, s’en aller, tôt le matin, en short et sandales, cartable à la main. J’ignorais qu’il allait à L’Information d’Israël. Où il écrivit longtemps. Mon journaliste de grand-père.

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J’ai interrogé hier Haïm, un de ses fils : Mon père était un fer de lance : choisir un but, aller de l’avant et arriver. Il n’était pas têtu, comme certains le pensent. Il était entreprenant, réfléchi, tout en sachant prendre des risques. Je le sais par expérience : sans son soutien moral, ses lettres et ses efforts, je ne sais pas si j’aurais réussi à arriver au Technion. Mine de rien, il était là, tout près et me suivant. Plus d’une fois il avala son orgueil et demanda une aide financière pour me permettre de faire face aux frais d’études. En fait je lui dois tout et je m’en rends compte seulement ces dernières années. Il a sacrifié énormément pour nous tous en venant en Israël : sa carrière, une vie plus facile. Sa plus grande joie a été d’être présent en 67 à la libération de Jérusalem et du Mur des Lamentations. Dans la famille on parle surtout du journaliste, de sa carrière : je crois qu’on a oublié le « père », celui qui nous permettait de rentrer sous les draps de son lit et d’y construire une tente, celui qui a ramené à la maison la première machine à glace, à granite précisément, ou encore le premier téléphone. Nous, ses enfants, pleins d’idéal sioniste, on l’a entraîné dans la réalisation du sionisme : pour nous c’était facile.

Haïm m’a précisé que les livres de mon grand-père avaient été partagés entre ses sept enfants et que ses journaux, lettres et articles sont consultables à la Bibliothèque Sioniste Nationale de Jérusalem.

Ce n’est pas faute d’avoir traîné dans le bureau de ce lecteur boulimique. Les livres étaient partout et je me souviens d’un désordre … éclatant.

Le Journaliste Jacques Benillouche m’a confié que mon grand-père lui avait appris les ficelles du métier. Le 31 mai 2013, à la suite de la chronique Israël n’est pas un pis-aller, expliquant dans une Tribune pourquoi il avait choisi de sortir de sa réserve, il saisit l’occasion de rappeler mon grand-père : J’ai été formé par un journaliste, Félix Allouche, qui a risqué sa vie en Tunisie pour cause de sionisme parce qu’il dirigeait un hebdomadaire, Le Réveil Juif. Il a sacrifié son intérêt personnel à ses idées. De retour en Israël, on lui avait proposé la Rédaction en Chef de L’Information d’Israël, financé à l’époque par le Mapai, les anciens travaillistes, à condition qu’il mette en veilleuse ses idées de droite empruntées à Jabotinsky. Il a préféré rester journaliste de base mais ne pas courber la tête pour des raisons financières. Il m’a inculqué comment rester droit face à ses convictions mais il n’a jamais cherché à me convertir, me laissant libre de mon parcours politique opposé au sien.

Enfin, mon oncle Victor m’a raconté récemment que mon grand-père tenait un agenda, sorte de journal de bord. Sur les 3 pages vierges précédant le jour de sa mort, il a écrit en rouge et souligné : VIEILLESSE. A la date de son décès, il a écrit de sa plume : FIN.

Il meurt à Tel Aviv en 1978. Sa dernière lecture en cours était un essai consacré à L’Islam : mon grand-père a passé sa vie à savoir et comprendre. Cet homme qui contribua au triomphe du Sionisme écrivit : Mon Révisionnisme est tout d’abord un Sionisme actif et combattant plus que tout autre. Il est contre tout repos et défaillance. Que ceux qui sont fatigués s’en aillent et n’influencent pas les autres. Mon peuple doit combattre et aller de l’avant, jusqu’au bout, même si pour cela il faut tomber.

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Nationaliste, Sioniste Révisionniste, Socialiste, camarade, compagnon, ami, père, grand-père, arrière grand-père, il fut, me rappelle mon frère, l’expression même de la fidélité, et ma sœur me confie ces quelques lettres patientes, détaillées et dactylographiées, postées de Bat Yam, fil invisible qui maintenait le lien avec ses petits enfants français en ces temps sans téléphone ni e-mails.

Le 24 avril 2016, son fils aîné, Mordekhay, allumera en son nom au Mémorial de Yad Vashem une des six torches qui symbolisent les six millions de Juifs exterminés par l’Allemagne nazie.

© Sarah Cattan

[1] La Synagogue de Sfax, Claude Kayat, Éditions Punctum, 2006.

[2] Il était une fois Les Tunes. Images et paroles de mémoire. Jean-Pierre Allali. Éditions Glyphe, 2013.

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6 Comments

  1. belle surprise que + votre article sur FELIX notre journaliste que nous rencontrions lors de nos visites en Israel annees . 65 et plus , il etait la pour nous debroussailer cette jungle politique israelienne ouseul des inities comme lui et son compere FIORENTINO .,A ILS TRAVAILLAIENT ALORS TOUS les deux a l information d israel .oerso il a assiste a notre alyah en 70 avec le maf . et j en garde un grand souvenir mereci julien zenouda . zenoudas@netvisions.net.il

  2. Article intéressant racontant par le menu le parcours de combattant exemplaire de Felix Allouche.
    Bravo à Felix pour son sionisme actif sans faille, et félicitations à Sarah Cattan de nous avoir présenté ce personnage hors du commun.
    C’est en effet grâce à des individus de cette trempe que le projet sioniste de Théodore Herzl a pu être réalisé, malgré tant et tant d’obstacles.

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