L’arrogance française. René Seror

Parce qu’il avait réussi à recomposer le paysage politique de la France,

installer le centre comme point d’orgue de la (sa) politique

en déstabilisant le clivage droite gauche,

Mais également secouer les institutions,

Faire bouger les bases,

Jouer les trouble-fête,

Avec pour unique objectif,

Prendre le leadership d’une Europe qui ne présente que des dirigeants en perte de vitesse,

Emmanuel Macron avait élaboré le plan idéal, parfait.

Rien ne s’est passé comme prévu

L’échec de sa candidate, Sylvie Goulard, a généré un véritable séisme.

Un score humiliant 75% de Non.

Humiliant pour elle et pour la France.

Mais surtout pour Macron, qui prend très mal cet échec.

Le résultat d’une somme de choix négatifs

Il faut reconnaître que ce score impitoyable est le résultat d’une somme de choix négatifs.

La candidate d’abord, qui traîne derrière elle de lourds handicaps, donc pas très clean.

La méthode, pas trop soft!

-Le tout arrosé d’une arrogance bleu, blanc, rouge!

Des élus profondément choqués

Vouloir imposer à Bruxelles une personne que ses tracas judiciaires empêchent d’être ministre à Paris a profondément choqué les élus de l’Europe.

Ce vote envoie au Président français le message suivant:

L’Europe n’est pas un centre de recyclage pour des personnes qui n’ont plus leur place dans leur pays.

Quand on réfléchit au temps qu’il fallut à l’Elysee pour désigner un candidat, et qu’aujourd’hui, c’est à nouveau le vide abyssal, il y a comme une inquiétude flottante.

En examinant la situation de près, et sans être prophète ni devin, on peut parier que si Michel Barnier réussit à se sortir de ce piège morbide qu’est le Brexit, il sera le futur Président de la Commission européenne.

Avec lui, la France pourrait récupérer un peu de ce prestige qu’elle a perdu avec la candidature malheureuse de Sylvie Goulard!

Mais, Pas que!

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1 Comment

  1. Pas faux, tout ça.

    MAIS Macron, cerveau affuté, tête bien pleine et bien faite, compense, c’est fréquent, son manque d’expérience et ses péchés d’orgueil par son aptitude à apprendre ; surtout de ses échecs.

    Si in fine c’est Barnier, en passe d’acquérir à l’unanimité ses lettres de noblesse européenne, ce serait tout bénéf.

    Au point où on se demanderait si Goulard n’était pas calculée d’avance….

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