La chute de la coalition Netanyahou semble écartée

Alors que tous semblaient craindre  des élections législatives anticipées, les six partis de la coalition Netanyahou qui  constituent la majorité du gouvernement sont parvenus mardi 13 mars au soir, lors d’un Comité interministériel, à un accord. Le projet de loi sur la conscription est passé le soir  même dans sa lecture préliminaire lors d’une séance plénière au Parlement israélien, mais, exceptionnellement, toutes les factions de la majorité avaient carte blanche pour voter contre….

Le ministre des Finances, Moshe Kahlon, serre la main du ministre des Affaires intérieures, Aryeh Deri, lors d’une séance plénière au Parlement israélien le 13 mars 2018. Photo de Hadas Parush / Flash90òé

Le gouvernement de coalition Netanyahou n’avait pas rencontré de crise aussi violente depuis 2015, le vote en première lecture de la loi marque la fin d’une lutte  qui a failli  entraîner la nation dans des élections anticipées. Celle-ci semble à présent écartée, le comité interministériel de législation ayant approuvé mardi en fin d’après-midi un compromis sur le projet de loi sur la conscription visant à exempter les Haredim du service militaire. En outre, la liberté de vote sur le texte a été autorisée pour chaque parti de la coalition, laissant libre choix à ceux-ci de voter contre sans remettre en cause sa solidarité gouvernementale. Par conséquent, la ministre de l’Intégration, Sofa Landver (Israël Beitenou) a  voté contre le projet de loi (ce qu’elle avait menacé de faire), sans être congédiée. Cette décision constitue une dérogation sans précédent à un accord de la coalition selon lequel les ministres qui votent contre ses décisions sont automatiquement renvoyés.

Ainsi le projet de loi est passée au Parlement israélien en première lecture par 59 voix pour et 38 contre. A noter tout de même que le texte n’est pas dans sa version définitive, qui ne sera rédigée que plus tard, en coordination avec le ministre de la Défense, Avigdor Lieberman (chef d’Israël Beitenou) opposé à la version actuelle.

En conséquence, les partis ultra-orthodoxes qui avaient menacé de ne pas voter le budget 2019 de l’État si la loi sur la conscription ne trouvait pas d’issue, devraient à leur tour approuver les trois lectures du texte à la Knesset dans un proche avenir, tandis que le projet de loi sur la nationalité sera soumis à un vote en première lecture au plus tard jeudi.

Source : tel-avivre.com

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*