Israël défend la cause des Kurdes d’Irak

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a entrepris d’intercéder auprès des grandes puissances en faveur des Kurdes d’Irak pour éviter qu’ils ne cèdent encore plus de terrain face aux avancées militaires des autorités de Bagdad, dit-on de source israélienne autorisée.

Israël se distingue au sein de la communauté internationale par son soutien à la création d’un Etat kurde, parce qu’il voit les Kurdes – dont la population est répartie sur quatre pays, Irak, Turquie, Syrie et Iran – comme une sorte de force tampon face à des adversaires communs, à savoir Damas et Téhéran.

Les forces armées irakiennes ont occupé cette semaine la région de Kirkouk, en réaction au référendum d’autodétermination organisé le 25 septembre au Kurdistan irakien et que Bagdad a jugé inconstitutionnel.

Benjamin Netanyahu, dit-on de même source, a évoqué la question kurde lors de conversations téléphoniques la semaine dernière avec la chancelière allemande, Angela Merkel, et mercredi avec le président russe, Vladimir Poutine.
Le sujet a aussi été abordé avec la France et le conseiller à la sécurité nationale Meïr Ben-Shabbat en a parlé cette semaine à Washington avec des responsables de l’administration américaine.

Dans l’immédiat, poursuit-on de même source, Israël cherche à faire en sorte que les Kurdes d’Irak aient les moyens de se défendre dans ce qui est “un endroit stratégique”.
“Ce serait bien si quelqu’un leur donnait de l’armement, et quoi que ce soit d’autre, choses que nous ne pouvons pas faire, évidemment”, dit-on.

Résumant la position officielle du gouvernement israélien, le ministre chargé des services de renseignement, Israel Katz, a déclaré vendredi sur les ondes de la station de radio de Tel Aviv 102 FM :
“La question à l’heure actuelle (…) est d’empêcher une attaque contre les Kurdes, l’extermination des Kurdes et que du tort soit causé à leur autonomie, à leur région, toutes choses que recherchent la Turquie et l’Iran et en Irak les chiites et d’autres et une partie du gouvernement irakien”.

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