Le mythe Ahed Tamimi : trois faits peu connus sur « l’icône palestinienne »

Ahed Tamimi a été largement décrite par la presse comme une jeune fille qui aurait été envoyée en prison pour une simple gifle, sans gravité et quasiment justifiée puisque donnée aux soldats d’un pays qui opprimerait le sien. La réalité est différente et les faits suivants gagnent à être connus et partagés auprès du plus grand nombre.

1. Le rêve d’Ahed Tamimi n’est pas d’obtenir un Etat palestinien aux côtés d’Israël, mais de détruire l’Etat juif pour le remplacer par un unique 100% Etat arabe.

Le monde doit reconnaître la cause palestinienne. L’occupation n’est pas seulement le vol de terres. Nous nous opposons au racisme, au sionisme, à tout le système d’occupation et pas seulement aux colonies.

Lors d’un précédent voyage à Bruxelles, où le Parlement européen lui avait ouvert ses portes là aussi à l’initiative d’alliés d’extrême gauche, la jeune mais déjà chevronnée activiste avait bien expliqué que sa lutte « contre l’occupation et la colonisation » n’était pas uniquement contre la présence de Juifs israéliens en Cisjordanie (Judée Samarie). Ca, c’est ce que les occidentaux candides croient comprendre. C’est au sionisme lui-même qu’Ahed et ses soutiens s’opposent : c’est-à-dire au droit à l’autodétermination du peuple juif.

Son père, qui travaille de concert avec elle, l’a confirmé le jour où il a déclaré qu’« Israël est une grande colonie ». En clair, pour les Tamimi, un Juif habitant à Tel Aviv ou à Eilat est un « colon ». Le but des Tamimi est de mettre les Juifs dehors, par tous les moyens y compris les plus violents. Quand les journalistes prônent la « solution à deux Etats » et font dans le même temps l’éloge d’Ahed qui, elle, milite pour que tout le territoire soit arabisé, le lecteur doit se poser la question de leur cohérence.

Ahed Tamimi au parlement européen aux côtés de Leila Khaled, ancienne terroriste palestinienne impliquée dans plusieurs détournements d’avions dans les années 1960 (Facebook)

Notons au passage que le village où habitent les Tamimi, Nabi Saleh, ne peut être décrit comme « occupé » si l’on considère que la Cisjordanie / Judée Samarie est gérée, tant qu’un autre arrangement n’est pas trouvé, selon les termes des Accords d’Oslo signés par Israël et par les Palestiniens. Nabi Saleh se trouve dans la zone B prévue par ces Accords : l’administration civile y est confiée à l’Autorité palestinienne et Israël gère la sécurité. Ce qui fait que la présence de soldats israéliens, qu’elle plaise ou non, y est parfaitement légitime.

2. La famille d’Ahed Tamimi, qui met en scène sa « lutte » contre les soldats israéliens, est composée de meurtiers.

On ne choisit pas sa famille. Mais l’esprit de « révolte » d’Ahed Tamimi est bel et bien celui de sa famille. Ses parents n’ont pas hésité à l’instrumentaliser dès son plus jeune âge. Sciemment habillée à la mode occidentale par un père impresario, tout est fait pour que la jeunesse puisse s’identifier à Ahed Tamimi qui avait déjà connu la « gloire » en 2012, alors pré-adolescente, pour une autre mise en scène dans laquelle elle levait son poing face à des soldats israéliens.

Or cette famille est violente – et pas seulement dans le langage. Des proches d’Ahed Tamimi ont du sang sur les mains. Sa tante Ahlam Tamimi est le cerveau d’un attentat commis en 2001 dans la pizzeria Sbarro de Jérusalem qui fit 15 morts, dont 7 enfants et une femme enceinte, et 130 blessés. Ahlam, dont il faut écouter le témoignage glaçant sur sa volonté de faire le plus grand nombre de morts possibles, ne s’est jamais repentie, bien au contraire. Le mari d’Ahlam est Nizar, un cousin, qui avait lui été condamné en 1993 avec un autre cousin, Saïd, pour le meurtre d’un Israélien brûlé vif, Haïm Mizrahi.

En 2012, Ahed et ses parents étaient présents au mariage de leurs cousins assassins, Ahlam et Nizar… Encore enfant, Ahed a été filmée au mariage en train de taper joyeusement dans ses mains (vidéo, passage à 1mn).

SOURCE: THETOWER.ORG

On compte par ailleurs d’innombrables preuves de la haine anti-juive des Tamimi dans leurs posts sur les réseaux sociaux.

3. Condamnée pour une simple gifle ? Faux : Ahed Tamimi prône ouvertement la violence et les journalistes le savent mais ils vous le cachent.

Passons outre le fait qu’Ahed Tamimi a donné toute une série de coups (coups de poing, coups de pied…) aux soldats et qu’elle y était encouragée par sa mère (quelle genre de mère met ainsi son enfant en danger ?) aux cris de “utrodo” (“اطرد”) – « expulse-les », « jette-les dehors ».

La condamnation d’Ahed Tamimi ne visait pas seulement cet incident, mais aussi les mots d’une extrême violence qu’elle a eus :

(…) que ce soient des attaques au couteau, des opérations de martyrs (c’est à dire des attentats-suicides à la bombe), des jets de pierres, tout le monde doit agir pour que nous puissions ainsi nous unir et permettre de faire passer notre message comme il convient, et atteindre l’objectif qui est la libération de la Palestine, si Allah le veut.

Ahed Tamimi a lancé cet appel à tuer les Juifs devant une caméra tenue par sa mère juste après l’incident (à partir de la 38e seconde dans la vidéo). L’incitation à la violence faisait partie des chefs d’inculpation de l’activiste, qui n’a pas été envoyée en prison juste pour une modeste gifle.

Les médias cachent systématiquement cette vidéo qui démolit complètement le narratif de la « non-violence ». InfoEquitable a démontré que BFMTV, comme d’autres organes de presse, le faisait en connaissance de cause.

Les médias n’ont pas non plus parlé du soutien qu’elle à affiché en août 2018 au chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui partage avec elle l’objectif de détruire Israël : « Nous le soutenons tous et sommes fiers de lui », a-t-elle dit après avoir elle-même reçu le soutien du chef terroriste (vidéo) dont le mouvement a par le passé commis des attentats jusqu’en France (7 morts et 57 blessés à la rue de Rennes à Paris en 1986…).

Conclusion

Tous ces éléments parfaitement vérifiables sont connus de tout journaliste sérieux qui travaille sur le sujet. Ils sont aussi connus du Parti communiste français et des autres supporters de « l’icône de la résistance palestinienne ». Il ne faut pas perdre de vue que lorsque Ahed parle devant un public français à la Fête de l’Huma ou que les journaux lui tressent des louanges, le message de haine des Juifs parti de Nabi Saleh résonne à des milliers de kilomètres de là, en France où des Juifs ont déjà été tués pour « venger les enfants de Palestine » (le motif donné par Mohammed Merah pour son massacre à Toulouse). C’est un message dangereux qui peut susciter d’autres vocations similaires. Il est donc important de partager les éléments énoncés dans cet article auprès du plus grand nombre pour déconstruire le mythe érigé autour d’Ahed Tamimi.

Source : infoequitable 

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

3 Comments

  1. Si j’étais entre autres James (Jacques) Wilhelm (Guillaume) Esteven (Étienne) de France, ce que je suis. Je vous ferai savoir que cette ambiance morbide entre la Palestine et Israël, va falloir y remédier, là. Honnêtement, je suis pas sûr d’un point de vue historique occidental et à l’âgisme que cette combinaison nominale ne soit pas la plus parlante pour VOUS ! Cosmique ! “A’lié’nation” ! Divination ! Désolation…

    • Y remédier, oui! Mais avec qui, en faisant quoi? Le peuple d’Israël a réoccupé son territoire. Il reste des territoires pour les arabes . Qu’ils acceptent leur défaite et construisent leur État là où ils sont ou qu’ils se fédèrent avec la Jordanie peuplée de palestiniens à 75 % . Ne soyez pas naïf , ne croyez pas à leurs lamentations qui n’en finissent pas depuis 70 ans . Le peuple d’Israël ne partira pas.

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*