Pierre Saba : Difficile de sauter le pas !

A Manama, capitale du Bahrein s’est tenue au mois de juin 2019 une réunion internationale intitulée « de la paix à la prospérité ». Outre Bahrein, y ont participé les Etats-Unis d’Amérique (USA), les Emirats arabes unis (EAU), la Jordanie, l’Egypte & les Nations unies. Les USA ont proposé cinquante milliards de dollars américains à verser aux Palestiniens en dix ans.

Les officiels palestiniens ont refusé le plan et de participer à la réunion. Ce n’est pas la première fois qu’ils refusent les projets de paix et de développement agendés.

Le conseiller principal de la Maison Blanche, Jared Kushner, prend la parole lors de la conférence sur la Palestine, à Manama (Bahreïn), le 25 juin. HANDOUT / REUTERS

Quant aux Israéliens, les officiels n’ont pas été invités. La participation d’hommes d’affaires israéliens a semblé réjouir l’ensemble des participants. Pourtant, la paix passe nécessairement, géographiquement, politiquement, militairement, économiquement aussi par l’Etat hébreu!

La seule présence de nationaux israéliens constitue aux yeux des participants l’attestation de l’amélioration des relations israélo-arabes. C’est exact et nul ne peut le contester sans contredire l’Histoire et la diplomatie.

Pour autant, deux réserves importantes modèrent cette amélioration.

La première réside en l’exemple de l’absence d’officiels israéliens à cette réunion. Elle est identique au blocage des relations diplomatiques et consulaires entre Israël et les Etats arabes qui acceptent désormais le dialogue et partagent avec l’Etat juif publiquement de nombreuses analyses. Toutes les améliorations ne valent pas la reconnaissance mutuelle. Elle semble impossible jusqu’à présent en regard des positions arabes.

La seconde réside en la puissance marchande, économique, militaire, maritime, scientifique que représente désormais l’Etat hébreu. Cette puissance est désormais incontournable dans la région. Rien ne peut se réaliser sans l’accord israélien. La retenue militaire aux agressions subies par Israël relèvent des exigences de proximité kilométrique avec les agresseurs et de la bride américaine. La présence des businessmen israéliens à Bahreïn illustre l’importance de la force israélienne.

A écouter & lire les officiels qataris, séoudiens, émiratis, etc, rien ne semble s’opposer à la reconnaissance de l’Etat hébreu.
Qu’attendent-ils donc?!

Pierre Saba

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*