De la paix à la prospérité. René Seror

Personne ne connaît vraiment le contenu du plan de paix américain pour le proche orient, de Jared Kushner.
La conférence se tient à Bahrein.
48 degrés à l’ombre.
La canicule à Paris prête à sourire.


Les palestiniens ont dit qu’ils ne viendraient pas, ce qui fait dire à Bolton, que le boycott de la conférence est une erreur.
Les israéliens n’y sont pas conviés.
Ici, en dehors d’une chaleur accablante, on est loin des passions qui agitent un conflit qui ne trouve pas d’issue, on est loin de la misère et du fanatisme dans le Hamas a plongé Gaza.
Ici, on entend le chant des anges et le thème de la conférence est
DE LA PAIX À LA PROSPÉRITÉ.
L’artisan de cette conférence est digne d’éloges, car depuis 2 ans qu’il y travaille, il flirte avec la malchance.
Chaque fois qu’il doit faire une prestation du “Deal du siècle” comme dit Trump, il se passe quelque chose, qui l’oblige à reculer la démonstration.
Les élections en Israël l’ont empêché.
La crise du golfe n’arrange rien.


Enfin, Jared peut donner sa conférence économique.
“Le Moyen-Orient a besoin d’une solution politique juste qui respecte la sécurité d’Israël et la dignité du peuple palestinien” dit-il en phrase d’ouverture.
Au temps d’Arafat les négociations changeaient souvent de capitales sans jamais aboutir.
Depuis l’élaboration du plan de paix par les américains, c’est le rendez-vous qui n’est jamais.., au rendez-vous.
De fait, le résultat est le même.
Le but avoué de cette conférence économique est de faire de Gaza, une sorte de Singapour, de créer 1 million d’emplois dans cette partie du monde, de leur offrir 50 milliards de dollars, de multiplier par 2 le PIB.
Pour les remercier, les arabes prétendus palestiniens refusent le plan, accusent les américains d’acheter la paix, et sont rejoints sur ce terrain par un de Villepin, avocat appointé par le Qatar qui parle de la dignité d’un peuple, disant qu’elle ne s’achète pas ! .
Mahmoud Abbas, grand pleurnicheur devant l’Eternel se veut digne, sic
se prétend pauvre , resic et raconte des histoires à qui veut l’entendre.
Il exige un accord politique.
2 États: tout ou rien.
Dans ce plan que personne n’a jamais lu, cette Arlésienne Orientale, ne prévoit pas 2 états, Donald Trump a suffisamment prouvé que ses priorités étaient la reconnaissance de Jérusalem et du Golan comme territoire israélien et surtout d’avoir supprimé les aides à de nombreuses ONG, dont l’UNWRA.
Sans doute que personne n’a lu le plan de Jared Kushner, mais en dehors de quelques têtes dures, qui veulent maintenir le mythe, pour des raisons d’arrangement personnel, petit à petit, le monde finira par s’accorder à dire, qu’il est temps de tourner la page.
Cette présentation économique est une chance formidable pour la région.
Elle amènera la prospérité, à la condition d’accepter la paix.
Le discours de Dominique de Villepin ce matin chez Jean-Jacques Bourdin faisait penser à un vieux boy-scout sur le retour tentant d’allumer un feu de camp alors que les éclaireurs étaient déjà partis.
Les très grandes chaleurs favorisent les mirages.
Vivement le retour vers des zones plus tempérées.

René Seror

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2 Comments

    • C’est une phrase d’Abba Eban et elle date de 50 ans ! Rien n’a changé pour le peuple palestinien dirigé dans une spirale sans fin par des politiciens , probablement les plus corrompus de la planète .Leur fonds de commerce c’est l’anéantissement d’Israël. Objectif Difficile à atteindre mais qui les laisse au pouvoir très très longtemps . Abbas n’a pas organisé d’elections Depuis 12 ans mais il reste Président !
      Joanna , vérifiez vos commentaires car nous sommes victimes d’un psychopathe qui change de pseudonyme tous les jours pour placer des commentaires agressifs . Il s’agit de Kalman Schuhr de Roanne qui ferait bien de se calmer .

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