Mosquée d'Evry : Valls vient " apaiser" il est accueilli par des critiques et des slogans

Manuel Valls a adressé vendredi soir un message d'”apaisement” aux musulmans de France lors de la rupture du jeûne du ramadan à la mosquée d’Evry-Courcouronnes, assurant qu’il n’y avait pas “deux poids deux mesures” à leur détriment, sur fond de critiques de la ligne du gouvernement sur le conflit israélo-palestinien.
mosquetevry
“En partageant ce repas de rupture du jeûne, je veux dire, avec force, que les musulmans de France, c’est la France”, a déclaré le Premier ministre, en s’adressant “à tous les musulmans de France et à la France”.
“Il y a aujourd’hui trop, beaucoup trop, de paroles, d’actes, qui visent les musulmans de France”, a déploré Manuel Valls, qui avait vivement dénoncé ces derniers jours les actes et paroles antisémites ayant émaillé des manifestations propalestiniennes.
“Il n’y a pas, comme je l’entends parfois, un + deux poids, deux mesures+” au détriment des musulmans”, a-t-il assuré.
Revenant sur les incidents des manifestations, “quand des casseurs se réclament d’une forme dévoyée de l’islam, ce sont les musulmans qui souffrent les premiers car ces actes nourrissent des amalgames insupportables”, a-t-il justifié, car “ces groupes radicalisés s’en prennent à votre foi, à la noblesse du message de l’islam, à ses valeurs d’ouverture, de tolérance”.
“Pour nous qui sommes ici, en France, une seule exigence doit nous guider, celle de l’apaisement”, a-t-il dit.
Dans l’une des plus grandes mosquées de France, le Premier ministre a partagé un repas après le coucher du soleil avec environ 200 personnes, composé en partie de fidèles musulmans mais aussi d’invités et de proches du Premier ministre, comme le député Carlos da Silva ou son ancien directeur de cabinet, Christian Gravel. L’élue UMP Valérie Pécresse était également attablée.

“C’EST DE L’OPPORTUNISME “

Peu avant l’arrivée du Premier ministre, encadrée par un important cordon d’une centaine de policiers et de gendarmes, un groupe de jeunes fidèles a exprimé ses critiques à l’égard de la position du Premier ministre et des médias, jugés trop favorables à Israël.
“Sa visite, c’est de l’opportunisme, on ne peut pas critiquer d’un côté les musulmans de France, qui défendent les Palestiniens e, a déclaré Mohammed, enseignant de 30 ans dans l’Essonne, dénonçant le “parti pris” pro-israélien de François Hollande et Manuel Valls.
Puis ce sont quelques dizaines de personnes, dont des membres du collectif radical pro-Hamas Cheikh Yassine, qui sont venus crier des slogans comme “sionistes, fascistes, c’est vous les terroristes” ou encore “Israël assassin” aux abords de la mosquée.
Avec AFP
 
 

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