Toulouse : La richesse du cinéma israélien

Dynamique, insolent, engagé et souvent très drôle, le cinéma israélien, encore méconnu sous nos latitudes, est à l’honneur à l’ABC de Toulouse jusqu’au 17 mai.une_semaine_un_jour

Des avant-premières, des rencontres, des animations… et beaucoup de films pour prendre le pouls de la cinématographie contemporaine.

Après avoir reçu Hiam Abbass, l’interprète principale de «A mon âge, je me cache encore pour fumer», le Printemps du cinéma israélien accueillera en ouverture, ce samedi 6 mai, le réalisateur Asaph Polonsky, qui présentera son film «Une semaine et un jour» (avec une séance de rattrapage mardi 9). Ce film s’ouvre sur la fin du Shiv’ah, qui représente dans la tradition juive les sept jours de deuil. La vie reprend ses droits, mais alors que Vicky retrouve les obligations quotidiennes, son mari Eyal, décide, lui, de lâcher prise… (NDLR : un film à voir)

 

Le goût de l’autodérision

Les comédies israéliennes excellent dans l’autodérision, et on a hâte de découvrir «Personal Affairs» de Maha Haj. Un film choral dans lequel les personnages vaquent à leurs petites occupations quotidiennes, de Nazareth à Ramallah : un vieux couple, un éternel célibataire bien décidé à le rester, une grand-mère qui perd la tête, une jeune fille sur le point d’accoucher au moment où son époux garagiste décroche un rôle au cinéma… Jeudi 11 mai sera présenté en avant-première «Beyond the mountains and hills» de Eran Kolirin, dont on avait beaucoup aimé «La visite de la fanfare» avec la regrettée Ronit Elkabetz. Ce film au «pitch» intriguant (un soldat démobilisé après 27 ans dans l’armée peine à s’adapter à un Israël obsédé par la réussite, le succès et l’argent) sera suivi d’un apéritif, et c’est l’ABC qui invite. Autre temps fort, la présentation de «Tempête de sable» de Elite Zexer, qui nous emmène à la frontière israélo-jordanienne. Là, Jalila, qui ne se remet pas du remariage de son ex-mari, découvre que leur fille aînée, Layla, entretient une relation avec un jeune homme de l’université où elle étudie. Un amour interdit mais ni Layla ni Jalila ne sont prêtes à faire de concessions…

Un cinéma protéiforme, vivant et passionnant, à découvrir.

Printemps du cinéma israélien, jusqu’au 17 mai au cinéma ABC (13 rue Saint-Bernard), Toulouse, Tél.05 61 21 20 46.

Source ladepeche

 

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