Film israélien : Michèle Chabelski a vu pour nous The Cakemaker

Envie de vous parler de ce Film israélien, The cakemaker. Lui est pâtissier dans un salon de thé huppé de Berlin. Il travaille pour une société israélo-allemande et effectue de nombreux séjours à Berlin.

Ils vont s’aimer sans réserve et sans retenue…

Mais Oren doit regagner Tel Aviv pour y retrouver son fils et sa femme quelques semaines.

Son retour à Berlin se fait attendre et Thomas finira par apprendre qu’un accident a coûté la vie à son bel israélien. Poussé par le désir de se rapprocher du disparu, il se rend à Tel Aviv et se fait embaucher par la femme d’Oren, Anat, qui tient un petit café, aidée de son beau frère Moti.

Le talent de Thomas enthousiasme Anat. Elle s’attache à lui et à ses petits gâteaux qui drainent une clientèle de gourmets…

Moti, fondamentaliste religieux, voit cette liaison d’un mauvais oeil, sa belle soeur amoureuse d’un non-Juif!!!

Il fera peser d’insupportables pressions sur Anat, qui finit par douter,  et découvre la cruelle vérité..

Ce film déroule en miroir l’amour insolite de Thomas et d’Anat au milieu des tartes et des sablés, un amour irréconciliable avec le dogmatisme intransigeant de Moti le religieux, incapable d’accepter cette liaison qui s’oppose à toutes ses certitudes.

L’épilogue laisse ouverte une porte derrière laquelle chacun pourra imaginer un dénouement propre à satisfaire sa croyance religieuse ou son romantisme le plus échevelé…

Subtil et délicat, comme une crème légèrement sucrée et vanillée… Une ode à la gastronomie et à l’amour qui sont les socles d’une sensualité gourmande… A consommer sans modération… 

Réalisateur :Ofir Raul Graizer
Tim Kalkhof; Tomas
Sarah Adler: Anat
Zohar Strauss: Moti
Musique: Dominique Charpentier
1ere sortie: 2018

Michèle Chabelski

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2 Comments

  1. Semblant plutôt Lourd, et indigeste. Thématique traitée tellement de fois que ça en devient un lieu commun. Toujours le même sujet de la formidable transgression et du méchant fondamentalisme religieux. Plutôt un enieme message politique d’israéliens qui ont adopté un certain mode de vie et qui ne l’assument pas. Que chacun fasse ce qu il veut sans par force vouloir imposer ses vues aux autres.

  2. Je ne suis pas d’accord avec le commentaire de Caroline : le thème est traité avec beaucoup de délicatesse et n’entend pas imposer un mode de vie quelconque, simplement une réflexion sur la complexité et la diversité des sentiments et de l’amour qui surgissent parfois inopinément, sans qu’on les aient vu arriver. Le sel de la vie.

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