Que nous réserve 2026 sur le plan international ? Dans un entretien « bilan et perspectives », le géo-politologue Guy Millière analyse les grands conflits en cours.
Sur le Proche-Orient, il soutient que l’alliance stratégique entre Israël et les Etats-Unis est solide malgré quelques points de divergence : Trump a donné son feu vert à Netanyahou pour intervenir au cas où le Hamas ne serait pas désarmé et où l’Iran poursuivrait le déploiement de nouveaux missiles balistiques.
Il s’inquiète toutefois sur le plus long terme en constatant la montée de l’antisémitisme et de l’antisionisme aux Etats-Unis, en particulier au sein du parti de démocrate.
Concernant la guerre Russie/Ukraine, il estime que Donald Trump s’efforce de sauver ce qui peut encore l’être face à la progression russe qui augmente de semaine en semaine.
Il accuse, par ailleurs, certains responsables européens d’empêcher la mise en œuvre du plan de paix américain.
Une attitude révélatrice, selon lui, d’une faiblesse de l’Europe d’où pourrait résulter un « effacement civilisationnel ».
Tribune juive est heureuse et fière de relayer les entretiens de Mosaïque

« La chaîne “Mosaïque” a été récemment lancée dans le but d’analyser en profondeur les enjeux des événements en cours. En tant que co-fondateur avec le journaliste français Antoine Mercier, qui a travaillé longtemps pour la radio française “France Culture” et contribue aujourd’hui à plusieurs sites (“Akadem”, “Manitou l’Hébreu” et “Torah Box”, entre autres), nous réalisons des entretiens d’environ une demi-heure avec diverses personnalités françaises et israéliennes.
Notre intention n’est pas de commenter l’actualité à chaud, mais plutôt de prendre le recul nécessaire sur le flux des nouvelles quotidiennes afin de donner toute sa dimension à la période qui s’est ouverte le 7 octobre et qui se poursuit aujourd’hui avec la riposte israélienne« .

« En quatre ans Poutine a réussi a occuper 20% de la surface de l’Ukraine »
Avant 2022, la Russie contrôlait environ 81 000 km², ce qui représente environ 13,4% du territoire ukrainien.
En réalité, sur les 4 années de guerre, Poutine a réussi à occuper moins de 3% du territoire ukrainien en plus de ce qu’il avait déjà pris avant 2022.
« Ça n’est pas une très grande victoire pour Poutine »
Ça n’est pas une victoire du tout !!!
C’est une défaite qui persiste, par une guerre d’épuisement.
C’est l’Ukraine qui est victorieuse, n’étant pas tombée ! C’est héroïque.