Toujours cette lâche complaisance, qui interdit de nommer le mal. Par Guy Konopnicki

13 novembre… Je cherche en vain un mot dans le dossier que le site de la Mairie de Paris consacre au dixième anniversaire de la tuerie de masse.

Je lis bien qu’il y a eu ce jour-là une série d’attentats terroristes. Mais quel terrorisme ? Je ne trouve pas le mot islamisme.

Étrange. Une sociologue nous parle de l’histoire des commémorations. Mais pas de celle du terrorisme islamiste, commandité par des Français partis en Syrie, où ils se sont distingués par leur cruauté, dans les massacres, les viols, sans oublier le traitement des femmes réduites en esclavages…

Rien sur cette guerre importée en France, sur les raisons de l’assassinat de plusieurs centaines de Français, de janvier à novembre 2015. Rien, non plus sur le lien entre les attentats de janvier, à Charlie, à Montrouge et à la Porte de Vincennes et ceux du 13 novembre, à Saint-Denis, aux terrasses des cafés et au Bataclan.

Comme si l’on craignait de froisser les musulmans en désignant les terroristes qui se réclament de l’islam !

C’est une vision raciste des musulmans, eux-mêmes victimes du terrorisme.

Au passage, la moindre des choses pour une mairie de gauche serait de rendre hommage à la détermination du président François Hollande et à celle du gouvernement dirigé par Manuel Valls, qui a conduit la riposte armée au terrorisme.

Il faut aussi dire clairement que le 13 novembre au Bataclan et dans les jours qui ont suivi, à Saint-Denis, des policiers ont risqué leurs vies pour arrêter les terroristes. Ils ont servi la République et protégé les citoyens.

On ne combat pas le terrorisme islamiste avec des fleurs et des nounours. Moins encore avec cette lâche complaisance, qui interdit de nommer le mal.

© Guy Konopnicki

Né après, du côté de La Place de la Nation, sur la Ligne 9 du métro parisien, sensible Au Nouveau chic ouvrier, ce qui n’interdit pas l’Eloge de la fourrure et moins encore celui de La France du Tiercé, Guy Konopnicki redoute Le silence de la ville, s’inquiète de La gauche en folie, assume La faute des Juifs et avoue avoir un peu évolué depuis Le jour où De Gaulle est parti… Ces titres et quelques autres le définissent, romancier et journaliste, Konop dans la Série Noire et Chroniqueur à Marianne.

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1 Comment

  1. Je suis né rue Beaubourg , et j ai toujours vecu sur la ligne 11 , la plus moderne du metro parisien.
    Cher Guy , sachez que c est aussi la ligne de metro ( comme la 9) qui mene au retour a Sion .
    Votre peuple vous attend ici, chez vous .☕️🇮🇱

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