
VIDÉO – Boualem Sansal libéré : "C'est un immense soulagement" https://t.co/joikzsL334 via @RMCinfo
— cattan (@sarahcattan_) November 14, 2025
La réaction de Pascal Bruckner: Macron m’a demandé de ne pas monter au créneau
Chaque jour
— Clément Weill-Raynal (@CWeillRaynal) November 13, 2025
Un peu plus
La parole de Macron
Se dévalue https://t.co/jiQLqApNaS
Invité de l’émission «Points de Vue», l’écrivain Pascal Bruckner est revenu sur la grâce accordée à Boualem Sansal par le président Tebboune ce mercredi 12 novembre. Il n’a pas hésité à pointer du doigt la retenue du gouvernement français tout le long du bras de fer avec le pouvoir algérien: Macron m’a demandé de ne pas monter au créneau pendant un dîner organisé fin septembre à l’Élysée. Il y a 30 témoins qui pourront le dire», confie le fervent soutien de Boualem Sansal, Pascal Bruckner, sur le plateau du Figaro TV, confirmant une information révélée par Le Figaro . Presque un an jour pour jour après son arrestation, le 16 novembre 2024, l’écrivain franco-algérien a été gracié par le président algérien Abdelmadjid Tebboune. Une libération permise par l’intervention du président allemand, Frank-Walter Steinmeier, en début de semaine.
En tout cas, ce n’est pas l’attitude du chef de l’État français qui a pesé dans la balance selon Pascal Bruckner : «Macron a été très accommodant avec le pouvoir algérien. Le 4 novembre il a recommandé encore une fois, au Goncourt cette fois-ci, de ne pas trop agiter la sonnette Boualem Sansal». Évidemment, «il ne fallait pas entrer en disgrâce auprès du président Tebboune qui doit être un homme extrêmement irritable, puisque même le pouvoir français le ménage», ironise l’écrivain.
Un point de vue partagé par l’ancien ambassadeur en Algérie, Xavier Driencourt, également interrogé sur Le Figaro TV, qui, lui, réagissait aux propos de Laurent Nunez sur la «méthode brutale» : «Je suis d’accord avec lui. La fermeté ne fonctionne pas, mais j’ajoute qu’elle ne marche pas parce qu’on ne l’a pas essayée. Bruno Retailleau avait été empêché d’agir par le Quai d’Orsay et l’Élysée», rappelle-t-il.
Par ailleurs, Pascal Bruckner se dit «choqué» qu’Emmanuel Macron remercie celui qu’il appelle «le kidnappeur». «Qu’il remercie Steinmeier, c’est normal, mais remercier celui qui a pris Boualem Sansal en otage, c’est incompréhensible. J’y vois, pour ma part, un effet du syndrome de Stockholm», juge l’écrivain.

Poster un Commentaire