

Pour une fois que je publie un article de gauche, profitez-en parce que cela ne se reproduira pas de sitôt.
L’article est intéressant néanmoins, même si toute la Gauche, par ce qu’elle a soutenu depuis quarante ans, a participé à produire l’ennemi de l’intérieur qu’elle a promu et nourri.
Ce que cet article nous démontre en filigrane (il a été rédigé avant l’élection du nazislamique Mamdani), c’est l’intelligence stratégique des Frères musulmans et autres islamistes sucrés (Mamdani, étant chiite, ne peut être stricto sensu frériste).
Ils sont ceux qui ont le mieux analysé le nihilisme des gauchistes occidentaux des grands centres urbains, les évolutions démographiques de ces derniers (ce sont ceux qui accueillent le plus d’immigrants et de minorités du tiers-monde, islamique notamment), ainsi que l’abrutissement de la génération TikTok (les 18-34 ans) qui croit faire de l’analyse politique en regardant des vidéos de 45 secondes d’un candidat qui danse avec diverses communautés.
Il y a ici une grande cohérence systémique, contrairement aux apparences : le public privilégié (voir la seconde capture d’écran qui analyse la répartition sociologique des votants pour les deux principaux candidats à la Mairie de New York) fait son signalement de vertu diversitaire et son action charitable en votant pour le candidat issu d’une minorité ethno-confessionnelle mais qui appartient à son milieu social (Mamdani vient d’un milieu ultra-privilégié, père professeur à Columbia, mère importante réalisatrice hindoue indo-américaine) ; la minorité ethno-confessionnelle vote de manière ultra-identitaire (un peu comme une communauté allemande qui voterait pour un néonazi) ; et les jeunes votent parce qu’ils l’ont vu danser dans un club gay (sic) en faisant un discours pro-queer et trans.
Qu’il se fasse photographier bras dessus, bras dessous, avec une grande amie de sa famille, Rebecca Kadaga, vice-Première ministre de l’Ouganda ayant prôné la peine capitale pour les homosexuels, n’a donc aucune importance, précisément parce que le discours pro-trans est un discours homophobe, et misogyne accessoirement.
Là encore, cohérence parfaite : les clercs chiites ont statué que la transidentité ne pouvait être condamnée en islam puisque cela n’est pas mentionné dans le Coran, contrairement à l’homosexualité condamnée, elle. De ce fait, les pauvres homos iraniens ont souvent le choix entre être pendus ou faire une transition non voulue.
Il faut revenir à Baudrillard et à son concept du « simulacre » : la société contemporaine ne se contente plus de représenter la réalité ; elle produit des signes (images, médias, marques, discours) qui remplacent et finissent par faire la réalité. Le « simulacre » n’est pas une simple copie falsifiée ; c’est un signe qui n’a plus de référent réel, ou dont la relation au réel est inversée : le signe précède et détermine le réel plutôt que de le traduire.
Parce qu’il y a une propension naturelle au dit simulacre dans le monde islamique (comme dans tout monde totalitaire), les islamistes sucrés sont les plus à même de manipuler le plus aisément en Occident contemporain.
Propension qui est aussi typique de la pensée de gauche qui accorde plus d’importance au discours qu’à l’empirisme, trait partagé par toute position religieuse sur le monde. Or, qu’est-ce que la Gauche, si ce n’est un fanatisme religieux sécularisé…
L’élection de Mamdani, c’est l’idiocratie chimiquement pure. Et l’idiocratie se fait toujours avec le sourire du niais, dans la joie et l’espoir. C’est une caractéristique universelle de l’idiot.
Mais derrière cela, il y a aussi le nihilisme propre à l’Occident contemporain que les nazislamistes assumés comme Mamdani savent utiliser à leurs fins. Aux États-Unis ce nihilisme est moins fort que dans le reste de l’Occident, Canada en tête, mais il est présent dans les cercles de gauche et les grandes métropoles démocrates. Or, New York est la ville caractéristique même desdites métropoles, comme Londres, qui a aussi élu un nazislamiste à sa tête (avec le succès que l’on sait : c’est la ville au monde qui perd le plus de millionnaires chaque année, qui partent les uns après les autres).
C’est cette pulsion de mort qui consiste à élire à New York, alors que se fêtera l’an prochain le 25e anniversaire du 11 Septembre, un antisémite avoué, glorificateur du HamaSS, et proche « de l’imam Siraj Wahhaj, cité comme coconspirateur non inculpé de l’attentat du World Trade Center de 1993 », mais aussi un socialiste, idéologie populiste pour les demeurés qui se laissent berner par les sirènes des lendemains qui chantent, comme les religions. Les islamistes tiennent d’ailleurs toujours un discours social, c’est ce qui fait leur force dans le monde islamique où règne la misère.
C’est pour cette raison que je suis en faveur de la suppression du droit de vote dans les villes de plus d’un million d’habitants, qui devraient être gérées directement par les États, comme Paris l’était par un préfet jusque dans les années 70.
À l’ère de l’idiocratie, la démocratie est son carburant.
Chose rassurante, cela va radicaliser un peu plus le reste des États-Unis contre les grandes métropoles décadentes et va certainement booster les Républicains.
La radicalité de la Gauche est le meilleur moyen pour permettre aux Républicains de rester au pouvoir le plus longtemps possible, pour le meilleur donc. 😎
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« 𝐿𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑖 𝑓𝑎̂𝑐ℎ𝑒
𝐙𝐨𝐡𝐫𝐚𝐧 𝐌𝐚𝐦𝐝𝐚𝐧𝐢, 𝐁𝐢𝐠 𝐏𝐚𝐬𝐭𝐞̀𝐪𝐮𝐞
Ton messianique, barbe taillée, esthétique de startupeur… À 34 ans, tout semble sourire à l’étoile montante du Parti démocrate, possible futur maire de New York. Lui aussi sourit beaucoup, en toute occasion, pour déjouer les soupçons d’être communiste ou islamo-gauchiste. Des accusations lancées par son concurrent, Andrew Cuomo, lui aussi du Parti démocrate et ancien gouverneur de l’État de New York. Un homme qui a géré sa ville et la crise du Covid d’une main de maître, avant d’être foudroyé par des accusations de harcèlement sexuel. L’ancien monde contre la jeune garde ? Pas si simple. Zohran Mamdani incarne le prototype chimiquement pur de la gauche woke et pastèque. Jusqu’à la caricature.
Son parcours ? Celui d’un « racisé » ultra-privilégié qui rêve de devenir le premier maire musulman de New York. Son logiciel ? Un antisionisme pur et dur reçu en héritage. Fils du théoricien post-colonial Mahmood Mamdani et de la réalisatrice Mira Nair, il a grandi dans un foyer où Israël incarne le mal absolu. Son père, professeur à Columbia, théorise depuis trente ans la « rationalité politique » des attentats suicides. Il siège au Tribunal populaire pour Gaza : un dispositif monté par Richard Falk, ancien rapporteur de l’ONU, préfigurant la ligne de Francesca Albanese. Sa mère, Lion d’or à Venise, milite pour le boycott de l’actrice israélienne Gal Gadot au nom du féminisme décolonial – tout en étant financée par le Doha Film Institute… vitrine du Qatar. Sa femme, Rama Duwaji, illustratrice syro-américaine très Brooklyn style, publie des posts Instagram glorifiant la « résistance armée » et relaie des visuels pastel comparant Israël aux nazis. Son équipe ? Une stagiaire de sa campagne a été filmée en train d’arracher les photos des otages israéliens. Une autre s’est illustrée en traitant un policier musulman de « traître » lors d’un rassemblement pro-Hamas. Ses donateurs ? Le Council on American-Islamic Relations (Cair), proche des Frères musulmans, aurait versé plus de 100 000 dollars à sa campagne. Tout l’écosystème frériste américain semble miser sur ce candidat, cheval de Troie pour radicaliser la gauche américaine. Et lui ?
𝐂𝐀𝐍𝐃𝐈𝐃𝐀𝐓 𝐈𝐍𝐓𝐈𝐅𝐀𝐃𝐀
Incapable de condamner le slogan « Globalisons l’intifada », Mamdani se montre tout aussi évasif sur le désarmement du Hamas. Lors du dernier débat électoral, fin octobre, il botte en touche en chargeant Israël : « Le problème, ce sont les racines : le blocus, l’occupation, l’apartheid. » Il soutient BDS (une organisation infiltrée par les Frères musulmans prônant le boycott des produits israéliens), lève des fonds pour l’Unrwa (l’agence onusienne accusée de collusion avec le Hamas)… Et quand Cuomo – à qui il reproche de ne pas connaître les mosquées de la ville – le soupçonne d’avoir applaudi le 11-Septembre, il répond à côté, en s’adressant « aux musulmans de cette ville », ayant une pensée émue « en mémoire de [sa] tante… qui a arrêté de prendre le métro après le 11-Septembre parce qu’elle ne se sentait pas en sécurité à cause de son hijab ».
C’est sa vision du monde. Né en Ouganda, arrivé à New York à 7 ans, Mamdani a étudié les sciences africaines à Bowdoin College. Une université du Maine à plus de 90 000 dollars l’année. C’est là qu’il a forgé ses premières armes et fondé une antenne de Students for Justice in Palestine, le mouvement frériste qui organise l’intifada des campus. On n’y devient pas chef de section sans une sacrée dose de radicalité… Moins d’une semaine après les massacres du 7-Octobre, alors qu’il songe déjà à se présenter, Mamdani participe à un rassemblement propalestinien à Brooklyn. Son parti, les Democratic Socialists of America, est encore plus clair : « Nous soutenons le droit des Palestiniens à résister à l’occupation pour obtenir justice et dignité. » Par tous les moyens ? Tout récemment, Mamdani a posé, l’air réjoui, aux côtés de l’imam Siraj Wahhaj, cité comme coconspirateur non inculpé de l’attentat du World Trade Center de 1993. « Je t’aime plus que tu ne peux l’imaginer», lui a lancé l’imam. À une autre époque, cette photo aurait mis fin à sa carrière. Aujourd’hui, elle passe crème. Aux voix critiques, Mamdani rétorque simplement : « Islamophobie ». Et ça marche. Tout glisse. Même lorsque son rival Cuomo exhume une photo où celui qui se proclame candidat des trans et des queer pose aux côtés de son père et de Rebecca Kadaga, vice-Première ministre de l’Ouganda ayant prôné la peine capitale pour les homosexuels. Mamdani a prétendu ne pas savoir qui elle était, avant qu’on apprenne que Kadaga est une vieille amie de la famille… Là aussi, c’est passé crème. Il faut dire que la jeune pousse s’y connaît en camouflage.
𝐆𝐄́𝐍𝐄́𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐈𝐊𝐓𝐎𝐊
Avant la politique, Mamdani se rêvait rappeur. Des clips burlesques, où il joue la comédie, refont surface. Ainsi que des vidéos où il donne des interviews en changeant son accent selon le public : sud-africain, rasta, ougandais, new-yorkais. De l’appropriation culturelle ? Pas pour lui.
Sous le nom de Mr. Cardamom, le rappeur Mamdani a aussi enregistré un morceau, Salaam, dédié aux Holy Land Five : cinq membres d’une ONG condamnée pour financement du Hamas. Son refrain ? « My love to the Holy Land Five ». Interpellé, il plaide la «charité musulmane». Étrange charité : la Holy Land Foundation a été reconnue coupable d’avoir financé le meurtre d’un adolescent new-yorkais à Jérusalem.
Pour le reste, son programme pour la mairie respire la gauche marxiste : logements publics massifs, gratuité des transports, taxe sur les grandes fortunes, sanctuarisation de la ville pour les migrants et réforme de la police. Il a même parlé de geler les crédits d’une police « raciste », avant de reculer sous la pression. La génération TikTok l’adore, les jeunes de gauche en font un héraut moral. Un quart des électeurs juifs progressistes envisagent même de voter pour lui. Les autres s’inquiètent. Donné à plus de 43 % dans les sondages, il devance largement Andrew Cuomo (28,9 %) et le républicain Curtis Sliwa (19,4 %). Les républicains pourraient retirer leur candidat pour lui barrer la route, mais l’aubaine est trop belle. Trump, qui l’appelle « le communiste fou », en salive d’avance. Rien ne sert mieux sa cause que cette caricature de gauche radicale.
FRANC-TIREUR, 29 octobre 2025. Simone Rodan & Michaël Prazan
© Sébastien de Crèvecoeur
Sébastien de Crèvecoeur est ancien professeur de philosophie, aujourd’hui engagé dans le débat public

autant l’article « pré-élection » est clair et se suffit.. autant le préambule de S de C est illisible et imbuvable tellement il est confus. (pourtant j’ai une maîtrise en Droit). Dommage !
il n’en demeure pas moins que l’Occident se laisse phagocyter par l’islam. Les enseignants, les juges, les hommes politiques… Boumediene disait en 1978, »nous vaincrons par le ventre de nos femmes » et par le laxisme, voire la lâcheté, soit disant démocratique.
hélas encore, me voici islamo-gaucho, mieux encore nazislam…?!
je me croyais enfant caché terrorisé, famille déportée au tiers…
difficile de ne pas avoir honte d’être juif dans votre revue
je persiste et signe et j’appelle mes contacts à NY, dont la veuve de Paul Auster, autre gaucho crétin bien connu
Seb vous nous fatiguez comme Enthoven blablabla…diarrhée verbale les faits Seb les faits ISLAMOPHOBIE +Racisme+ extrême droite = Facho fanatique
Avoir à la tête d’une métropole comme New York un personnage comme ce Mamdani, islamiste, antisémite et quasi-communiste, est une calamité et le signe d’une déliquescence certaine de la société américaine. Pauvre New York que j’aimais tant. Que des médias en France, Le Figaro par exemple, qu’on n’imagine pas en complicité avec les sites et journaux du genre Mediapart, puissent se réjouir de ce résultat est un non-sens.
Horrifiée je me demande où nous allons ,bientôt il faudra se convertir à l’Islam pour se sentir en securite
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