


Elles ne posent pas, elles avancent.
Elles ne réclament rien, elles incarnent tout ce qu’on croyait disparu : la liberté, la nuance, le courage tranquille.
Éloïse Maillot Nespo et Lara Fatimi ne se ressemblent pas — et c’est heureux : la copie conforme, c’est bon pour les imprimantes, pas pour les âmes libres.
L’une est feu clair, l’autre braise profonde.
Mais elles partagent la même obstination : rester droites dans un monde où l’indignation tient souvent lieu de pensée.
Elles partagent une amitié de guerrières dans des combats de fond.
Pas une posture d’apparat, mais une fidélité à leurs valeurs communes.
Elles se contredisent, se complètent, s’écoutent, et se respectent — ce verbe devenu rare.
L’une éclaire, l’autre bâtit ; les deux refusent la lâcheté polie des temps modernes.
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Éloïse Maillot Nespo
L’esprit clair et le sourire éclatant
Fille d’un Journaliste reporter de guerre et d’une journaliste également reporter, écrivain, Éloïse a grandi dans la rigueur des idées et la douceur des mots.
Journaliste, auteure, professeur dans une association, elle manie la langue comme un scalpel et l’humour comme un bouclier.
Elle déteste les dogmes, surtout ceux qui se déguisent en vertu.
Face au Hamas, elle ne cherche pas les « circonstances ». Elle parle de barbarie, d’antisémitisme recyclé en compassion, d’un Occident devenu aveugle et complice par compromission des mensonges de ce groupe terroriste et aussi par peur d’avoir tort.
Elle écrit, sans trembler, que la haine des Juifs reste le fil rouge des totalitarismes — hier comme aujourd’hui.
C’est une combattante : « se renier c’est ne pas combattre et ne pas combattre c’est se renier » dit elle .
Et pourtant, elle sourit.
Ce sourire éclatant, presque insolent, dit tout : la joie de la lucidité, l’élégance du refus, et cette foi tranquille dans l’intelligence humaine — même quand elle déçoit.
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Lara Fatimi
Le feu calme et le même sourire éclatant
Lara est née d’un père franco-marocain, musulman non pratiquant, et d’une mère française, catholique non pratiquante. Deux cultures, deux héritages mais une seule colonne vertébrale : la liberté.
Avocate engagée, attachée à ses racines chrétiennes mais laïque par conviction, elle refuse les dogmes qui enferment, les certitudes qui divisent, l’instrumentalisation de la foi.
Elle se dresse contre le chantage victimaire, dénonce l’islamisme et ceux qui, par lâcheté ou par peur d’être taxés d’islamophobie, se taisent face à l’oppression des femmes ou à la haine des Juifs.
Elle parle sans colère, avec ce calme qui vient des certitudes intérieures.
Chez elle, la fermeté ne se confond jamais avec la dureté.
Son feu est tranquille, et son sourire éclatant — ce sourire lumineux, inaltérable, qui dit qu’on peut croire sans obéir, aimer sans se soumettre, combattre sans se renier.
***
Deux femmes debout
Éloïse et Lara ne se contentent pas d’opinions : elles ont une conscience.
Elles savent que la tolérance cesse là où la haine s’organise.
Elles défendent Israël sans excuse, la liberté sans majuscule, et la vérité sans filtres.
Leur combat est une respiration dans un temps saturé d’intolérances à sens unique.
Elles rient souvent — de tout, surtout du sérieux des autres.
Et dans ce rire, il y a une leçon : on peut être grave sans être plombant, lucide sans être triste.
Alors oui, pourquoi ne parle-t-on de panache que pour les hommes ?
Ces deux femmes admirables en ont tellement qu’elles pourraient en redistribuer à ceux qui en sont dépourvus —
et, avec ce sourire éclatant, leur donner en prime une petite leçon d’humanité.
© Paul Germon
*Expression de Fanny Germon

Peut on avoir des precisions sur le travail de ces personnes ?
Moi, ce que je lis de ces femmes là ,me fait du bien, ça me change des metoo.Helene.