
Il y a quelques semaines, j’ai publié un article sur les violences sexuelles perpétrées par le Hamas le 7 octobre. Il a généré environ 4 millions de vues et des dizaines de milliers de mentions « J’aime ». Voyant ce qui se passerait si je le republiais, je l’ai fait il y a quelques jours, ce qui m’a valu 4 millions de vues et 30 000 mentions « J’aime » supplémentaires.
C’est génial, non ? Enfin, pas vraiment. Les commentaires sur ces deux publications ont été écœurants. Je m’attendais à des réactions offensantes, mais le nombre de personnes affirmant que ces crimes n’avaient pas eu lieu dépasse tout ce que j’avais imaginé. « Les Israéliens sont des menteurs », « Mia Schem a été violée par un Juif », « Vous êtes youpin », « Aucune Israélienne n’a déclaré avoir été violée le 7 octobre », « Nous savons que vous mentez » et « Seules les FDI violent » étaient quelques-uns des commentaires. Et la liste était longue…
L’enquête du New York Times
Des terroristes palestiniens ont déclaré devant les caméras avoir violé des femmes le 7 octobre, notamment Jamal Hassin Ahmad Radi et son fils Abdallah Radi, un duo père-fils, qui ont avoué avoir violé des femmes ensemble lors des attaques. Une enquête du New York Times a également examiné les violences sexuelles perpétrées par des Palestiniens le 7 octobre. « S’appuyant sur des séquences vidéo, des photographies, des données GPS de téléphones portables et des entretiens avec plus de 150 personnes, dont des témoins, du personnel médical, des soldats et des conseillers en matière de viol, le Times a identifié au moins sept endroits où des femmes et des filles israéliennes semblent avoir été agressées sexuellement ou mutilées. » Le Times a également indiqué avoir « … visionné des photographies du corps d’une femme découvert par les secours dans les décombres d’un kibboutz assiégé, des dizaines de clous enfoncés dans ses cuisses et son aine. »
Le Projet Dinah
Il existe également le Projet Dinah, un groupe de femmes expertes en droit, en genre et en société civile, qui se sont réunies pour étudier les crimes sexuels commis ce jour-là et obtenir justice pour les victimes. Leur rapport phare, « Quête de justice : le 7 octobre et au-delà », a révélé qu’à une demi-douzaine de lieux, des « preuves de viols collectifs suivis d’exécutions ; de mutilations génitales ; et d’humiliations publiques » ont été constatées. Le rapport précise également que plusieurs femmes en captivité ont déclaré avoir été agressées sexuellement. De plus, les Nations Unies ont également conclu à l’existence de preuves de « violences sexuelles liées au conflit » commises le 7 octobre, et pendant la captivité des otages.
Comme si cela ne suffisait pas, la plupart des victimes ne pourront pas parler de ce qui s’est passé, soit parce qu’elles sont mortes, soit parce qu’elles sont trop traumatisées pour en parler. Pourtant, malgré cela, les militants palestiniens continuent d’exiger des « preuves », sachant pertinemment que celles-ci ne seront jamais disponibles. Franchement, c’est probablement la chose la plus macabre et la plus déshumanisante à laquelle j’aie jamais été confrontée : narguer les victimes de viol décédées et leurs familles.
On nous dit toujours – et à juste titre – de croire toutes les femmes. Pourtant, de toute évidence, beaucoup – y compris celles qui se sont exprimées en faveur des droits des femmes, des inégalités de genre et du féminisme – ont abandonné ce principe. C’est curieux de voir comment cela se produit dès que les victimes sont juives. Au final, si cet exercice a été incroyablement perturbant, il m’a aussi donné plus de sens et de clarté : toujours, toujours, toujours défendre celles qui ne peuvent pas s’exprimer et continuer à mettre en lumière les crimes barbares perpétrés le 7 octobre. Si vous êtes arrivés jusqu’ici, je vous invite à faire de même.
Que leurs souvenirs soient une bénédiction.
© Casey Babb (Directeur institut Macdonald-Laurier)

Quelle preuve faut-il encore apporter alors que les salauds (pardon, je n’ai pas trouvé d’autre mot) se sont eux-mêmes glorifiés de ces horreurs ? Comment expliquer à tous les abrutis de la terre que, oui, les femmes israéliennes disent la vérité, enfin celles qui peuvent encore parler. Des hommes aussi d’ailleurs ont été violés. Non, ce n’est pas Tsahal qui viole. Pour moi, les gens qui nient les horreurs du 7 octobre sont dans le même état d’esprit que ceux qui nient ou relativisent la Shoah.
les personnes qui refusent de voir la vérité pensent comme des Européens mais les violeurs sont des barbares élevées dans la haine de l’occident et des juifs car ils représentent tout ce qu’ils haïssent
et je ne souhaite à personne de subir les viols horribles du 7 octobre car les victimes vivantes et les familles des victimes décédées vont devoir vivre avec ce traumatisme .
On ne parle pas de ses viols dans les médias de peur de froisser les biens pensants d’hypocrites