
Il y avait, jadis, à Marseille, un esprit rare. Une forme de pacte tacite entre les communautés, une sagesse populaire qui disait, en somme : « Ici, on peut ne pas être d’accord, mais on vit ensemble. Et surtout, on aime notre ville plus que nos différends. » C’était cela, l’âme de Marseille Espérance – cette dynamique unique, précieuse, où l’intérêt de la cité phocéenne primait sur les tensions du monde.
Mais cet esprit, Benoît Payan vient de le briser à nouveau. Après l’épisode de l’extinction des lumières de la Mairie pour les victimes gazaouis sans penser aux civils israéliens, le financement de l’UNRWA sans aider le Maguen David Adom, vient l’annonce du jumelage de Marseille avec Bethléem, non pas comme ville chrétienne historique ou comme symbole d’humanité, mais explicitement comme ville palestinienne, le maire a fait un choix lourd de conséquences. Il a introduit officiellement le conflit israélo-palestinien dans le cœur de Marseille, au mépris de l’équilibre fragile qui tenait encore bon.
Ce geste n’a rien d’anodin. Il alimente une lecture partisane et univoque d’un conflit complexe, et pire encore : il stigmatise implicitement une partie de ses propres concitoyens — les Juifs de Marseille, qui ne sont ni des figurants commémoratifs, ni des citoyens de seconde zone. Jusqu’ici, la ville avait évité cet écueil. Désormais, elle s’y jette tête baissée.
Et pourtant, « Ce n’est pas seulement ce qu’on dit qui compte, c’est ce qu’on ne dit pas », écrivait Marcel Pagnol. En taisant le lien historique du peuple juif à Bethléem, en n’évoquant jamais les victimes israéliennes, le maire choisit un camp – pas celui de la paix, mais celui de la division.
Que reste-t-il de Marseille Espérance, si le politique vient souffler sur les braises ? Que vaut encore la promesse républicaine, si l’on instrumentalise la mémoire juive pour des cérémonies officielles… tout en excluant les vivants du récit collectif ?
Il ne s’agit pas ici de nier la souffrance d’un peuple ou d’empêcher la solidarité. Il s’agit de rappeler que la neutralité d’un maire est un devoir. Et que l’honneur d’une ville comme Marseille est de ne pas importer les haines du monde, mais de résister à leur contagion.
© Paul Fitoussi

Marseille se soumet ……comme le reste du pays .
Houellebecq a deja ecrit l histoire de la France contemporaine , chacun choisira d y rester ou d en sortir , mais les jeux sont faits .
La France entière est vendue. Je viens d’apprendre qu’une femme âgée a été violée et assassinée…par un refugié afghan. En France, évidemment. Et qui fait venir des criminels sadiques en France et en Europe ? Nos gouvernants. Donc tous des tueurs en série en train de planifier l’extermination de la civilisation judeo-chretienne. Le problème, ce n’est pas que Sarkozy ait été condamné à 5 ans. Le problème, c’est que tous nos dirigeants et leurs âmes damnées mériteraient le peloton d’exécution.