Par Nataneli Lizee


La France annonce qu’elle reconnaîtra l’État de Palestine lors de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre. L’intention affichée est claire : consolider l’Autorité palestinienne et, par ricochet, isoler le Hamas. Mais les effets sont déjà contraires : à Gaza, le Hamas se félicite, s’approprie la décision et la brandit comme une victoire symbolique. Un acte censé marginaliser un acteur terroriste devient son carburant politique.
L’histoire proche rappelle l’incohérence. En 2006, le Hamas remporte les législatives palestiniennes ; en 2007, il chasse le Fatah dans le sang et prend Gaza par la force. Depuis dix-huit ans, Gaza est dirigée de facto par lui, tandis que la Cisjordanie demeure sous l’AP. L’Union européenne l’a classé organisation terroriste et renforcé ce cadre en 2023–2024. Reconnaître « la Palestine » au bénéfice de l’AP ne change rien à cette réalité têtue : la légitimité institutionnelle est à Ramallah, mais le pouvoir coercitif reste à Gaza.
Pourquoi ce geste aujourd’hui ? Parce que Paris veut occuper le vide européen. Berlin hésite, l’UE se fragmente. Après l’échec d’une coordination avec Londres et Ottawa, la France choisit d’aller seule et de s’offrir une posture de leadership symbolique. Elle serait le premier pays du G7 à franchir ce pas, mais l’isolement choisi rend l’initiative d’autant plus risquée.
Les conséquences immédiates le montrent : réaction virulente d’Israël, crispations avec Washington, brouillage stratégique. Les responsables israéliens y voient un signal de permissivité, quelques mois seulement après le 7 octobre. Aux États-Unis, des voix accusent Paris de diviser le camp occidental. La France gagne une posture morale, mais perd en influence opérationnelle.
Sur le terrain palestinien, la mécanique est connue. Toute reconnaissance internationale de la « cause palestinienne » est récupérée par l’acteur qui contrôle Gaza. Peu importe que Paris affirme soutenir l’AP contre le Hamas : la rue arabe perçoit l’inverse. Tant que l’AP reste impuissante à Gaza, toute avancée symbolique bénéficie simultanément aux deux camps, au détriment de celui qu’on prétend renforcer.
À l’intérieur, la contradiction est flagrante. La France veut apparaître ferme à New York, mais reste timide à Paris. En novembre 2023, le président a refusé de participer à la marche contre l’antisémitisme, préférant une « présence en pensée », alors que les actes antijuifs explosaient. Le symbolique compte quand le réel brûle. On ne peut claironner à l’ONU et chuchoter face à l’antisémitisme en France.
Cette incohérence comporte des risques majeurs :
– Prime à la violence : si la reconnaissance n’est pas conditionnée à l’exclusion du Hamas, le récit « la lutte paie » se renforce.
– État nominal : ériger un drapeau sans monopole de la force, c’est figer un État fictif, ingouvernable.
– Isolement opérationnel : froisser Israël et les États-Unis, c’est réduire notre influence réelle.
– Brouillage moral : parler haut à l’étranger et bas chez soi, c’est saper son autorité.
Une reconnaissance responsable devrait être strictement conditionnée : désarmement de Gaza sous supervision internationale, réforme et crédibilisation de l’AP, élections sécurisées, engagement clair à reconnaître Israël et à proscrire la violence. Et, en France, condamnation ferme et immédiate de chaque acte antisémite, au plus haut niveau.
On objectera que ce cahier des charges est ambitieux. Mais une reconnaissance sans garde-fous n’est pas du courage, c’est de la gesticulation. Elle rétribue la violence, galvanise les extrêmes et fragilise les modérés. La diplomatie française aime se dire volontariste : qu’elle le prouve en liant le symbole à des conditions vérifiables.
Sinon, loin d’isoler le Hamas, la France isolera sa propre crédibilité.
© Nataneli Lizee

La France est un régime Islamo-nazi dont l’idéologie raciste et antisémite est celle d’Houria Bouteldja, Rima Hassan et des indigènes de la République.
C’est également un État ultra corrompu et en état de faillite, dépendant de l’argent du Qatar.
C’est un État dont dont la diplomatie consiste à soutenir le terrorisme au Proche-Orient et la guerre en Ukraine. Donc un État criminel représentant une menace pour la majorité de ses citoyens et le reste du monde.
Que le nazi psychopathe (élu deux fois par les bobos : la bobosphère est un égout) de l’Élysée soutienne les SS du Hamas est donc parfaitement cohérent avec la nature de l’Etat français; avec son action (en discours et en actes) depuis 8 ans et son état psychologique. Le reste de l’Europe de l’Ouest est dans une situation équivalente, le naufrage économique et la dette abyssale en moins.
A la vérité, Macron fait preuve d’une remarquable constance dans sa folie destructrice. (Qui est également celle de ses partisans et électeurs.)