I- Memorandum
En 1948
L’ONU a partagé en 1948 la Palestine hébraïque sous mandat britannique en deux États indépendants et souverains.
L’ un, « Israël », correspond au territoire de la Palestine sous mandat britannique amputée de la Judée-Samarie, attribué à…
…L’autre, qui reprit le nom de « Palestine », abandonné par Israël et correspondant aux parties de la Palestine hébraïque attribuée par l’ONU aux Arabes.
Les Arabes de Palestine et d’ailleurs ont immédiatement refusé ce plan de partage et les déclarations d’indépendance qui pourtant leur accordaient un territoire supplémentaire amputé sur celui de la Palestine hébraïque (CisJordanie / Judée Samarie).
Ils ont répondu à la création de leur propre État par l’agression et l’invasion du nouvel État voisin d’Israël indépendant en déclarant l’extermination imminente des Juifs et en plongeant pour des décennies la région dans le chaos général.
Depuis 1948
Les ennemis d’Israël tentent vainement son éradication et l’extermination de son peuple par tous moyens à leurs dispositions (terreur, justice, guerre, diplomatie, propagande, etc)
Traités de paix
Les entités arabes qui ont signé des traités de paix avec Israël ( Égypte, Jordanie et Palestiniens arabes) les ont gelés et permutés en non belligérance.
Ils appliquent leurs obligations « minimum minimorvm », pratiquent des politiques de haine d’Israël en particulier et des Juifs en général qui rendent difficile tout échange pacifique avec Jérusalem.
Ils bénéficient néanmoins des subsides américains indispensables à leur survie et à leur développement.
Ils profitent de la stabilité intérieure rendue possible par la stabilité régionale issue de la paix avec Israël.
Ils ont reçu de l’État hébreu des offres uniques au répertoire du Droit de la Guerre consistant en la « restitution » de territoires perdus par les agressions menées et perdues contre l’État hébreu!
II- Deux principes s’opposent
Deux principes antinomiques dessinent la problématique conflictuelle du Proche-Orient: un principe génocidaire et un principe de réalité.
- Principe génocidaire revendiqué par la majorité des États arabes et musulmans
Ce principe est fondé sur la haine des minorités (arméniennes, chrétiennes, kurdes, druzes, bahaïs, etc), et en l’espèce sur la haine locale d’Israël et la haine globale des Juifs.
Il s’exécute par l’élimination de ces minorités (Syrie, Liban, autorité palestinienne, etc).
Il subit de rares, éphémères et stratégiques exceptions aux seins des dictatures confessionnelles ou semi-confessionnelles du Moyen-Orient.
Ainsi, l’autorisation d’autonomies soumises au Pouvoir majoritaire existent par clauses résolutoires.
C’est le fameux « dhimmi », acte de protection temporel, temporaire, confessionnel et restreignant les droits des individus et des communauté soumis.
- Principe de réalité
Il contrevient intégralement au principe génocidaire.
En dépit des morts civils et militaires et des souffrances infligées par les ennemis d’Israël au petit peuple israélien qui souhaite vivre en paix dans son petit espace national, l’État d’Israël résiste, ne ploie pas, et vainc ses ennemis depuis 1948.
C’est le principe de réalité.
Ce principe est fondé sur l’invincibilité manifeste du courageux peuple d’Israël depuis 1948.
Si lui arrive exceptionnellement et temporairement d’accorder des protections à des minorités soumises (dhimmis), la majorité des États arabes et musulmans n’accepte aucune indépendance de minorités nationales, ethniques, confessionnelles et démocratiques (kurdes, chrétiens, arméniens, etc).
Toute reconnaissance du fait national minoritaire fragilise les dictatures qui se maintiennent au pouvoir par la désignation d’un pseudo ennemi étranger commun.
Quant, de surcroît en surcroît, il s’agit de Juifs, de Juifs vivant en Israël, en un État souverain, finalement victorieux à chacune de leurs agressions, ils ne peuvent le supporter au nom du dogme nationaliste et religieux qui « descend » les Juifs au rang de sous-hommes, indignes de vivre, et encore moins en une terre « pure, arabe et musulmane ». (hamas, hezbola, Iran, Pakistan, Yemen, etc)
Les ennemis d’Israël reprochent aux États arabes en paix avec Israël d’avoir « pactisé avec le diable » et tentent de renverser les régimes qui ont « signé avec les Juifs » !
III- Pronostique
Tant que les ennemis d’Israël seront dirigés par des dictatures criminelles et génocidaires qui se maintiennent au pouvoir par la désignation pérenne de l’ennemi commun (Israël), en invoquant des principes de volonté d’élimination fondés sur les évocations confessionnelles, tant qu’ils refuseront de suivre les États arabes qui ont normalisé leurs relations avec Israël en montant l’exemple de la paix et de ses multiples effets, ils maintiendront leurs nocivités aux prix des échecs de leurs initiatives d’extermination d’Israël.
Ils préfèrent le maintien de leurs privilèges intérieurs aux échanges pacifiques avec Israël. Ils préfèrent se maintenir au pouvoir plutôt que de pactiser avec la démocratie israélienne.
Au-delà de toutes considérations géopolitiques et de relations internationales, la problématique du conflit imposé à Israël depuis son indépendance s’inclut dans le refus anti-juif, confessionnel et nationaliste du fait majoritaire sur la réalité inexpugnable du fait minoritaire israélien!
Autrement dit, et de façon exceptionnelle, quelles qu’en soient les formes, les volontés génocidaires anti-israéliennes sont, depuis 77 ans, vouées au drame et à l’échec des ennemis d’Israël.
© Pierre Saba
19 août 2025

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