
En ces périodes troubles où en France et dans d’autres pays européens il est devenu dangereux d’être juif tant l’antisémitisme explose, je me suis souvenu de ce livre !
En 1922, Hugo Bettauer, journaliste, romancier, un tantinet provocateur, imagine une étonnante satire politique.
Le livre est un best-seller satirique de l’auteur, né en 1872, assassiné en 1925 par un nazi, imagine les conséquences possibles de l’antisémitisme régnant en Autriche et particulièrement virulent en cette période de grave crise économique. Quoi de plus simple que de résoudre les problèmes en se débarrassant de ceux que l’opinion publique considère presque unanimement comme responsables de tous les maux : les juifs.
Alors que Vienne traverse une grave crise économique et sociale, les autorités arrivent à une conclusion imparable : pour sortir du marasme, il suffit de faire partir tous les habitants juifs.
À Vienne, en 1922, les Juifs autrichiens occupent les postes-clés de la ville. Certes, les viennois apprécient hautement leurs qualités, mais les estimant trop écrasantes pour que la majorité « aryenne » puisse elle aussi prendre son essor, obtiennent du Parlement l’expulsion de tous les Juifs d’Autriche. Expulsion douloureuse mais non physiquement brutale, chaque individu recevant une indemnité proportionnelle à ses précédentes déclarations fiscales, ce qui ne manque pas de faire naître, chez certains, quelques regrets tardifs.
Après le départ du dernier Juif, fêté dans l’allégresse, l’euphorie retombe très vite. Des secteurs entiers de l’économie périclitent. Les Juifs savaient certes gagner de l’argent, mais avaient aussi l’art d’en dépenser. Le cours de la couronne s’effondre, le chômage et l’inflation galopent alors que, de son côté, la vie intellectuelle et culturelle tombe au plus bas. Vienne perd son prestige de capitale et prend des allures de ville de province.
On en vient bientôt à souhaiter secrètement le retour des Juifs…
© Hubert Bouccara
« La ville sans juif », de Hugo Bettauer. Albin Michel 1922

Je ne connaissais pas ce livre, mais cela me conforte dans mon idée de ne pas vouloir vivre dans une Europe où il n’y aurait plus de place pour les Juifs.
La France, bientôt, sera un pays sans Juifs.
« Die Stadt ohne Juden » existe aussi en film muet, à voir absolument.
Métaphore universelle: le juif est la vitalité jalousée qu’il faut chasser ou ,,, bruler …et quand il n’est plus là, on le regrette parce qu’avant ça allait mieux
Je me retrouve Jerusalem dans la salle d’attente d’un médecin réputé à côté de moi un Palestine nous sommes sympa on s’nous parlons et je lui dis mais pourquoi tu vas pas chez un MESSAGE Palestine il y en a d’excellent, il me dit oui mais ils sont pas aussi perspicace précis et généreux de leur connaissance que les juifs
Je déteste les juifs mais je n’irai pas chez un autre médecin que juif !