
Le 14 juillet 2025, Tsahal annonce l’élimination de sept terroristes du Hamas à Gaza.
Ces hommes partagent un passé révélateur : ils avaient tous été libérés dans l’accord Shalit de 2011. Cette « justice tardive » soulève une question dont la majorité de la presse israélienne fait un tabou : combien de vies auraient pu être épargnées ?
👉 L’arithmétique tragique
En octobre 2011, Israël libérait 1 027 prisonniers « palestiniens » pour récupérer un seul soldat. Parmi eux, 280 purgeaient des peines à vie pour terrorisme. Les responsables du Hamas revendiquaient fièrement que ces libérés avaient « collectivement tué 569 civils israéliens ».
Treize ans plus tard, les statistiques du renseignement israélien dressent un bilan accablant :
👉82% des libérés ont repris des activités terroristes
👉15% ont personnellement commis de nouvelles attaques
👉180 Israéliens ont été assassinés de 2000 à début octobre 2023 par des terroristes libérés dans divers échanges.
👉Parmi les 1 027 libérés se trouvait Yahya Sinwar, emprisonné 22 ans pour l’enlèvement de soldats israéliens. En prison, il apprit l’hébreu, étudia la société israélienne, dirigea les détenus du Hamas. Israël lui sauva même la vie en l’opérant d’une tumeur au cerveau.
En 2017, il devenait chef du Hamas à Gaza. Le 7 octobre 2023, il orchestrait le massacre de plus de 1 200 Israéliens. Sa « dette » envers Israël était payée dans le sang.
👉 Saleh al-Arouri incarne une autre facette de cet échec. Libéré en 2010, il devint le coordinateur des attaques du Hamas en Judée-Samarie depuis ses exils successifs. Ses états de service post-libération : orchestration de l’enlèvement de trois adolescents israéliens en 2014, coordination d’attaques depuis l’étranger, réseaux de financement international. Il fallut une frappe israélienne à Beyrouth en janvier 2024 pour interrompre une carrière terroriste que sa libération avait relancée
En cédant au chantage, Israël prépare l’assassinat prévisible de ses citoyens et incite les terroristes à en capturer davantage.
La compassion est une vertu, mais quand elle fait fi de toute rationalité, elle se transforme en faiblesse que les terroristes excellent à exploiter.
Face aux terroristes, il n’y a qu’une seule solution rationnelle: l’éradication pour tous les assassins et l’écrasement, concret et symbolique, en retournant tous leurs acquis et objectifs en défaite incontestable.
© Joel Hanhart

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