« Il faut arrêter de réfléchir, il faut agir ! », intime Stéphanie, la mère d’Elias, mortellement poignardé à Paris le 24 janvier dernier 

Mort d’Elias à Paris : « Il faut arrêter de réfléchir, il faut agir ! » La mère de l’adolescent charge Élisabeth Borne et dénonce son inaction

Six mois après le meurtre d’Elias à coups de machette à Paris, la mère de l’adolescent de 14 ans a dénoncé l’inaction de la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, laquelle avait estimé avec une indécence indicible, il y a quelques jours, qu’il fallait « éviter la surenchère de mesures éculées » après « chaque actualité dramatique », appelant à « privilégier la réflexion ».

« De qui se moque-t-on ? » 

La mère d’Elias a violemment critiqué l’inaction de la ministre de l’Éducation nationale Élisabeth Borne au micro de BFM TV, mardi 10 juin. L’adolescent avait été assassiné à coups de machette pour un téléphone portable en plein Paris le 24 janvier, et depuis, ses parents appellent à durcir la justice des mineurs: « Élisabeth Borne est ministre de l’Éducation nationale. Elle est au gouvernement depuis 2017 et a occupé plusieurs postes de ministre. Elle a été Première ministre. On nous dit qu’elle est la numéro 2 du gouvernement et Madame Élisabeth Borne veut réfléchir ? On n’a plus le temps de réfléchir, il faut agir ! », a déclaré Stéphanie au micro d’Apolline de Malherbe, en rappelant que ce n’était pas « un fait divers, mais un fait de société qui ne devait pas être balayé d’un revers de la main et jeté aux oubliettes ».

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Pour rappel: Les deux suspects mis en cause pour le meurtre d’Elias ont respectivement 16 et 17 ans. Ils étaient déjà connus de la police et de la justice pour de multiples tentatives d’extorsion. Lors de leur garde à vue, le plus âgé des deux a reconnu avoir porté le coup de machette mortel à l’adolescent. Les deux suspects, depuis placés en détention provisoire, ont été mis en examen pour « extorsion suivie de mort ». Ils risquent 20 ans de réclusion criminelle, voire 30 ans, si la justice ne retient pas l’excuse de minorité.

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1 Comment

  1. Le témoignage plein de bon sens et de dignité de la mère D’Elias sur BFM ce 10 juin25 met en evidence le défaut majeur de la justice .
    Les juges font venir les accusés selon leur appreciation pendant l’instruction , en général ceux ci sont emprisonnés lorsque c’est grave,
    par contre il est rare qu’ils entendent les victimes car en fait c’est elles qui sont demandeuses et en general les juges se recroquevillent derrière le secret de l’instruction ,ils sont mal a l’aise à rendre des comptes aux victimes.
    C’est le système et la procedure qui veut ça, contrairement à la police chez qui les deux sont entendus.
    Les juges sont malaisés à rendre des comptes aux victimes , ce qui fait que les victimes ne sont entendus que lors du procès .
    On multiplie les juges par principe d’équité par rapport aux accusés pour les sanctionner ou pas au nom du principe de neutralité.
    En fait on pourrait faire l’économie de tout cela si un seul juge d’instruction était tenu d’écouter dans des délais raisonnables , à la demande des victimes ,leurs témoignages et de rendre compte d’éléments factuels, d’enquêtes et de decisions significatifs.
    Avec des garde fou ,cela obligerait la magistrature a plus d’humanité et à un équilibre salutaire.
    Evidemment cela obligerait la magistrature face aux victimes et elle devrait renoncer a n’avoir aucun compte à rendre aux victimes au nom d’une sois disante neutralité qui devient manifeste aujourd’hui.
    L’indépendance du juge n’est pas garantie par le seul fait qu’il est seul à instruire, il peut avoir des convictions et intérêts cachés qui font pencher la balance de la justice et qui ne garantissent pas la neutralité .
    Seul l’écoute du témoignage des accusés et des victimes et le compte rendu partiel aux victimes de leurs actions et decisions au cours de l’instruction , pourrait permettre une certaine neutralité et un certain équilibre.
    De plus il apparait curieux cet espèce d’anonymat des juges et juges d’instruction qui sont rarement cité, c’est un role difficile pas un cdi mais un sacerdoce qui engage une responsabilité devant les citoyens.
    la justice et rendue au nom du peuple et mérite une certaine transparence .
    Même lors des procès on n’a pas accès a l’intégralité des débats et témoignages qu’a travers les bribes journalistiques.
    si la justice est publique alors la aussi il faut un équilibre dans sa representation et de sa diffusion aux public des citoyens.
    je cherchait tantôt les débats du procès Barbie dont ont peut penser a juste titre qu’ils soit accessibles a tous sur internet , même pas il faut carte blanche , privilege d’aristocrate , de fonctions et autres…s’il en est ainsi pour des procès historique ,que penser pour des procès plus contemporain de terrorisme ou de de problématiques sociétal.
    Le droit des individu et le droit a la vie privé a ses limites qui doivent être mieux encadrés dans le contexte des reseaux d’aujourd’hui.
    si l’on ne veut pas que la société parte a volo .

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