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Il y a des voix – fortes, passionnées, parfois même bien intentionnées – qui nous disent que ce n’est pas le moment de célébrer la Journée de Jérusalem (Yom Yerushalayim). Ils soutiennent que lorsque nos soldats se battent à Gaza, que les otages restent en captivité, que la communauté internationale nous condamne, il est insensible – même jingoistique – de marquer un jour qui commémore une victoire militaire. Ils disent que célébrer la réunification de Jérusalem en 1967 frotte du sel dans les blessures de nos ennemis et s’oppose à un monde déjà hostile.
Mais je demande : si ce n’est pas maintenant, quand ?
Si nous ne pouvons pas célébrer le cœur même de notre identité nationale et spirituelle au milieu de la tourmente, alors que nous reste-t-il ?
Parce que le jour de Jérusalem n’est pas une célébration de la guerre. Ce n’est pas un défilé nationaliste d’arrogance. C’est un moment d’émerveillement, de retour à la maison historique et spirituel. C’est la réaffirmation d’un rêve vieux de 3 000 ans devenu réalité. Et les rêves – en particulier ceux écrits en larmes, en exil, en désir et en prière – ne devraient jamais être reportés, ou pire, rejetés.
Souvenons-nous de ce que nous célébrons vraiment.
Crédit : Chaim Goldberg/Flash90
Célébrer notre retour à Jérusalem
Nous ne célébrons pas seulement la victoire stupéfiante de la guerre des Six Jours – bien qu’elle ait été en effet époustouflante. Nous ne commémorons pas seulement un moment où un petit État assiégé, entouré d’ennemis, a émergé triomphant. Nous célébrons le retour miraculeux à Yerushalayim, notre capitale éternelle. Nous célébrons la première fois en plus de 1 800 ans que les Juifs pouvaient marcher librement dans la vieille ville, prier au mur occidental sans crainte et récupérer l’accès au mont de notre ancien temple.
Pour la première fois depuis que les légions romaines ont brûlé le Beit HaMikdash (saint Temple), nous n’étions plus des étrangers regardant à travers un trou de serrure à notre site le plus sacré.
© Jonathan Lieberman
Source: Avec JPost
Mais encore:
Yom Yéroushalayim : jour choisi en hommage aux Juifs éthiopiens qui ont perdu la vie sur leur route vers Jérusalem
Ils sont 4000 à perdre la vie dans le désert du Soudan de faim, de maladie ou d’épuisement
« Yom Yéroushalayim est aussi le jour du souvenir des Juifs éthiopiens qui ont perdu la vie sur leur route vers Jérusalem. Ils ont fui à pieds leur village ou leur ville pour rejoindre des camps de réfugiés au Soudan, pendant la grave famine de 1984. Durant l’exode, dans le désert brûlant le jour et si froid la nuit, 4000 d’entre eux meurent de faim, de maladie ou d’épuisement. Des familles laissent leurs proches derrière eux après les avoir sommairement enterrés. Au Soudan les attendent des avions affrétés par Israël. L’opération Moïse est lancée. De novembre 1984 à janvier 1985 8.000 éthiopiens rejoignent ainsi la Terre promise et Jérusalem qu’ils espéraient chaque année le soir de Pessah. Une opération suivie d’autres. Josué en 1985, puis Salomon en mai 1991 durant laquelle 14.400 Juifs éthiopiens immigrent en Israël en l’espace de 33 heures.
Ce matin, une azkara a eu lieu sur l’esplanade du Kotel en présence du président Itshak Herzog, du 1er ministre Benyamin Netanyahu, du président de la Knesset et des représentants de la communauté éthiopienne ».

bravo a israël
bonne fête
et longue vie