
Et pourtant, c’est encore et toujours Gaza et sa victimologie qui sont omniprésents dans les discours et dans les médias au détriment des abjects massacres et enlèvements commis par le Hamas comme si ces derniers ne s’étaient jamais produits, faisant passer l’état juif pour une abomination sanguinaire que beaucoup souhaiteraient voir disparaître. L’inversion est totale : les victimes juives assassinées sont très rapidement devenues les bourreaux des victimes arabo-musulmanes d’une guerre existentielle pourtant déclenchée par le Hamas et ses nombreux adhérents militaires et civils.
Ce faisant, c’est la singulière nature de cette guerre que la conscience collective semble oublier ou ne pas vouloir regarder en face, soit par cécité volontaire, soit par ignorance, souvent par un délétère mélange des deux.
Or, fondamentalement et essentiellement, ce conflit n’est ni territorial, ni idéologique, ni politique comme on l’entend trop souvent.
En effet et comme l’ont montré depuis longtemps les historiens, il est et demeure tel quel depuis la naissance de l’Islam au début du 7ième siècle : un conflit ontologique, existentiel, vital, qui engage deux volontés d’être en tant que peuple et nation sur un territoire considéré depuis toujours comme islamique par les musulmans et sur lequel les juifs n’ont le droit de vivre qu’en tant que Dhimmis.
Un Dhimmi désigne en droit musulman un non-musulman soumis au statut de « protégé » en terre d’Islam, en échange d’un engagement (dhimma) qui implique des obligations, notamment le paiement d’une taxe (jizya).
Le mot arabe Dhimma, « engagement », « pacte », « obligation » est terme technique du droit musulman qui désigne le régime juridique auquel sont soumis en terre d’islam les non-musulmans appelés dhimmis. Ce statut implique une certaine protection, mais aussi des restrictions sociales et religieuses.
Telle est la condition des juifs (et de tous les non musulmans) en terre d’Islam depuis la naissance de cette religion. Tout non musulman qui ne se soumet pas à la Dhimma sur une terre considérée comme islamique est passible de la peine de mort, le plus souvent et traditionnellement par décapitation.
Le Hamas ne fait donc qu’appliquer les lois de la Dhimma aux Israéliens considérés comme des insoumis sur une terre considérée comme islamique depuis toujours et pour l’éternité.
Il n’y a donc rien de nouveau ni rien d’étonnant dans les événements tragiques du 7 octobre 2023 car tout au long des 1300 ans de l’ère islamique des massacres identiques de juifs (et de non juifs) ont eu lieu suivant les mêmes préceptes prescrits par le Coran.
Le plus grand crime des juifs pour le Hamas et toutes les filiales djihadistes issues entre autres des Frères musulmans, c’est d’avoir osé se constituer en état nation juive sur ce petit bout de terre considéré comme ancestral, sortant le juif de sa condition de Dhimmi soumis à l’Islam, et accédant ainsi au même statut d’être et de sujet libre à part entière, autonome et souverain sur sa terre ancestrale.
Voilà ce qui est inimaginable et insupportable pour le Hamas et malheureusement pour de très nombreux musulmans dans le monde.
C’est donc l’intolérance intrinsèque de l’Islam à l’égard des juifs et des non musulmans qui est à l’origine du conflit arabo israélien (et non israélo palestinien) et plus généralement à la source de la haine entretenue à l’égard des juifs depuis la naissance de l’Islam qui n’a jamais supporté d’être à la troisième place après le Christianisme dans l’invention du monothéisme abrahamique, revendiquant la primauté d’une religion considérée comme la seule religion révélée valide et donc la seule et unique vérité révélée à laquelle l’humanité entière doit tôt ou tard se soumettre, à savoir l’Islam qui signifie, -il est bon de le rappeler-, soumission.
Le meurtre du père (le judaïsme), la conquête par l’épée et la soumission, l’expansion et la colonisation des peuples et des territoires, la conversion forcée, la terreur, l’intimidation, le totalitarisme, accompagnent l’Islam depuis ses origines.
Tout le reste n’est que verbiages, mensonges, révisionnisme et enfumage.
©Michel Rosenzweig 25 mai 2025.

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