Chers lecteurs,
À vous qui lisez Tribune juive par fidélité, par inquiétude, par exigence intellectuelle ou par attachement à une histoire et à un destin, je veux adresser des vœux qui ne soient ni convenus ni fragiles. Des vœux qui tiennent debout.
À vous, Juifs de toutes obédiences, pratiquants ou non, enracinés dans la diaspora ou liés charnellement à Israël ; à vous, Israéliens confrontés chaque jour à la charge tragique de l’Histoire ; à vous, Justes parmi les nations, amis lucides et courageux qui avez choisi de ne pas détourner le regard ; à vous tous qui savez que le nom d’Israël n’est pas seulement un État, mais une mémoire, une alliance, une responsabilité — je souhaite avant tout la force. La force de rester soi sans se dissoudre, la force de penser sans céder à la peur, la force de parler sans se justifier.
L’époque aime les silences commodes, les indignations sélectives et les fidélités conditionnelles. Nous lui opposons la clarté, la nuance, la fidélité à la vérité même lorsqu’elle dérange. Puisse l’année qui vient être une année de lucidité, de transmission et de vie, malgré tout. Une année où Israël puisse continuer à exister sans demander permission, où le peuple juif, partout où il se trouve, puisse marcher à visage découvert, et où les consciences libres sachent reconnaître ce qui se joue réellement derrière les mots.
Au nom de Tribune juive, je vous souhaite le meilleur — non comme une promesse naïve, mais comme un engagement : celui de continuer à dire, à écrire, à penser et à tenir.
Pour le peuple juif.
Pour les Justes.
Pour Israël.
Sarah Cattan et toute l’équipe de TJ

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