Tribune Juive

Un poème, deux femmes d’Iran et le sourire retrouvé de Dieu. Par Philippe Arnon

Forough Farrokhzad et Golshifteh Farahani

Ce poème a pour titre : « J’ai péché ».

L’une l’a composé. Elle s’appelle Forough Farrokhzad. Elle est née en 1935 à Téhéran et est morte en 1967. Elle a donc eu la chance de ne pas connaître et donc de ne pas souffrir de la barbarie des ayatollahs mais seulement des tares de l’islam. L’autre le récite. Elle s’appelle Golshifteh Farahani. Golshifteh est un second prénom offert par son père et qui signifie « fleur éprise d’amour ». Douée à la fois pour la musique et le cinéma, elle par contre, sera victime du régime après avoir interprété le rôle féminin du film Mensonges d’Etat auprès de Leonardo DiCaprio et devra quitter l’Iran. Alors que les mots du poème s’envolent harmonieusement de son manifique visage sensuel, prenant naissance dans le plus profond de son âme meurtrie par le désespoir, on prend conscience progressivement de ce qu’a pu être jusqu’à ce jour la tristesse infinie de Dieu face au calvaire vécu par la femme partout dans le monde, la femme, Sa conception sublime grâce à laquelle la Vie, Sa Vie à Lui en fait, se perpétue depuis la nuit des temps !

@atrapenard 🔥 La formidable Golshifteh Farahani lit un poème brûlant de la poétesse iranienne Forough Farrokhzad, et c’est magnifique. #booktok #booktoker #leclubdeslecteurs ♬ Finitude – Gabriel Albuquerqüe

Oui ! Par ce poème, Dieu sourit… parce que la femme s’évade de son esclavage islamique :

Par l’harmonie, oeuvre de Dieu le Créateur, la femme dans les bras de l’homme, se hisse à la hauteur de l’homme. L’égalité devient parfaite parce qu’elle devient naturelle, par l’âme et par la chair en même temps. S’en est fini de cette horrible sourate 2, verset 223 : « Vos épouses sont pour vous un champ de labour ; allez à votre champ comme et quand vous le voulez et oeuvrez pour vous-mêmes à l’avance … ». Certains ont réfuté cette traduction en proposant la suivante : « Vos femmes sont pour vous la source de la vie et de la richesse … ». Mais comment y adhérer quand on sait que leur « Beau modèle » s’est marié avec une petite fille de 6 ans et a consommé le mariage quand elle eut 9 ans alors qu’elle jouait encore à la poupée ; qu’après avoir vaincu des tribus juives, il violait les plus belles femmes ; que devant un tribunal, la femme ne représente que la moitié d’un homme et que lors d’un héritage, sa part n’est que la moitié de celle d’un homme ; et qu’enfin, il considérait qu’en enfer, la majorité des êtres était des femmes !!! Dans ce poème, la femme et l’homme se retrouvent et eux aussi sourient parce que leur plaisir est partagé et que dans leur étreinte, le respect est total et égal ! « Le vin rouge dans le verre a dansé » : quelle merveilleuse image pour évoquer l’intensité folle des amants, la symbiose voule de Dieu !

Oui ! Par ce poème, Dieu sourit … parce que la femme s’évade de son éclavage d’aujourd’hui, l’esclavage LGBTQiste :

Les mots de Forough sont l’affirmation que la femme est fière d’être femme. Elle est fière de la nature que Dieu lui a offert car pour elle, être femme est une offrande. Elle connaît parfaitement la nature de son plaisir, celui d’être dans les bras charnels mais aussi spirituels d’un homme. Elle a la certitude que leur convergence est une requête instinctive de Dieu.  La « déconstruction de l’homme » à la sandrine Rousseau est un non-sens mieux, cette fumisterie n’effleure même pas son cerveau heureux de bonheur et de plénitude. Le transgenrisme pour elle est un accident de la nature et elle réfute en bonne logique de l’accepter de manière bornée tel un dogme. Les drag-queens et autres déviations sont des pathologies, des dérives de l’humanité dangereuses qui appellent uniquement la compassion car le Décalogue dit clairement qu’il faut venir en aide à ceux qui souffrent car en fait, ils souffrent sinon ils ne chercheraient pas à transformer leur déviance en règles qu’ils osent malhonnêtement qualifier de conquêtes démocratiques !

Le poème de Forough récité par la sublime Golshifteh, par sa vérité intime est vraiment salutaire pour nos jours tristes d’aujourd’hui. Il est une vraie regénérescence pour notre esprit embrumé. Regardez les similitudes phénoménales avec certains de nos Psaumes où la femme s’exprime dans une poésie délicieuse, poésie si proche de celle de Forough ! Ces Psaumes ont entre 2500 et 3000 ans ! C’est dire à quel point la Vérité de Dieu finit toujours par triompher :

Cantique 3, 1-2 :« Sur mon lit, la nuit, j’ai cherché celui que mon coeur aime … Je me lèverai et je parcourrai la ville : je chercherai celui que mon coeur aime ».

Cantique 2, 16 :« Mon bien-aimé est à moi et je suis à lui ».

Cantique des Cantiques 2, 10-13 :« Mon bien-aimé parle et me dit : Lève-toi mon amie, ma belle, et viens ! Car voilà l’hiver passé, la pluie a cessé, elle s’en est allée. Les fleurs paraissent sur la terre, le temps des chants est arrivé ; le roucoulement de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes. Le figuier forme ses premiers fruits, les vignes en fleur exhalent leur parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens ! ».

Cantique 5, 2-4 :« j’étais endormi mais mon coeur veillait. C’est la voix de mon bien-aimé qui frappe : « Ouvre-moi, ma soeur, mon amie … ». Mon bien-aimé a passé la main par l’ouverture, et mes entrailles frémirent pour lui ».

Cantique 7, 11-13 :« Je suis à mon bien-aimé, et son désir se porte vers moi. Viens mon bien-aimé, sortons dans les champs. Là, je te donnerai mes fruits d’amour ».

Merci ! Adorable Forough, adorable Golshifteh, adorables femmes d’Iran, résistantes contre la barbarie et la dégénérescence, de nous redire aujourd’hui même, que Dieu jaillit toujours, à travers les siècles, qu’Il est dispensateur d’harmonie et qu’enfin pour Lui, la femme et l’homme se complètent par convergence naturelle, qu’Il leur a donné le plaisir en offrande dans un élan et une fièvre de respect et d’égalité irrémissibles !

Français, il ne tient qu’à vous de redevenir maîtres de votre destinée !

© Philippe Arnon pour Dreuz.info

https://www.dreuz.info/2025/12/un-poeme-deux-femmes-diran-et-le-sourire-retrouvee-de-dieu-323038.html

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