Bondi, Paris, Londres, New York.
Autant de villes autrefois perçues comme des refuges, aujourd’hui devenues des lieux d’alerte. L’attaque meurtrière de Bondi n’est pas un événement isolé : elle s’inscrit dans une réalité plus large, plus sombre, que trop de dirigeants occidentaux refusent encore de nommer clairement.
Une vérité s’impose désormais sans détour : aucun Juif n’est véritablement en sécurité en galout[exil].
Dans la majorité des pays occidentaux, l’antisémitisme n’est plus marginal. Il est visible, toléré, parfois même justifié. Les autorités ont laissé la situation se dégrader, année après année, sous couvert de relativisme culturel, de lâcheté politique ou d’aveuglement idéologique.
Dans les principales capitales occidentales, on entend scander « Globaliser l’intifada ». Ce slogan n’est pas un appel abstrait à la paix : historiquement et concrètement, l’intifada signifie attaques au couteau, attentats suicides, civils ciblés. Le tolérer dans l’espace public revient à banaliser la violence contre les Juifs — où qu’ils se trouvent.
Les gouvernements occidentaux affirment encore « assurer la sécurité des communautés juives ». Pourtant, les synagogues sont gardées par des soldats, les écoles juives vivent sous protection policière permanente, et les Juifs apprennent à dissimuler leur identité dans la rue. Quand un citoyen doit se cacher pour survivre, l’État a échoué.
Le message, qu’on le veuille ou non, est limpide :
l’Occident n’est plus capable — ou plus disposé — à protéger les Juifs.
Il préfère courtiser les masses musulmanes
❌Depuis le 7 octobre, une nouvelle ligne rouge a été franchie. Une partie des médias occidentaux a activement contribué à un climat de haine en multipliant les récits biaisés, les accusations unilatérales et les silences assourdissants face aux crimes antijuifs. Le conflit israélo-palestinien est devenu le prétexte à une libération sans retenue d’un antisémitisme ancien, recyclé dans un langage prétendument “progressiste”.
❌Reconnaître un État palestinien au milieu des manifestations de haine antijuive est une faute morale et politique
Dans ce contexte précis, reconnaître un État palestinien ne serait pas un acte diplomatique neutre. Ce serait une récompense politique accordée au moment même où la violence idéologique se déchaîne. Le message envoyé est clair — et dangereux : la pression de la rue fonctionne, même lorsqu’elle s’accompagne d’intimidations et d’excès antijuifs.
❌Les dirigeants occidentaux prétendent distinguer la critique d’Israël de l’antisémitisme. Mais la réalité de terrain contredit cette fiction. Les décisions symboliques prises au sommet ont des conséquences concrètes en bas. Lorsqu’un État cède sous une mobilisation marquée par la haine, ce sont les minorités qui paient le prix.
Soyons clairs :
critiquer une politique israélienne est légitime.
Appeler à la disparition de l’État juif ne l’est pas.
❌Or, trop souvent, le slogan « Free Palestine » n’est plus utilisé pour défendre un avenir pacifique, mais pour nier le droit même à l’existence d’Israël. Dans ces cas-là, il ne s’agit pas de solidarité, mais d’hostilité radicale. L’histoire l’a déjà montré : nier au peuple juif le droit à l’autodétermination n’est pas une opinion, c’est une idéologie de haine.
Ceux qui rêvent réellement de deux États vivent dans une autre réalité que ceux qui glorifient le 7 octobre, justifient le terrorisme et appellent à une violence mondialisée. Leur objectif n’est pas un État palestinien vivant en paix aux côtés d’Israël, mais la disparition de l’unique État juif au monde — et, avec lui, la négation de 3 500 ans de présence juive en Terre d’Israël.
👉Face à cette réalité, une conclusion s’impose, douloureuse mais lucide :
Israël reste aujourd’hui le seul pays dont la mission première est de protéger les Juifs — partout, sans condition, sans excuses.
Bondi, Paris, Londres ou New York ne garantissent plus cette sécurité.
Israël, oui.
Ce n’est pas un slogan.
C’est une leçon de l’Histoire — une fois de plus apprise dans le sang.
Les gouvernements occidentax ont Capitulé face à l’invasion islamique. Les Juifs de France vivent dans des ghettos qu’ils ont eux-mêmes construits, mais les murs du ghetto tremblent et s’effondrent.
❌Reconnaître un État palestinien alors que les rues occidentales résonnent de slogans appelant à la violence contre les Juifs n’est pas un geste de paix.
C’est un signal catastrophique.
Un État palestinien ne peut être reconnu au prix de la sécurité des Juifs, ni en validant un climat où la haine prospère. Faire semblant de ne pas voir ce lien n’est pas de la nuance : c’est de l’irresponsabilité.
Le djihad est en marche avec la politique d’apaisement des pays occidentaux qui ont reconnu l’etat de palestine- les freres musulmans agissent , ils ont le feu vert.
👉L’Occident doit choisir :
soit il défend l’ordre, la clarté morale et la protection de ses citoyens,
soit il continue à confondre apaisement et lâcheté — avec des conséquences prévisibles.
🇮🇱Seule l’Alyah élève le Juif
Le Juif n’est pas un peuple comme les autres, et l’exil n’est pas pour lui un simple déplacement géographique. La galout est une condition spirituelle, une anomalie historique née de la rupture entre le peuple d’Israël et sa terre.
Tant que le Juif demeure en exil, même dans les sociétés les plus prospères et les plus “tolérantes”, il reste dépendant du regard de l’autre, soumis à sa protection conditionnelle, exposé à son retournement. L’histoire l’a démontré avec une constance tragique : l’exil n’est jamais neutre, il est toujours précaire.
🇮🇱L’Alyah n’est pas une fuite.
Elle est un acte de responsabilité.
✈️Monter en Terre d’Israël, ce n’est pas seulement changer de pays, c’est changer de stature. C’est passer d’un statut de minorité tolérée à celui de peuple souverain. C’est retrouver l’unité entre l’identité, la langue, la terre et l’histoire. C’est redevenir acteur de son destin au lieu d’en être le survivant.
En galout, le Juif cherche à être accepté.
En Israël, il n’a pas à s’excuser d’exister.
👉La Terre d’Israël n’est pas un refuge parmi d’autres : elle est le lieu naturel de l’accomplissement juif. C’est là que le peuple juif peut se défendre, se gouverner, transmettre, créer et sanctifier la vie nationale selon sa vocation propre.
L’Alyah est une élévation — personnelle et collective.
Elle est le passage de la peur à la responsabilité,
de la dispersion à la souveraineté,
de l’histoire subie à l’histoire assumée.
Ce n’est pas une option idéologique.
C’est un retour à soi.
👉Le temps de l’Alyah comme responsabilité
Le Rav Yosef Zini, oleh de France et guide spirituel de la synagogue Eder HaYakar à Ashdod, a formulé il y a 2 ans une parole qui dérange, mais qui éclaire. Il ne s’agit pas d’une critique, mais d’un constat douloureux : trop souvent, l’Alyah n’est pas encouragée parce qu’on a cessé d’y croire pleinement.
Lorsque certains responsables communautaires s’inquiètent avant tout de détails rituels, alors que l’assimilation progresse et que l’insécurité s’installe, une confusion des priorités apparaît. Le cœur du peuple est en jeu, et pourtant l’essentiel est repoussé.
On affirme parfois que le dirigeant ne peut abandonner ceux dont il a la charge. Mais quand le navire prend l’eau, quand la mer monte, la responsabilité du capitaine n’est plus de maintenir l’illusion de la traversée, mais de sauver des vies. Aujourd’hui, le seul moyen réel de préserver l’avenir juif face à l’effacement et à la peur est d’ouvrir la voie du retour.
L’Alyah n’est pas un luxe spirituel réservé à quelques idéalistes. Elle est une nécessité historique. Celui qui parle l’hébreu, qui est prêt à travailler humblement pour vivre, ne manquera pas de pain en Terre d’Israël. Les difficultés existent, certes, mais la Terre d’Israël porte une promesse singulière : elle donne les forces à ceux qui y viennent avec responsabilité.
Nos Sages l’ont exprimé par une image simple et profonde : la Terre d’Israël est comme une femme qui accouche. La douleur est réelle, mais au moment où la vie arrive, le lait ne manque pas. Ce qui semblait impossible devient soudain suffisant.
Le temps n’est plus aux hésitations ni aux justifications.
Il est venu de rentrer à la Maison.
Non par peur, mais par fidélité à notre vocation.
L’Occident n’a pas seulement échoué à protéger les Juifs.
Il a échoué à les défendre moralement.
L’Histoire enseigne une leçon cruelle mais constante : lorsque les sociétés commencent à tolérer l’hostilité envers les Juifs, la dégradation morale ne s’arrête jamais là. Ce n’est pas un problème juif. C’est un signal de déclin civilisationnel.
👉Aujourd’hui, un constat s’impose : les Juifs ne peuvent plus compter sur l’Occident comme ils le faisaient autrefois. La promesse de sécurité conditionnelle s’est révélée illusoire. Seul un État juif souverain, assumant sans complexe sa mission première, offre une protection réelle et durable.
Depuis le 7 octobre, l’Occident a parlé.
Et ce qu’il a dit, par ses silences et ses renoncements, est clair.
L’avenir des Juifs est en Israël.
Non comme un slogan,
mais comme une vérité historique et spirituelle.
L’exil a pu être un refuge temporaire.
Il n’a jamais été une demeure.
Partout où le Juif dépend de la tolérance de l’autre, son avenir reste fragile.
En Terre d’Israël, il redevient sujet de son histoire, responsable de son destin.
Israël n’est pas seulement un État.
C’est le lieu où le peuple juif peut vivre pleinement son identité, sa langue, sa souveraineté et sa mission.
Là se joue l’avenir du peuple juif.
Là se construit sa continuité.
© Abraham Chicheportiche
