
Je vais juste analyser dans cet article mon ressenti et mes réflexions face aux images montrées en boucle dans les médias et sur internet concernant l’infâme attentat de Hanouka qui se déroula sur la plage de Bondi à Sydney ce 14 décembre.
Dans un monde où la propagande et les psyOps (techniques de guerres psychologiques) sont légion et utilisent des moyens de plus en plus sophistiqués, il est normal de s’interroger sur ce que l’on voit, sur ce que l’on entend, et d’ouvrir des débats concernant certains faits d’actualités.
Je vais donc ici exprimer mon opinion, juste mon opinion à l’aide d’arguments qui pourront être débattus, voire combattus, concernant l’intervention de l’homme qui désarma l’un des terroristes lors de l’attaque de Bondi Beach.
Pour commencer je dis que l’arrivée à point nommé d’Ahmed al Ahmed – puisque c’est son nom – me fit penser au deus ex machina « dont l’intervention peu vraisemblable apporte un dénouement inespéré à une situation sans issue ou tragique » (dictionnaire). Commençons par dire que les images existantes et disponibles très tôt des malheureuses victimes juives ne furent pas montrées par les principaux médias d’informations (français et américains), alors que les images (photos et vidéos) d’Ahmed al Ahmed étaient diffusées en boucle et analysées avec délectation.
Analysons donc ces images ! Ahmed al Ahmed sortit de de nulle part tel Zorro et se jeta sur le terroriste qui était alors de dos. Bien ! Le terroriste tomba facilement et sans se battre, ce qui fit dire à un journaliste de LCI que le terroriste « ne devait pas être entraîné ». Or, ces terroristes étaient pourtant prêts à mourir (comme l’a expliqué le criminologue Alain Bauer qui faisait remarquer que les deux assassins n’étaient pas cagoulés, prouvant par-là qu’ils étaient prêts à mourir en « martyrs »).
Ahmed al Ahmed mit alors en joue le terroriste, mais ne tira pas et n’essaya même pas de le mettre face contre terre (pourquoi ?), le terroriste s’en alla donc l’air penaud sans courir (étrange), en continuant même pendant un moment à faire face à l’homme qui l’avait désarmé (tout en marchant pendant un moment à reculons).
Puis, et c’est surtout ce moment précis qui est à décrypter : Ahmed al Ahmed leva son bras tout en posant calmement le fusil pour indiquer qu’il n’était pas un terroriste ! Quel sang froid ! Il a donc pensé en pleine action et dans un moment qui devait être un moment de sidération, qu’un policier aurait pu le prendre pour un terroriste puisqu’il était armé. Cette technique de lever le bras après avoir désarmé un terroriste dans un espace public est enseignée dans certains milieux et sont liés au domaine du combat rapproché (police ou militaire). Notre homme n’est pourtant qu’un vendeur de fruits et légumes sans expérience des armes à feu précisèrent certains médias (après cela son père expliqua pourtant qu’il fut policier, ce qui est avéré).
Ahmed al Ahmed fut ensuite touché au bras (comme dans les bons films d’action) par un ou deux tirs provenant d’un ou deux des terroristes perchés sur le petit pont d’où ils arrosaient la malheureuse foule de fidèles.
Le fait évidemment que sur les dizaines de milliers de personnes présentes à cet endroit, ce fut comme par miracle un musulman qui désarma un autre musulman, pose question. S’agirait-il d’un contre-feu organisé, comme le furent dès le 8 octobre 2023 les manifestations anti-israéliennes accusant Israël, la victime, d’être le bourreau afin que le Hamas ne passe pas pour le monstre paradigmatique qu’il est ?
D’ailleurs, étrangement, le site internet de Fox news – proche de Donald Trump – faisait toute sa Une sur : « Un musulman sauve des Juifs lors de l’attaque de Hanouka. » L’attentat en lui-même passait dès lors en arrière-plan, les victimes n’étaient pas nommées, les images du massacre pas montrées, mais le nom d’Ahmed al Ahmed était mis en évidence de manière ostentatoire (je précise qu’il est bien musulman et non chrétien comme certains le prétendent puisque sa mère porte le voile islamique et parla d’«Allah» lors d’une interview).
À noter que le vocable « musulman » qui est toujours employé du bout des lèvres, avec parcimonie et crainte, voire tu quand il s’agit de parler d’un terroriste ou d’un criminel, fut dans le cas présent utilisé avec un enthousiasme débordant dans les médias et sur les réseaux sociaux pour rappeler sans rechigner la religion du héros du jour.
Il existe aussi un élément qui est essentiel à noter et qu’énonça le journaliste de CNews Marc Menant en parlant du vrai héros oublié que fut Dan Elkayam, ce jeune français juif assassiné à Sydney avec la petite Matilda Poltavchenko, 10 ans, que le jeune Dan Elkayam tenta de sauver en la protégeant avec son propre corps. Eh bien, en ne tuant pas le terroriste, Ahmed al Ahmed laissa le djihadiste rejoindre son complice et se mit à nouveau à tirer comme on peut le voir sur les vidéos. Ainsi, Ahmed al Ahmed ne sauva donc personne.
Soit, ceux qui sont derrière cet ignoble attentat (s’ils existent) avaient organisé l’arrivée de ce deus ex machina à des fins de propagande, soit les médias en ont fait une tonne pour invisibiliser les victimes juives et pour mettre en avant le « sauveur »( les deux possibilités sont parfaitement compatibles), soit l’intervention d’Ahmad al Ahmad ne servit en fait à rien puisque le terroriste d’abord désarmé repris hélas du service et continua à semer la mort.
En attendant, ce qui est certain c’est que les victimes juives sont déjà oubliées au profit du grand mythe du vivre-ensemble que représente la figure d’Ahmed al Ahmed que certains voient déjà – comme je l’ai lu – obtenir un prix Nobel, devenir un « Juste des nations » ou représenter un «grand espoir dans l’islam» comment l’indiqua naïvement l’intellectuel, d’habitude bien plus clairvoyant, Daniel Sibony…
C’est oublier un peu vite le drame qui frappa une fois de plus la communauté juive et dont les responsables sont comme à l’accoutumée des musulmans fanatisés.
© Frédéric Sroussi

J’avoue n’y avoir pas pensé ! Une mise en scène ? Certainement pas : 16 morts et des blessés par dizaines , ce ne peut pas en être ! Un musulman en sauveur de juifs c’était exactement la happy end souhaitable pour tous les médias qui en ont fait leur tête de gondole ! Un drame qui finit bien , normal que ca fasse la une !
Je vois les choses d’ un autre point de vue: le triste goût des media pour la violence. Il faut montrer les cadavres des victimes de la haine criminelle, mais le spectacle de jeunes femmes terrorisées, de survivants en larmes, de fuyards traumatisés ne peut que servir les terroristes par ce spectacle de la domination de leurs ennemis.
Le terrorisme est un crime ignoble non un spectacle.