Ariel avait 6 ans.
Il habitait à quelques pas de chez moi et était copain de classe d’un de mes neveux.
Un garçon souriant, en pleine forme.
Il y a quelques jours, choc parmi tous ceux qui l’ont connu, qui ont partagé les nombreux appels à prier pour sa santé, laquelle s’était détériorée suite à une complication rarissime de la grippe malgré le vaccin qui lui avait été inoculé : Ariel est décédé.
Malgré tous les efforts des équipes de l’hôpital où je travaille, il n’a pas pu être sauvé.
Quartier dans la sidération, autour d’une famille endeuillée.
Dans l’immensité de leur douleur, ses parents ont fait un choix qui force le respect et l’humilité : donner ses organes.
Quatre vies ont ainsi été sauvées: deux enfants, deux adultes.
Sa famille a partagé ces mots que je me permets de faire suivre ici : «Ariel aimait tellement faire du bien aux autres. Dans sa mort, il nous a laissé un testament non écrit: continuer la voie dans laquelle il a vécu. Une vie de don.»
תנצב »ה
© Joel Hanhart
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