
Sur la question d’Israël, Carlson a déclaré : « J’ai toujours pensé qu’il était sain de critiquer et de remettre en question notre relation avec Israël, car elle est insensée et nous nuit », lui a répondu Carlson. « Nous n’en tirons aucun bénéfice. Je suis totalement avec vous sur ce point. » Il a également fustigé les sionistes chrétiens de droite qu’il soutenait autrefois, et notamment l’ambassadeur américain en Israël Mike Huckabee, qui, selon lui, ont été « contaminés par ce virus cérébral »
Crédit : Capture d’écran/JTA
19-25 novembre 2025
Tucker Carlson
Ça fait sept ans que je vous parle de Tucker Carlson. Autant de coups d’épée dans l’eau. J’étais un peu seule, ici en France, à capter sa haine viscérale du Juif, à suivre ses pas au sein du MAGAland, à mesurer son importance, à retracer ses réseaux d’influence, à visionner ses émissions sur X, à citer les réactions complaisantes des uns et désinvoltes des autres. Dont des proches. J : « Personne ne s’intéresse à Tucker Carlson ». P : « C’est un gros connard ».
Et pourtant, avec son pote Don Jr., Tucker avait bien encouragé DJT à prendre JDV comme colistier. Je l’avais signalé l’an dernier.
D’accord. Mais aujourd’hui, les honnêtes gens prennent leur distance du personnage dont l’hostilité obsessive envers les Juifs et leur État crève l’écran, non ? Non.
L’autre jour, Carlson s’est installé avec Nick Fuentes pour une grande bouffe du youpin. Il faudrait, dit Fuentes, purger du mouvement conservateur « ces Juifs sionistes ». Carlson applaudit des deux mains. Il apprécie le regard critique de Fuentes sur la relation maladive et nocive avec Israël, qui ne nous apporte rien. Ras le bol, aussi, des sionistes chrétiens, y compris l’ambassadeur Huckabee, « atteints du virus cérébral [le sionisme] ». Fuentes est confiant : Les gens se réveillent, se rendent compte. « Ça fait des générations qu’on se bat pour eux [les Juifs], dans leurs guerres. On veut récupérer notre putain de pays ».
A l’avis d’Arno Rosenfeld du Forward, Carlson cherche à bien s’accrocher à Fuentes, parce que le suprémaciste blanc sans complexe, qui partage son objectif de casser l’alliance avec Israël, représente l’avenir de la droite.
Le président des Etats-Unis, lui aussi, défend Carlson : Un homme bien parce qu’il dit du bien de moi, je crois qu’il est bien, nous avons fait de bons entretiens dont un qui a recueilli 300 millions de clics. Je ne connais pas Nick Fuentes mais si Carlson veut le faire connaître, libre à lui. En fin de compte les gens doivent décider.
Le 21 septembre, Turning Point USA a organisé une vaste cérémonie en hommage à son président assassiné, Charlie Kirk. L’ambiance dans le State Farm Stadium à Glendale, Arizona, devant un public de 70 000 personnes et quelque 10 millions de spectateurs en ligne, était un mélange de meeting politique survolté et d’office de béatification au style megachurch. Dans cet esprit, Tucker Carlson a prononcé un éloge moitié politique moitié homélie. Commençant par « Dieu est présent » il a enchaîné sur son « histoire préférée », racontée avec emphase et ponctuée de rires dignes d’un film d’horreur. C’est l’histoire du mec Jésus qui disait ce qu’on ne voulait pas entendre. Comment le faire taire ? Eh ben, les « bouffeurs de houmous » ont cherché, ont comploté, ont trouvé le truc : il faut le tuer !!! Comme disait Fuentes, les gens ont compris. Jésus, Charlie Kirk, même combat. Même bouffeurs de houmous.
Surfant sur ce coup sec, un Carlson pédagogue a expliqué la différence entre l’action politique et l’élévation religieuse. Il faut les deux. Agir dans le monde et se repentir devant le Christ.
L’accusation de déicide n’a pas suscité d’objections de la part d’autres orateurs, dont le président Trump et le vice-président Vance. L’indignation était réservée pour les rares personnes ayant exprimé leur désapprobation.
Soutien surprenant des enfants terribles des réseaux sociaux, Kevin Roberts, le président du très digne Heritage Foundation, maison mère du Projet 2025, suivi en bonne partie par le président Trump (qui, pendant la campagne, avait déclaré ne rien en savoir). Mr. Roberts, fustigeant la « coalition vicieuse déterminée à cancel notre bon ami Mr. Carlson », a affirmé le droit des chrétiens de critiquer l’État d’Israël sans être antisémite. « En tant que chrétien et américain, je suis fidèle, en premier lieu, au Christ ».
Carlson s’est moqué du scandale provoqué—essentiellement chez des Juifs–par son image de bouffeurs de houmous. « J’en ai mangé au Liban ».
Suite à la découverte par des militants MAGA de l’inscription de Turning Point USA— supprimée depuis—dans le « Glossaire d’extrémisme et de haine » de l’Anti-Defamation League, le directeur du FBI, Kash Patel, a coupé les liens avec l’ADL qui « fonctionne comme une organisation terroriste » .
Nationalisme chrétien
Le courant de christianisme fondamentaliste et politisé a été renforcé par l’attentat raté—de peu—de Butler Pennsylvania, pendant la campagne de 2024. Trump est loué comme le héros épargné par Dieu pour sauver l’Amérique. La tentation Verus Israel du sionisme chrétien se manifeste et l’image du Christ se fait plus insistante, par exemple, dans le discours du vice-président Vance, converti au catholicisme. Même l’ambassadeur Huckabee, connu pour une sympathie sioniste sans faille, a mal pris le blocage de visas israéliens pour des « travailleurs religieux » chrétiens et a relayé la fausse accusation d’une frappe israélienne sur la seule église catholique de Gaza.
Un reportage du Figaro décrit le « militant assidu du nationalisme chrétien, le pasteur Douglas Wilson qui « souhaite que les États-Unis deviennent une république chrétienne. Et la sphère MAGA l’écoute …. Il est l’une des nombreuses manifestations d’un courant socioreligieux qui participe à ce grand retour du conservatisme américain, cristallisé par l’avènement de Trump et du mouvement MAGA : le réveil, la transformation et l’instrumentalisation d’une foi chrétienne à des fins politiques ».
Un profil publié dans Politico expose en long et en large la pensée et l’action de Doug Wilson, pasteur de la Nouvelle Droite. Tout part du constat « L’Evangile enseigne que la vie offre un choix entre deux alternatives irréconciliables : Le Christ ou le chaos ». Wilson épouse, sans réserve, la « théocratie chrétienne » : la société, le gouvernement et l’église américains seraient régis par la loi biblique « réformée », d’inspiration calviniste du XVIe siècle. Wilson a bâti son empire à partir de sa base dans la ville de Moscow, Idaho. Aujourd’hui on compte plus de 130 églises CREC (Communion of Reformed Evangelical Churches) de par le monde. Voir ici la CREC à Paris.
Longtemps resté en marge du conservatisme américain, Wilson trouve aujourd’hui une écoute au sein du mouvement MAGA. Parmi ses interventions importantes en 2024, on note un podcast de Tucker Carlson, une manifestation organisée par Charlie Kirk, une réunion au Capitole sous l’égide de l’American Moment et un créneau important à la Conférence nationale du conservatisme de la droite nationale populiste organisée par l’auteur nationaliste, Yoram Hazony. La cote du pasteur était boostée en janvier de cette année par la nomination de Pete Hegseth comme secrétaire à la défense. Hegseth, membre d’une église CREC dans le Tennessee, s’est fait remarquer récemment en partageant sur les réseaux sociaux un reportage de CNN où le pasteur d’une église CREC défendait la révocation du droit de vote des femmes. Santiago Pliego et Josh Clemans, les jeunes fondateurs du New Founding, qui se veut l’avenir d’une éthique commerciale et high-tech liée aux questions de culture et politique, boivent la parole du Pasteur Wilson dans un New Founding podcast. Clemans s’était réjoui de la nomination de JD Vance, « notre pote », comme colistier de Trump.
Wilson estime que ce n’est pas lui qui s’est approché du conservatisme mais le mouvement qui est venu embrasser ses idées. De plus en plus souvent, lors de ses fréquentes visites à Washington, il y trouve l’écho de sa conviction que l’ordre progressiste et laïque américain tire à sa fin et sera remplacé par autre chose… Peut-être bien une théocratie chrétienne.
La jeunesse passe mal
Des signes troublants surgissent : Un jour on découvre que le désamour américain pour l’Etat juif, déjà majoritaire chez les sympathisants de gauche et croissant à droite, est encore plus prononcé chez la jeunesse conservatrice. Puis on apprend que l’admiration pour Hitler et d’autres énormités sont partagées dans un chat de jeune MAGAs. Le vice-président Vance défend ses excès juvéniles, sans les partager, bien entendu. Si la nouvelle génération a des affinités avec la CREC calviniste qui prêche l’obéissance féminine et la remise en cause du soutien, autrefois bipartisan, à Israël, au point de croire que les Juifs américains sont coupables de double allégeance, ce n’est pas surprenant de les voir avancer main dans la main avec notre Tucker national.
Loin du sulfureux Nick Fuentes, le très élégant fils de Nikki Hailey–ancienne ambassadrice américaine auprès de l’ONU, candidate vaincue des primaires républicaines de 2024—a pris place dans la longue liste d’entretiens réalisés par Tucker Carlson dans l’émission sur X créditée de dizaines de millions de followers. De Vladimir Poutine à l’historien négationniste notoire Daryl Cooper, de la comparse Candice Owens au premier ministre qatari et maintenant Nalin Haley, 24 ans, petit-fils d’immigrés indiens, qui étale sa version d’America First. L’exclusion de citoyens naturalisés de toute fonction publique figure en haut de sa liste. Nalin, dont l’ethnicité indienne saute aux yeux, exprime en diapason avec Tucker des positions tranchées : contre la binationalité, le service de citoyens américains dans une armée étrangère—suivez mon regard—le soutien bizarre et malsain à l’Etat juif.
Si l’alternatif c’est le jeune Social Democrat maire élu de New York, Zohran Mamdani, l’avenir ne brille pas !
Des liaisons curieuses
Ce Mamdani, accueilli avec maints égards par le président dans un Bureau ovale bling bling qui jure avec les engagements socialistes du wunderkind, lui, tout comme Nahil Hailey, d’origine indienne du côté maternel, s’oppose au soutien à l’Etat juif « génocidaire » et, sans doute, expliqué par la mainmise juive de la politique intérieure et étrangère américaine.
Peu importe ces petites différences d’opinion, Donald Trump retrouve avec Mamdani la camaraderie des « gars de Queens », l’admiration pour un winner, une bonhommie de grand-père. Qui plus est, dit le président aux journalistes, tous les deux on veut la paix au Moyen-Orient. C’est un homme raisonnable, il veut Make New York Great Again.
Ils se sont tweeté des noms d’oiseaux depuis des mois ? Bof. C’est la politique. Faut pas la prendre au sérieux.
La paix au Moyen-Orient ? Demandez le programme. Le porte-parole de Mamdani a déclaré que le maire élu « décourage l’appel au meurtre des Juifs et autres propos excessifs tenus par les manifestants devant la Park East synagogue. Il condamne, toutefois, l’utilisation d’un espace sacré pour la promotion d’activités en violation de la loi internationale ». L’activité en question ? Une soirée d’accueil des candidats à l’aliyah.
DJT et MBS ne sont pas des bros du hood newyorkais. Plutôt des complices plaqués or. Le prince héritier saoudien était visiblement mal à l’aise devant un président super décontracté, rieur, lui faisant des tapes amicales, des excuses extravagantes—il n’avait rien à voir avec la mort de ce personnage désagréable [Kashoggi]—et des déclarations d’admiration superlatives. Le prince se tournait les pouces comme s’il pouvait ainsi éloigner le rustre américain. J’ai cru pouvoir lire dans son esprit l’exaspération face au crâneur qui, croyant le flatter, insultait sa supériorité. Sans se priver du bavardage décousu et d’une vantardise contreproductive—moi, superpuissant, au sein de ce Bureau, noyau de l’ultra puissance d’un pouvoir plus fort que l’univers n’a jamais connue.
Voulant se moquer de son prédécesseur qui avait salué MBS d’un fist bump hygiénique, le président a laissé échapper des relents malsains. « Moi, je lui prends la main, c’est comme ça qu’il faut faire, je saisis cette main et je m’en fous de savoir où elle avait trainé ». Puis, il a été particulièrement sévère, méchant et menaçant envers une journaliste de l’ABC « qu’on devrait expulser de la chaine qui, de toute façon, devrait perdre son autorisation d’émettre ».
On apprend par la suite que Trump est furieux : Il a tout donné en échange de rien. Le prince saoudien n’est pas prêt à normaliser les relations avec Israël.
Mièvrerie des collabos
Dans le registre des émotions maladroites, il n’y a pas pire que la mièvrerie des apprentis diplomates Jared Kushner et Steve Witkoff face au Hamas. Tout comme l’envoyé spécial d’un jour, Adam Boehler, qui avait déniché l’élément humain chez les gens du Hamas, le gendre du président américain a raconté comment des négociations avec un groupe de terroristes se sont transformées en rencontre entre « deux êtres humains vulnérables » : un fils Witkoff est mort à l’âge de 22 ans d’une overdose d’opioïde ; un fils Al-Hayya a péri dans la frappe israélienne contre le QG de Hamas à Doha le 9 septembre. Et pourtant, les autorités israéliennes ont empêché le duo de tenir un deuxième rendez-vous avec le chef du Hamas, Khalil Al-Hayya.
L’intervention de Kushner et Witkoff dans l’émission 60 Minutes est empreinte d’une arrogance américaine bon enfant. Kushner, après avoir parlé avec tous les acteurs de plans de paix des vingt dernières années, a conclu que tout le monde veut la même chose : Une vie décente, un avenir prometteur pour les enfants, un toit, des vivres, des biens de consommation, la paix et la sécurité. Il n’y a pas de questions difficiles à résoudre, il y a juste des gens difficiles. Il se prononce avec des profondités du genre : « Nous (les Américains) poussons les deux parties à être proactives dans la recherche d’une solution au lieu de s’accuser, l’un et l’autre, des échecs ».
Eyeless in Gaza (à Gaza, éborgné)
J’y pense souvent, depuis le 7 octobre. Je n’arrivais pas à attacher un texte à ce titre. L’autre jour, j’ai fait des recherches. C’est un roman d’Aldous Huxley, mais le titre est tiré d’une pièce de théâtre de Milton, Samson Agonistes. Samson, vaincu, aveuglé, otage à Gaza, réfléchit sur sa condition. Il reçoit la visite des gens de sa tribu qui font de leur mieux pour le réconforter et de son vieux père qui cherche à le faire libérer contre rançon. Forcé par les Philistins d’être présent à leur grande fête de la victoire, Samson trouve la force de briser les piliers du temple. Il meurt en écrasant les Philistins dans les décombres du temple effondré.
Illusions de grandeur
Ils persistent et signent. Trump, dont l’illusion de grandeur est la colonne vertébrale et ceux qui, tout en reconnaissant ses maigres résultats, y trouvent encore la preuve de sa capacité hors norme à réussir là où les meilleurs ont échoué. Ça tourne autour de ses talents d’homme d’affaires, de sa maîtrise de l’art du deal. C’est vrai. En réglant des questions d’ordre géopolitique, il arrive toujours à réserver à l’Amérique une grosse part du gâteau tout en décrochant des projets hyper rentables pour ses entreprises familiales.
Là où le réaliste voit des maladresses, des faux pas et du faux semblant, un cynisme éhonté, un esprit étroit et distrait, un niveau de langage primaire, un pitoyable « après moi le déluge », les admirateurs têtus tissent des motifs bigarrés pour tourner tout cela en son contraire. Dernier en date, le plan de paix pour (en effet contre) l’Ukraine. Qu’on soit indifférent, voire hostile au sort du pays martyrisé par la Russie, on ne peut pas nier l’ampleur de l’agression inhumaine dont il est victime.
Dernière dans la série de règlements du conflit « qui ne se serait jamais produit si j’avais été président », qu’il aurait résolu en moins de deux une fois réélu, qui ne pourrait résister à l’admiration extraordinaire que lui voue son ami Vladimir, que le génie Witkoff saurait boucler grâce à ses excellents rapports et ses aller-retours multiples au Kremlin … Que dire du jeu de camaraderie Vladimir-Donald à Anchorage, chef d’œuvre de performance art ? Voyons, il ne fallait pas en être dupe. C’était le préambule au Plan de Paix que voici : 28 points alignés, tous ou en grande partie, par les Russes et devenus par magie américains.
Tout comme le Plan de Paix de Gaza éborgné, taillé au bon vouloir du Qatar jihadiste. On impose à Israël un cessez-le-feu justifié par des promesses non tenues et intenables. Qui va désarmer le Hamas ? Quelle nation est prête à engager ses forces militaires contre les combattants du Hamas ? Khaled Abou Toameh répond : aucune. Le roi de Jordanie constate : il n’y a que la FDI qui soit capable de le faire. Nous le savons.
Les soldats européens ne sont pas prêts à mourir pour Kyiv. Peu importe. Poutine n’acceptera jamais un plan de paix qui pourrait freiner son ambition d’avaler l’Ukraine.
Les honeypots [pièges à miel] tournent si vite au vinaigre. Les garanties de sécurité américaines sont en carton-pâte. Le bureau ovale, parsemé de tchatchkes en or, vanté par le président Trump comme le nombril de la mégapuissance mondiale, est réduit à un scène de théâtre de vaudeville, l’Europe n’arrive pas à assumer son rôle de radeau de sauvetage, les populations cèdent aux populismes dérisoires, la haine du Juif pousse sur ces déchets …
Dans quelles mains avez-vous placé l’avenir de mes belles générations ?
© Nidra Poller
https://www.tribunejuive.info › 2025/02/08 › president-trumpTribunejuivePresident Trump II : le Tout Puissant 1/2. Par Nidra Polller
Nidra Poller
Nidra Poller, née aux Etats-Unis dans une famille d’origine mitteleuropéenne et posée à Paris depuis 1972, est une romancière devenue journaliste, le 30 septembre 2000, par la force des choses, dit-elle, par l’irruption brutale, dans mon pays d’adoption, d’un antisémitisme génocidaire, Nidra Poller est connue depuis comme journaliste, publiée entre autres dans Commentary, National Review Online, NY Sun, Controverses, Times of Israel, Wall Street Journal Europe, Jerusalem Post, Makor Rishon , Causeur, Tribune Juive, Pardès …
Elle rédigea longtemps le vendredi une Revue de la Presse anglophone pour la newsletter d’ELNET.
Elle est l’auteur d’une œuvre élaborée en anglais, en français, en fiction et en géopolitique, dont L’Aube obscure du 21e siècle (chronique), madonna madonna (roman), So Courage & Gypsy Motion (novel)
J’assume la contradiction, ajoute Nidra, me disant romancière mais pas auteure.
Observatrice des faits de société et des événements politiques, elle s’intéresse particulièrement aux conséquences du conflit israélo-palestinien et aux nouvelles menaces d’antisémitisme en France. Elle fait partie des détracteurs de Charles Enderlin et France 2 dans la controverse sur l’Affaire Mohammed al-Durah et soutient la théorie d’Eurabia (en particulier avec Richard Landes).
Elle a fondé les Éditions Ouskokata.
